J. du Commerce. D'après le Journal des Flandresla coin- mission des pétitions, reuuie avant-hier soir Anur délibérer sur la requête de la régence de tfanda unanimement passé l'ordre du jour j iùt cette pièce. - La Gazette de France annonce dans son ayant-dernier numéioque M. Charles Ro- gjermembre du gouvernement provisoire et du congrès nationalest arrivé Paris chargé d'offrir au duc de Nemours la couron ne de la Belgique. Cette nouvelle est dénuée de fondement. M. Firmin Rogier s'est rendu Paris mais sans mission officielle. Le congrès national n'a autorisé pet sonne faire l'olfre de la couronne qui que ce soit. - D'après les rapports officiels qui seront présentés prochainement au congtés, il y a trenle-uu mille hommes armés et équipés eu ce moment. Courr. des Pays-Pas.) - Il résulte d'un rapport adressé au gou vernement provisoire par M; Chuzalordonna teur-général de l'armée qu'il a été distri bué aux voloulaires Anvers, depuis quel ques semaines dix-huit mille six cens chemi ses quinze mille paires de souliers et sept mille blouses. Idem. - La compagnie de chasseurs volontaires du marquis de Chastelerpartira incessam ment pour Liègeoù elle doit se joindre une compagnie qui vient de se former dans cette ville sous le uom de chasseurs volontaires lié geois. Emancipation. - Le prince de Saxe- Wetmar quicomme on saita quitté Maestrichls'est porté sur Bréda. - Le vice-amiral Gohios a envoyé line cha loupe canonnière armée vers la passe de Bier- Vfîël et Philippineet qui est slaliouuee en face du Capitalen-Dam. CONGRÈS NATIONAL. La séance du 25 novembre été principa lement consacrée la désignation du bureau de la coTfrmtssTOt» des pétitions aux rapports de celte commission et ceux de la vérification des pouvoirs, la discussion Sur là nomination d'une Commission d'enquête mettre en communication avec ledépar- tement de la guerre et la discussion de deux nouveaux projets de constitution. La priorité resté a la proposition de M. l'avocat Le Bègue 'de Gànd. Diverses autres discussions ont eu lieu, entre autres, sur la pétition de M. Trioen, ùvocàfy a Anvers, relative l'abolition de la jjeine de mort. La séance est levée 4 heu res et demie etc. La séance du 27 a eu notamment pour objet des congés accordés ou refilsés quelques Membres, l'ordre du jour eti discussion lè pro jet de loi relatif la publication des décrets du congrès), la communication des documens concernant l'armistice, etc. La séance est lerée. Il est 4 heures et demie. Envers y 3o novembre. La réunioh d'un corps assez nombreux de troupes dé ligne Anvers, Soifs le h'dm de bri gade de réserVe èt aux otdrès'du général Vali dai stanissénest irn des actes lès'plus irtiportàns de l'organisation de l'armée nationale.' Jusqu'ici Cette armee ne se composait guère que de vo lontaires, fort braves sans doute, mais très-peu soumisqui aux ordres de police OÙ de disci pline militaire, indispensables poftr le bièn du service, répondent franchement qu'ils sont ve nus pour se ballre, et non pour monter des 'gardés, sans vouloir comprendie que le pre mier mérite d'un soldat n'est pas de maicher aligné el de faire le coup de fusil, parce que tout le monde en Belgique est brave, el que tout le monde peut apprendre l'exercice mais de se résigner patiemment tous les assujétissemens de l'état militaire. L'atmee reguliere accueillera 3 sans doute avec plaisir la promotion du général Vandersmissen Ce poste important. (J. d'si.) On lit dans le Journal dJJnvers Nous ti'avons tieh'de hou veau annoncer sur la prétendue levée du blocus, ordonnée le ad el le a5 par le roi de Hollande suivant l'an nonce officielle du gouvernement provisoire. Ou ne comprend pas que le gouvernement puisse faire de pareilles communications, si elles n'étaient authentiques? Et dans le cas oit elles sont authentiques, comment se fait-il qu'aujourd'hui 3o, elles sont encore sans exécution? Ou demande quel caractère ont MM. Cart- wright cl Bressonqui ont fait ses communi cations au congrès? Ne serail-il pas vraisemblable que les dispo sitions du roi de Hollande eusseut changé par l'admission d'une fatale proposition? Eufin,la Hollande a-t-elle le projet de priver Anvers, dès présent, de ses élémens commer ciaux, el de nous préparer un averti; de priva tions et de misère - Le Journal du Commerce fait les réfle xions suivantes l'occasion de deux pièces re latives l'armistice, contmuuiquées au congrès dans la séance du 27 de ce mois Ces deux pièces auraient pu être plus expli cites, où devraient être accompagnées: i* de la note de MM. Cartwright et Bresson qui est énoncée; a0 du diplicata des ordres du roi de Hollande, qui doivent être parvenus au gou vernement- provisoire j 3° et des préliminaires de l'armistice, qui doivent être signés plus par- liculièrernerit par lté parties intéressées que par les médiateàris. Autrement quelle foi ajouter des actes qui ne sont jias