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Annonces.
- On lit dans le National-,
u. Une lettre de l'intérieur de la Russieen
date du io novembre confirme ce que les
journaux ont déjà annoncé relativement la
marche de l'armée russe vers les frontières. La
manièredom cette lettre s'exprime De nous laisse
aucun doute que ce mouvement de l'armée russe
ne s'exécute en conséquence d'un parfait ac
cord et d'un plan concerté entre les cabinets de
Saint-Pétersbourg et de Berlin.
- Il vient, dit-on d'être arrête au ministère
de l'instruction publiqueque le tambour va
être substituée la cloche dans tous les collèges
royaux. Les élèves apprendront le maniement
des armes ils seront divisés en compagnies
avec caporaux et sergens pris parmi eux. Ou ne
dit pas que le chapeau militaire soit remis en
bonueur.
- Viogt mille chevaux de cavalerie ont été
acquis par le gouvernementdepuis six semai
nes dans différentes parties parties de l'Alle
magne, notamment dans le Holstein et le Meck-
lenbourg plusieurs convois ont déjà passé le
Rhin Strasbourg. National.
- On voit en ce moment chez beaucoup de
tailleurs au Palais-Royal des habits d'uniforme
verts et le collet amarante on lit sur les bou
tons jaunes de ces habits ire légion libérale
italienne.
National.
- Nous avons sous les yeux un tableau de
l'effectif de la garde nationale mobile et séden
taire de France en i83o uous y trouvons le
résultat bien satisfaisant qu'en 1831 il y aura
sous les armes 3,o3q,7i4 hommes, dont
i,3og,g3o de garde mobile. Des 1,800,000 ci
toyens qui composent la garde nationale séden
taire on peut croire qu'un cinquième irait la
frontière. Nous aurons doncau besoin
ï,5oo,ooo hommes prêts repousser une agres
sion étrangère. Les calculs que nous reprodui
sons ont été faits par M. Mard-Jodot, chasseur
la dixième légion de la garde parisienne.
- On dit que le maréchal Mortier partira
pour SaiDt-Pélersbourg aussitôt qu'un ambas
sadeur russe aura été accrédité auprès du roi
des Français.
- M. le baron de Méchin, récemment nom
mé la préfecture du Nord est arrivé Lille.
En prénanl congé du roiS. M. lui aurait dit
que son nouvel emploi était en même temps une
mission diplomatique et toute de confiance.
ANGLETERRE.
Londres3o novembre.
Sir Robert Peel a refusé la pairie que le roi
lui a offerielorsuue cet ex-ministre est venu
présenter sa démission. Divers motifs sont as
signés ce refus de sir Robert Peel. Quelques
personnes penseDt qu'il aime mieux devenir chef
de l'opposition dans la chambre des communes
que de se trouver dans la chambre haute en
face de son ancien et redoutable adversaire
lord Brougham. Quoi qu'il en soit, sir Robert
n'a pas décliné entièrement les faveurs du roi
car au moment même qu'il refusait la pairie, il
supplia S. Ai. de nommer son beau-frère, M.
Dawson, membre du conseil privé, grâce qui
lui fut accordée sur le champ.
- Le Courrier croit sans fondement les bruits
de guerre qui circulent Paris.
ALLEMAGNE.
Mayence 2 3 novembre.
Le général de Weyrachcommandant de
l'armée prussienne sur les frontières de la Bel
gique, a son quartier-général Geldern; J'aile
droite s'appuie sur Waukum le centre sur
Emmerich l'aile gauche sur Wilden et Clèves;
les avant-postes touchent le village de Beek
occupé parla milice belge fi), et de part et
d'autre on entend la nuit le qui vive des sen
tinelles. Dans la nuit du 16 au 17 de ce mois,
le commandant en chef prussien a fait battre
la générale pour tenir ses troupes en haleine
et il n'a fallu que 5. minutes pour voir tout ce
corps d'armée sous les armes. Un autre corps
d'armée est placé Trêves, Luxembourg, Sar-
relouis, Sarrebruk, et il attend d'un moment
l'autre l'ordre d'occuper le grand-duché de
Luxembourg.
D'après les nouvelles de Munich, Slultgardt,
Carlsruhe, Dresde, Hesse-Casselil paraîtrait
que le contingent de la confédération du Rhin
ne lardera pas arriver vers les bords du Rhin,
de la Moselle et de la Meuse; des magasins de
vivres et de fourrages s'établissent sur toutes
les routes où ces troupes doivent passer on dit
leur cavalerie très-nombreuse.
PRUSSE.
Berlin26 novembre.
Nous sommes ici dans les inquiétudes de la
guerre. Les militaires avaieul reçu l'ordre de se
tenir prêts a marcheret cet ordre n'est pas
révoqué. On offre des commissions de chirur
giens appçinlés aux chirurgiens des régimens
ce qui fixerait trois annéesau lieu d'unela
du lée de leur service. Les préparatifs de la
Russie sont très-considérables.
UTILITE PUBLIQUE. - SÉCURITÉ.
