EXTERIEUR. Ayons Jonc dans l'intérêt de la liberté un ehcf hérédii. i e entouré de notre de sympathie, de notre assistance et de notre confiance. Sous lui tous les droits peuvent être très-bien respec tes, toute liberté sauvetous les intérêts repré sentés et ils le Seront avec plus de stabilité. La question de république ou de monarchie, de présidence ambuianlcou de présidence héré ditaire de mobilité ou de stabilitépeut-elle diviser les véritables amis de l'indépendance et de la prospérité de la patrie Nous avons peine le comprendre. Qu'on nous montre quelle garantie d'ordre et de liberté manquera sous la monarchieet nous formerons un doute. Bruxelles ,22 no vernir e. Un fermentation générale travaille tous les payscis- rhénans; le peuple qui a toujours de mandé une constitutionse voit trompé dans la promesse du roi, et celui-ci, pour maintenir la tratiquiililé, les a fait occuper par quarante mil le hommes de troupes outre les gardes bour geoises qui s'organisent partout. four éviter une révolution qui aurait pour lésultat indubitable la icuuioD de ces provinces a la France et entraînerait même celle de la Belgique, le roi de Prusse a, dit-on proposé de céder la Belgiques toutes les provinces tus-rhénanes, ayant autrefois appartenu la Francecondition d'accepter le roi de Saxe pour roi constitutionnel de la Belgique lequel de son côté donnes ait en échange et pour in demnité son royaume au roi da Prusse qui «le cette manière se trouverait mieux arrondi et plus en sûreté. Ce plan serait peut-être favo- Linnent accuilli en Belgique. C. des P.-B.) I n autre journalde cette villlerapporte uus>i la même combinaison qui semble devoir éloigner toutes les chances de la guerre, et of frir notre belle patrie la perspective d'un nou vel avenir de paix et de prospérité. - Cent cinquante volontaires sont partis ce malin pour MaeSlricht. /la paru La Haye, sous la date du .2g octobre, un mémoire justificatif, intitulé Le prince d'Orangeavoué et signé par le célè bre Gisbert-Charles de Hogendorp, ordre du jour. Uue suspension d'armes de dix jours vient d'être consentie entre le gouvernement belge et le gouvernement hollandais. Les troupes conserveront respectivement leurs positions telles qu'elles étaient hier sa medi 20 novembre minuit. Dans l'intervalle la faculté est assurée de part et d'autrede communiquer librement par terre et par mer avec les territoires pla ces et points que les troupes respectives occu pent hors des limites qui séparaient la Belgi que des provinces unies des Pays-Bas avant le traité de Parisdu 20 mai 1814 en consé quence le blocus des ports et fleuves cesse et la liberté de navigation est rétablie provisoi rement. Sitôt le présent ordre reçu messieurs les généraux commandant les brigades prendront les mesures et donneront les ordres nécessaires pour l'exécution ponctuelle de ladite suspension. Au quartier-général de Bruxelles le 21 novembre i83o trois heures du matiu. Le général de brigade commandant en chef les troupes belges Nypels. udnvers19 novembre. Les flammes de l'incendie allumé par une vengeance royale ne sont pas encore éteintes; alimentée par des masses de sucre dont l'eglise était remplie elles se sont jour travers les crevasses d'une couche épaisse de décombres qui couve ce foyer. La grande masse d'eau qu' un y a jetée depuis que les Hollandais nous ont permis de puiser dans l'Escautn 'a pu encore étendre ce feu aussi tenace que la haine qui l'a allumé. L'enlèvement d'une partie des décom bres a laissé découvert de longues sinuosités durcies d'etain banca et de plombquimis eu fusion par une épouvautable fournaise, formai- eùl un fleuve de matières ardentes et sembla bles aux laves d'un volcan. Tous ces bâtimeus dépositaires de tant la richesses ne forment plus qu'un amas de décombres et de ruines L'arsenal est entièrement brûlé des pans de murs sont renversés sur des affûts et des pièces d'artillerie qui sont destinés a être transpor tées en Hollande ,- d'autres pièces ont été en- douées plusieurs mêma ont été jetées dans l'Escaut. On a brûlé ponr plus d'un million de bois, les ateliersles forges et tout ce qui pouvait être de quelque valeur ou de quelque utilité. Le comité de la réunion du commerce nous assure-t-ona écrit au gouvernement provisoire pour l'engager ne donner aucun motif au gouvernement hollandais de confis quer les propriété belges Hollande, en mettant sous séquestre les propriétés hollandaises qui qui se trouvent en Belgique. J. dé Envers.) Uue personne qui a passé Bois le Duc ces jours derniers rapporte que les envirous de de cette place sont entièrement inondésque les Hollandais en augmentent considérablement les fortifications et constrisent eux-mêmes de fortes barricades l'intérieur pour se défendre contre les habitans. Il paraît certain que des désordres graves ont eu lieu avant-hier la citadelle. Nous n'en connaissons pas précisément la causemais elle paraît provenir du malaise et du mécontente ment des troupes qui s'y trouvent. Le bruit circulait ce matin que le prince Frédéric esta la citadelle avec le fameux géné ral Chassé. Si cette nouvelle est vraie, que vient-il y faire J. de