1P JOURNAL D YPRES* îjjiidiciaito eu t BELGIQUE. PJ° 1285. XIVme Année. L'A ROXXEXl E.\ T AU JQIR^AL DYPRES Est, pour la vil le et son arrondissement. 11. 2-73, P.-B., par trimestre; et 5 il., pour toute la Belgique franc déport, par la poste. INSERTIONS. Prix 8 cents par ligne; et toutes cel les en "dessous de 7 ligues se paient 5o cents. Mercr. 24 N M 5=3=5 OUVERTURE 41 DES. PORTOS DE LA VILI.K/ Du 16 au 5o Noyenilrre 11. FERMETURE DES PORTES DE LA VILLE. Du 16 au 5o Novembre1/2 h. tftifcujtie» àtta 1N T E R1 E U R Ypres t 2 novembre. Les nouvelles élections pour le place de bourgmestre restée vacante par la non accepta tion de M. Léo^iold Florisoone-Cartonont eu iieu, aujourd'hui. M. B. van der Sticbele de Maubus ct-devant commissaire de district et de milice Ypresa été proclamé bourgmestre. On nourrit l'espoir que ce citoyen respectable acceptera son mandatet répondra l'attente de ceux qui l'ont appelé, par leurs"suffrages, a cette magistrature itoyèaris. Au service'célébré" le'20 Ste-Gudule se trou vait au milieu .de la grande nef un superbe catafalque entouré de plus de 160 flambeaux ingénieusement disposés sur trois degrés. Une inscription, surmontée des armes de l'illustre défunt et placée en forme de pierre tuinulaire, portait ces mots: a A Frédéric de Me rodeniort le 4 novembre j8âo y jrhppé par le plomb hollan dais, la Belgique en deuil. Le clergé a rendu en ceue occasion les honneurs souverains au con gres,, en allant en babils sacerdotaux, le rece voir et rééoneluire l'entrée de l'église. On nous annonce qu'une brochure "de M. de Potter est k la veille de paraître dans ces circonstances elle piquera sans doute la curiosité du' public. Emancipation. Le général van Ilalen et ses deux aides de camp ont été mis.'en liberté le 19 k 19 heures du soir. Ils sont partis immédiatement pour Bruxel les. Colle nouvelle connue seulement aujour d'hui" 20 matin a causé un grand étonnément. Observateur du Hàinaut. "Nous avons parlé hier de la réunion des provinces du Bfiin k la Belgique. Un. voyageur qui vient de paicourir ces provinces, assure'que les habitons de ce1 pays seraient contons d'appar- 4 la Belgique. Cet échange arrondirait la Prusse et agrandirait la Belgique de moitié. L'Autriche pourrait s'y opposer en ce qu'elle deviendrait voisine de la Prusse du côlé de la Bohême. Quoi qu'il en soit, les Prussiens sont généralement Sersuadés que lot ou tard, la Saxe reviendra e gré bu de force k la Prusse. Sous le point de vue commercial la France, comme jiays voi sin, àurait un grand avantage k voir ta Bel gique s'agrandir elle pourrait en faisant tin traité de commerce avec ce pays, y trouver île débouchés aVaàlageiix. J. de la Province de Liège Nous apprenons qu'il-y a dçux ou trois jours, la garde urbaine de Maastricht a été dé sarmée. OS. 11e dit pas le motif de celle mesure prise par l'autorité militaire. (Idem.) Les journaux hollandais annoment qu'une granité quantité Je troupes prus-neuu.;. sont ras semblées sur les frontières de la Gueldre. On for tifie. Nimêg'ue et les autres places des environs. Lés trois corps d'armée Prussiens qui se trou vent dans les provinces rhénanesont reçu l'ordre d'appeler leurs réserves sci(u,les armes; ensuite de quoi, l'arme de l'infanteriesenle rçcevra un ac croissement d'environ >75,000 hommes. Le quartier- général du prussien Weihiâch a été transféré tout près "de la frontière de la Gnèidréoù est arrivé récemment un parc de cwipagne. On continue k travailler activement k l'inondation des terres dans le Bingcrloçh. - (Gaz. Univ.) La inort du roi de Boples François I"et l'avenemcnt au trône de son fijs Ferdinand appor tent dans l'état politique de l'Europe un nouvel incident qui 'devra surtout faire senation en Italie. Le jeune roi des Deux-qjkilesâgé de vingt ans, s'annonce comme un prince désireux de gou verner selon l'esprit éclairé du siècle. Sa pro clamation est empriente de grandes vues d'éco nomie financière et de justice elle déclare que les sujets de tout rang doivent être égaux, de vant la loi. On espéré, en outre, que le nou veau monarque napolitain s'efforcera de sous traire la dignité de sa couronné k toute prétention de domination ou d'influence étrangère. (Mess. Les dernières -lettres de Madrid font grand bruit des instructions envoyées k M. le comte d'Offaliapour qu'il ait k faire de