signés dés contractans car il faut bien en convenir, la Hollande et la Belgique 11e peuvent aveuglément s'abandonner deux étrangers, moins qu'elles ne préfèrent une soumission saus bornes une intervention. - Ou nous assure l'instant qu'il y aura de main des arrivages ici de Fiessiugue. Le brik de commerce hollandais le Prince d'Orange quitte demain notre port pour se rendre Flessingue. - Un garde bourgeois placé en sentinelle la nuit dernièredans les environs de l'Espla nade adil-otiété attaqué et mutilé par plusieurs individus qu'il croit être hollandais. Liège 3o novembre. ORDRE DU JOUR. Le commissaire-général de la guerre porté la connaissance de l'armée que par arrêté du gouvernement provisoire en date du 21 novem bre, le bataillon liégeois sous les ordres de M. le colonel Rogier est orgmisé en bataillon de chasseurs (dont l'uniforme sera rég ultérieu rement) el doit prendre rang eu celte qualité dans les troupes régulières. Bruxelles, le 28 novembre i83o. Signé Goslet. Poûr copie conforme l'Original, Le lieutenant-colonel gouverneur militaire par intérim, Malherbe. HOLLANDE. Là Haie y S0 novembre. La nouvelle de la reddition de la citadelle d'Anvers et de la forteresse de Maeslrichl est dénuée de fondement; 011 peut assurer de bonue source qu'il n'en est uullemeut question. Le bruit d'un voyage du prince d'Orange Pé- lersbourg se renouvelle; on pense qu'il a pour objets de solliciter l'assistance efficace de l'em pereur de Russie pour la candidature de son beau-frère au irôoe de la Belgique. C'est tout ce qui reste faire pour ce prince; car bien qu'on ne puisse lui contester son droit de suc cession sur fa Hollandeil est de fait que si n système politique a fait mutre beaucoup île mé contentement et de froideur même parmi les plus loyaux adhéiens de ta maison d Orange. \Ilamb. Corresp.) EXTERIEUR. FRANCE. Paris, 3o novembre. M. le maréchal Maison, ambassadeur de France Vienne, est paiti le 28 au soir pour se rendre sonposte. 11 a eu son audience de congé le 28 au matin. - M. Em. LangsdorfF, qui a été envoyé Bruxelles ces jours derniers pour influencer la délibération du congrès au sujet des Nassau étaitsous le dernier gouvernementattaché M. de Vitrolles, ministre de Charles X,eu Toscane. Courrier Français.) - La plus grande activité règne dans les ate liers de la guerie. On assure qu'au i5 décem- bieprochatu il y aura 240,000 fusils prêts être livrés. - La France, dit le Courrier Françaisne désire pas la guerre; elle sent qu'une agression dirigée contre la Belgique est une agiessiou contre elle-même, déterminée ne pas le souf frir et en appeler aux armes; il est donc tout simple qu'elle ait tenté un dernier moyen pour prévenir une collision entre la Belgique et les puissances voisines, cette collision devant nous engager inévitablement dans une guerre qua nous ne redoutons pas, mais qu'il serait dans notre intéiét, comme daus l'intérêt de toust d'éviter. C'est justement parce que nous som mes décidés soutenir les Belges que nous avons dû employer tous les moyens de mainit- nir le paix. La Fiance a ainsi prouvé l'Eu rope sa bonne foi, ses intentions pacifiques, sou élôigneinent de toute pensée ambitieuse; les événemens qui se préparent prouveront qu'elle ne manque ni de résolutiou ni de persévérance lorsqu'il s'agit de soutenir sa dignité, sou indé pendance, sa cause natiouale, qui est la cause de tous les peuples. - L'avenir répond de la manière suivants au Courrier Français qui tte comprend pas ce que le premier demande, et ce dont il se plaint: Nous demandons la séparations ahsolue de l'église el dei'état, parce qu'ellé èst dans l<i charte que vous avez faite. Nous demandons que rfos églises soient in violables comme la maison des citoyens. Nous demandons la liberté de nous associer pour la déteuse de nos droits. Nous demandons qu'on ne nous force pas de porter un habit plutôt qu'Un aufre, comme ou y force les Juifs qui n'ont rii patrie, ni charte et vous êtes sans doute de notre avis. Nous demandons le droit de nommer nos évêques et de ne pas les réçévoir de la main d'Un minière qui peut être ennemi de nos croyances, parce que cela est absurde et parce que le chef de la priere ne peut pas être imposé a ceux qui puéril par celui qui ne prie pas. Nous demandons la libellé d'enseignement parce que la liberté d'enseigner,!eul est dans la charte que vous avez faite et jurée. Ce dont nous nous plaignons maintenant, c'est de n'avoir tien obleuu de tout ce que nous demandons. Le même journal contient plusieurs lettres de prêtres de Cleioionl-Ferraud, qui, eu reniant hommage aux principes professés pat lui, dé clarent les partager entièrement. - Il est certain que la police autrienienuo tolère aujourd'hui en Italie la lecture des jouir naux libéraux fr-nçus Ou les trouve dans les principaux cafés de Milau.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1830 | | pagina 3