Commerce. Luxembourg 17 novembre. Il a été répandu dans le grand-duché une circulaire signée Rossignon pièsidentet l'h. Derote, secrétaire de la Réunion patriotique d'Arlon, par laquelle les habitans de la pro vince sont appelés signer une déclaration politique contre i° les prétentions de S. M. le roi des Pays- Bas sur le grand-duché 2° contre toute négociation diplomatique et contre tout actequel que soit le pouvoir dont il éma nerait tendans séparer cette province delà Belgique. FRANGE. Paris ,21 novembre. Le gouvernément a reçu le 17 la nouvelle que le roi des Pays-Bas avait aussi accepté l'armistice dans les termes posés dans les con férences de Londres. - Un courrier de la maison Rotschild a apporté le 17 Paris la nouvelle de la mort du roi de Naplesfrère de S. M. la reine des Français; cette triste nouvelle n'a été connue au Palais-Royal que vers minuit. Le prince héréditaire a été aussitôt proclamé roisous le nom de Ferdinand II. ANGLETERRE. Londres21 novembre. Le Courrier dit qu' un des membres des étals généraux, La Haye, a annoncé son intention de proposer une adresse au roi pour lui de mander la révision de la loi fondamentale afin de déclarer que les ministres sont respon sables de leurs actes envers les chambres- Ce journal ajoute que la non responsabilité minis térielle était un des principaux griefs de la Belgique et a conduitplus que tout autre, la révolution. Il émet l'espoir que le roi remé diera ce vice dans la constitution. - C'est mercredi 17 que le duc de YVellingto les comtes Balhurst, Roslyn et Aberdeen, |or Elleuborough sir Robert Peel, sir George Murray le chancelier de l'échiquier et j\j Heriies ont eu une audience du roi au palai deSt-J ames et ont présenté leur démission S. AI. Ensuite lord Grey a eu uue audience il roi. - Samedi soir 13) une conférenceenir les ministres du roi et les ambassadeurs de puissances étiangères, a eu lieu par suite d l'arrivée de MM. Cariwrightet Bressonvenan de Bruxelles. La conférence a duré jusqu' deux heures dans la matinée. L'arrivée de ce diplomates était tout fait inattendue. Uue semblable conférence sur les affaires d la Belgique a été tenue mercredi 17. - Nous avons reçu les journaux de La Hai jusqu'an i3 du courant. Ils présentent peu d'in lérêt ils annoncent que les propriétés appar tenantes la société de commerce des Pays-Bas et qui oui été détruites dans l'entrepôt d'Anver lors du bombardement de cette ville, n'excè dent pas 40,000 florins. Courrier. - Les journaux hollandais du 13 ne contien nent pas encore la révocation du décret qu déclare les côtes septentrionales de la Belgiqm en état de blocus. - Les nouvelles de la Hollande font entrevoii un arrangement favorable. Le gouvernemen provisoire de Bruxelles a consenti uu armis tice pour trois mois. - Un des plus grands avantages que ce payi retire du renvoi du dernier ministère est di préserver l'Europe des chances d'une guerri générale. Comme peuple nous avons aussi peu faire de la querelle entre lés Belges et le; Hollandais que nous avons jt nous mêler des affaires politiques de ia lune. Si les Hollandais ne sont pas assez forts poui gouverner les Belgesil fant laisser ceux-ci se gouverner eux-mêmes. Notre intervention en France, pour rétablir les Bourbons, a coûte notre nation du sang en abondanceet des trésors immenses pour lesquels liAngieterre a été pressuiee par des taxes. La maison des Nassaus ne vaut pas uue expérience aussi coû teuse. Morning- Hérald. 175 RIENS PATRIMONIAUX. Communes d'Hollebeke et Wytschacte. PRAIRIES ET TERRES A LABOUR A vendreavec gain de mises prix et enchères. Mardi 3o Novembre i83o, 2 heures de relevée précises, au cabaret occupé par le sieur Louis Du riez en la commune d'Hollebeke, on procédera la mise prix des biens énoncés au texte ci- après plus amplement détaillés. HOLLEBEKE. Premier Lot. - Une partie de perches 71 au nes ou environ de Prairie aboutissant d'orient la séparation d'Hollebeke et Zantvoordede midi la Gaverbeke séparant Hollebekc d'Houthem et au bois de la veuve Titecade couchant la Bcc- que venant de la Bassevilleet de nord Charles- Louis Vanbeselaere cause de son épouse, occupée gans bail par Jean-Louis Vandenbroucke au ren gage annuel outre l'impôt foncier de 6 florins des pays-Bas. WÏTSCHÀETE. Deuxième Lot. - Une partie de 7A perches 92 aunes ou environ Labour et Bois sur l'orient et le nord planté d'arbres montans aboutissant d'orient au chemin d'Hollebeke vers la Wambeke compris en totalité, de midi au Sieur Cuvelier sur moitié fossé et au bois du sieur Chrisol Spinnewyn d'oc cident M. Deconinck et de nord au sieur Fran çois Vandcrmeersch. Troisième Lot. Finalementune partie de 66 perches 22 aunes ou environ de Prairie, aboutis sant d'orient et midi audit Deconinckd'occident et nord auxdits sieurs Cuvelier et Vanbeselaere cause de son épouse fossé entre deux ici qompris. L'adjudication desdits Biens aura lieu aux lieu et heure susdits le Mat di 14 Dde emhre suivant. M® COURTENS, Notaire Comines Belgique est chargé de cette vente et des conditions. 1

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Le Propagateur (1818-1871) | 1830 | | pagina 2