sérieûse re présentations au gouvernement français qui a toléré jusqu'ici l'armement et la réunion des ré fugiés espagnols sur la frontière. Ces lettres assurent d'une manière positive et digne de foi que les ministres espagnols étant encouragés par quelques puissances gigantesques, il serait imprudent de repondre du maintien de la paix entre les' deux pays. On écrit de Lisbonne 5 novembre que des dépêches de Londres annoncent que des bà- timens 5e guerre anglais vont arriver bientôt dans ce port, afin d'y contrebalancer la pré sence du pavillon tricolore. Deux frégates sont déjà désignées pour cette destination. Don Miguel vient de faire notifier officielle ment k ses agens dans les pays étrangers la re connaissance de sa légitimité par l'Augletérre en ajoutant au nom de cette puissance ceux de l'Autriche et de la Prusse. Depuis que la députation des états de Hon griequi a été appelée au conseil secret, a fait connaître aux états la nécessité du recrutement, et a déclaré qu'on se pouvait dans la même position qu'en 1796 tout en Hongrie prend une attitude guerrière. Outre la levée de 5o mille hommes,'dont 28 mille vont' être appelés immé diatement, et 22 mille formeront la réserve, les éta's ont déclaré au roi que si la politique l'exi geait la Hongrie répondrait autant que ses forces le lui permettraient k toutes les demandes du gou vernement; en même temps la noblesse hongroise a demandé l'autorisation de pouvoir s'exercer aux armes afin en cas de besoin, de pouvoir sans per dre de temps organiser et diriger une levée générale. C Constitutionnel. La société des Amis du peuplede Paris, avait envoyé au secours de la Belgique un corps prnié de volontaires que cette société entretenait et soldait elle-même. Ce corps vient de recevoir 'ordre de rentrer en France k Cause de la di rection que prennent nos affaires plusieurs dè- tacbemens sont déjà arrivés en cette ville. Les kabitans de Bruxelles sont reconnajssans des services rendus par les volontaires parisiens k la cause de notre indépendance. Mais sur char gés de logemens militaires ils espèrent que ce corps se rendra par détachcmens succesifs au lieu de sa destination pour éviter d'encombrer ni la ville ni les communes qui sont sur lenr route. Courrier des Pays-Bas. - On lit dans ie Journal de Perviers Nous avons annoncé que Berlin était eu pleine insurrection et quelque journaux ont cru devoir révoquer en doute l'authenticité de celle nouvelle l'instanton nous com munique une lettre de Cologne qui porte eu subtauce que des troubles sérieux et d'une nature très-grave viennent d'éclater Berlin, et confirme par conséquent.)» première nou velle que nous avons donnée touchant cet événement. Quant aux détails de cette insur rection nous n'avons pu nous en procurer parce que le gouvernement prussien soumet la correspondance une espece d'inquisition. Nous ajouterons que l'insurrection de Ber lin est encore confirmée par le mouvement des troupes des provinces rhenannesveis l'in térieur. - On lit dans le Courrier des Paya-Bas les réflexions suivantes Sous la monarchie telle que nous la vou lons quelle liberté et quelles garanties rie la liberté nous manqueront? Aucune. La presse sera libre, l'enseignement sera libre les reli gions seront libres le langage sera libre les associations seront libres, l'iudustrie sera libre, la propriété sera inviolableet pour garantie de tout cela, pour maintenir la jouissance pai sible, régulière et durable de cette libertépour la réaliser au milieu de l'ordre et de la sécurité publique nous aurons des représentans direc tement élus par nous qui partageront le pouvoir législatif nous auronsjiue magistrature ina movible et populaire pour appliquer la loi, nous nous jugerons nous-mêmes comme jurés nous nous administrerons nous-mêmes comme conseillers provinciaux et communaux, nous nous défendrons nous-mêmes comme gardes urbains et nous De paierons comme contri buables que les impôts auxquels nous aurons sousciit par l'intermédiaire de nos représentâtes. Par où, je le demande, la tyrannie royale nous asservirait-elle? Par quelle issue débordera celte domination qu'on nous peint comme entière, inévitable, irrésistible? Notre chef sera peut-être trop faible pour le bien du pa v*

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Le Propagateur (1818-1871) | 1830 | | pagina 1