Notre glorieux affranchissementl'indépendance
nationale va s'asseoir il faut l'espérer sur des
bases fortes et solides. Cependant, un état de ma
laise la stagnation du commerce d'autres sui
tes inévitables des bouleversemens politiques, pèsent
sur la population etplus particulièrement, sur
les classes inférieurs. A Yfrks, comme ailleurs
le peuple murmure, les ouvriers demandent du
travail et du pain. Il est urgent, en attendant
1« grand-œuvre dela consolidation de la régé
nération ét de la liberté belges il est urgent
disons-nous, d'obvier, autant que faire te peut
cet état de malaise cette stagnation aux
conséquences qui en résultent ou qui pourraient
en résulter. Il faut chercher le remède, là où le
remède se trouve - dans le travail. - L'hiver est
notre porte. La classe ouvrière, qui ne man
que pas de bras manque dit-elle et il n'est
que trop facile de l'en croire de travail et de
pain. Procurex-lui L'un magistrats, administra
teurs propriétaires etc. et elle aura de quoi
s'acheter l'autre. - Il y plus: la guerre, que
toutes les apparences semblent nous présenter
comme imminente, la guerre peut venir joindre
ses exigences ses calamités mêmela situa
tion où se trouvent déjà nos villes et nos cam
pagnes. Que l'on y réfléchisse les circons
tances sont graves, sont pressantes. YPRES
est ou doit se placerun jour au rang des
villes industrielles de la Belgique. Pourquoidès
présent, ne point mettre la main l'oeuvre?
Pourquoi ne point réaliser un projet dont l'exé
cution est depuis si long-temps, proposée et
différée et depuis si long-tempsimpatiem
(1) Nous doutons que nos troupes soient aussi
avancées.
ment attendue? Nous voulons parler de la cana
lisation de l'Yperlée; c'est dire: de rendre cette
eau navigable, depuis le rivage ou canal
Boesinghe jusqu'à la Lys. Un pavé man(ue
et il est de toute nécessité de Kruyseyke
Comines. Pourquoi ne l'établit-on point etc.
etc. etc.Enfin, au moyen de ces deux
travaux d'utilité publique on donnera du TRA
VAIL et du PAIN un millier de pères de
familleun millier d'individus forts et ro
bustes et l'on préservera la ville des désor
dres et des malheurs qui peuvent la menacer;
et les magistrats, administrateurs, riches, etc.,
du reproche Dieu ne plaise qu'il soit fondé!)
d'imprévoyance, d'incurie, d'incapacité et pis
que tout celad'égoïsme de monopole et d'in
humanité. - L'Editeur.
177. Op zaturdag 11 décember j83o,
ten 2 ureu namiddag in d'herberg het Zweent
opde groole roarkt le Yperen, zal'er door
den notaris RENTY resideerende binneu de
zelve stadkragtens octroi verleend door de
rechlbank aldaarvoorlsgevaren wordeu toi
den instel van een bebuisd en beplant liofste-
deken met groole stallingen en aodere gerief-
lykhedeu, groot ooder holplaeis, gras meersch
ea zaailanden 3 bunders 22 roeden 45 elleo
gebruikt door'Pieter-Joannes Lefebvre laud-
Louwer en koopman in peerdeneenen der
eigenaers verdeeld in vier koopen en in masse.
De voorwaerden der verkooping berusten
ten kantore van gezegden notaris RËNTY,
Lente-maïkt, N° 26, le Yperen. 1
178. A vendre ou louer, pour entrer de
suite eu jouissance, une Maison avec cave,
spacieuse et grand jardinsituée marché au
bètes en la ville d Y près dernièrement occu
pé» par M*11* Peeren.
S'adresser au Notaire Vasdebmeebsch. i
179. Mercredi 22 décembre i83o onze
heures du matin dans la sacristie de l'Eglise
succursale de Sl-Jacques Ypres, location
publique de la perception du prix des chaises
dans ladite Eglise pendant l'année 13311
176. Definitiven OVERSLAG, zonder ver-
der uytslel, op Dyssendag 7 December i83o
ten 3 uren ua middag ter herberg het Hoog-
landekenbewoond door sieur Ygodl, ter
gemeente Eessen by Dixmude.
Van eene alderschoonste Hofsledezynde
patrimonieelmet B. 3-Q1— 17 elfen rnede-
gaende landen ten meerderen deele alderbeste
Terwe landen, gelegen 1er gemeente Passchen-
daele arrondissement Yperen by den YVal-
lemolen bestaen met veele wel wassende Boo-
men gebruykt door sieur Pieter van den
Broucke toi Bavo i833, om fl. 324-00 c.
Neèrlandsboveu aile belaslingeu by jaere.
Staet maer op fl. yooo-oo c. Neèrlands.
De verkoop voorwaerden en eigendom tite—
lenby PEELLAERTNotaris resi-
derende te Dixmude dan of 00k onderrich-
liug te bekoomeu by den heer DASONVILLE
te Eessen.
Elk zegge het voorts. 3
Ypres. Imprimerie de R. GAMBA11T-M0RT1ERLibraire, sur la Grande-Place,
vis vit de l'Hôtel de Ville.