a se rallumer pins séricuMment que jamais. Songeons la Flandre Zébndaise que nous avons laissé échapper faute de préparatifs suf- lisans pour nous en rendre maîtres. Songeons Maestricht qu'il nous faudra sans doute re prendre par nu siège réglé pour avoir laissé passer l'occasion de la souuieitie presque sans coup térir. - C'est avec plaisir que nous apprenons qu'un membre distingué du congrès se pro pose d'attaquer avec force l'institution d'une première chambre il compte sur l'appui au moins de trente de ses collègues. Nous aimons voir la tète de cette opinion un homme que beaucoup de titres appellent figurer au sénat. Emancipation. - Le 3au congrèsl'honorable M. de Ro- baulx a donné lecture d'une lettreannon çant le désarmement de la garde civique d'Os- lende; ce fait parut si incroyable que M. le président et plusieurs membres manifestèrent plus que des doutes. La lettre u'eu laissait au- cun. M. A. Rodenbach ajouta que la régence de Furnes s'opposait ce que la garde ur baine fît son service mêmes doutes cepen dant un adjudant-major de cette garde était ici pour réclamer contre une semblable mesure, justice lui a été rendue aujourd'hui. Le mo ment est bien mal choisi pour agir de la sorte. Idem. - Nous apprenons d'une manière positive qu'un traité d'alliance offensive et défensive entre là France et l'Angleterie a été signé Londres, lé 24 du mois dernier et qu'il est ratifié par le roi des Français. Les deux puis sances prenbenl la Belgiqiie sous leur protec tion avec de tels auxiliaires les déclarations de guerrede quelque part qu'elles viennent Dé doivent plus nous effrayer. - La seconde chàtnhre des états-généraux la Haie après la discussion du projet de loi relatif la milice de i83tprendra un congé de deux mois. - Le pfince Liéven est'arrivé Londres le 3o novembre et a assisté une conférence diplomatique relative aux affaires de la Bel gique. Il a transpiré dans le public que les ins tructions de M. de Liéven'étaient entièrement confoimes aux démarchés déjà faites auprès du congrès belge et qu'il avait donné des explications pacifiques sur le mouvement des troupes russes. - Lord Ponsonbyenvoyé d'Angleterre au- ptès du congrès national est passé Gand, le 5 au matin, se rendant Bruxelles. Lord Ponsonby qui remplace M, Cartwright, est le beau-frète de lord Grey. - Sir Ch. Bagot ambassadeur anglais La Haieest rappelé par sa cour. Emancipation. - Un courrier du cabinet britannique a passé le 5 par Bruxelles venant de Lon dres avec des dépêches pour Vienne. - La section centrale dans s'a séance du 4» s'est prononcée pour Tétablissemnnt d'un sé nat ,avec ies conditions suivantes: Les sénateurs seront nommés par le chef de de l'état sur une liste tiiple préseutée par une certaine classe d'électeurs. - Le nombre des sénateurs sera limité. - Les sénateurs seront nommés'vie. - Le nombie des sénateurs pour le minimum sera de 4o pour le maximum de too. - Le cens requis pour les sénateurs sera de 1,000 florins. - Les sénateurs seront âgés de 35 ans. - Ils ne recevront ni traitement ni indemnité. - Le sénat ne pourra être dissous. - Le sénat aura l'initiative sauf l'exception relative aux lois de finances et au contingent de l'armée telle qu'elle se trouve établie dans le projet de constitution. - Les candidats-sénateurs pour ront être élus même hors de la province où ils sont domiciliés. - Les seatices du se'nat seront publiques. Par ordre du roiles généraux de By- lanlAberson et Wautier sont traduits (le vant la haute-cour militaire, raison de leur couduite. pendant les évéuemens de Bruxelles. - Le chef d'état-major Valdes, venant des Pyrénées est arrivé Bruxelles. On dit qu'il était chargé d'une mission auprès de Juan van ïlalen avec lequel il a passé plusieurs heuies, et aussitôt après il est reparti pour Paris. Si le but de cette mission est de demander le se cours des braves volontaires belgesil faut attendre au moins que les affaires de la Bel gique soient tout fai^ terminées. - Le Courrier de la Jlleuse contient un article dont nous reproduisons la question fon damentale; Qu'y a-t-il déplus urgent pour nous notre avis c'est de vous élire un chef. El cette opinion nous paraît se motives d'elle-même. - La Gazette d'Etat de Prusse déclare que le projet que quelques journaux belges ont prêté au roi de Prusse, de vouloir céder les provinces rhénanes en échange de la Saxe, est une pure invention de ces feuilles. - On écrit de Weimar36 novembre M. de Goethe qui avait été très affecté de la mort récente de son fils unique a eu hier une hé- raorrhagie des plus fortes. Ce soir l'état du ma lade laissait peu d'espoir. - Des nouvelles venues de Rome Parisle 4, ont appris au ministère des affaires étrangè res que le pape était la dernière extrémité. Le prochain courrier apportera selon toute vraisemblance la nouvelle de la mort de Sa Sain teté. - Lojd Granville remplace lord Stuart com me ambassadeur d'Angleterre Paris. On croit que M. de Fiahaut remplacera M, de Talleyrand Londres. - On écrit de Valencieunes, i«r décembre Les régimens en garnison Valenciennes vont recevoir de tels renforts en hommes, que l'autorité militaire a demandé l'autorité civile qu'utiè aile dè l'hôpital général fut mise sa dispositionpour y casenier un bataillon. Bruxelles 5 décembre. Un bataillon de ligne venant de Namur est arrivé hier dans notre ville, complètement armé et équipé. - Un journal rapporte qu'il n'y a pas plus de 1,000 hommes dç troupes Aix-la-Cha pelle c'est donc tort qu'on a dit que les bourgeois logeaient jusqu'à dix militaires. Courrier de la Meuse. - Le 3t novembre il est arrivé six mille hommes de troupes françaises Rocroy. Cli que jour il en arrive dans toutes les villes et villages de la frontière. Ces troupes sopt plei nes d'enthousiasme. Obs. du Hain. - D'après une lettre de Bois-le-Duc la date du 20 septembre et insérée dans le Cour rier anglaisles commandans des troupes prus siennes, sur les frontières des Pays-lias ont reçu les ordres les plus stricts d'éviter soigneu sement toute rencontre jivec les insurgés belges. - Le nombre des troupes en garnison Berg-op-Zoom est de 6,000, La garnison du fort Lietkénshôek a reçu de grands renforts. - On'écrit de La Haie, 24 novembre La motion de M. Wàrin relative la responsabilité ministérielle a été examinée en sections on dit que la majorité considère cette njQlion comme intempestive dans les circonstances présentes: on assure que le roi a dissous la commission chargée de la loi fondamentale. - Un article de la Gazette de La Haie dit au sujet des prétendus corsaires, belgesque le pavillon beige n'étant pas encore reconnu par aucune nation les corsaires qui lç porte- taient seraient traités comme pirates. - Le Staats- Courant, du a5 novembre, contient ce qui suit Les plénipotentiaires de Franced'Angleterredes Pays-Bas d'Autriche de Prusse et de Russie ayant eu de nouveau le 17 une conférence Londres, le roipar $uite des représentations qui en ont été faites S M., a trouvé bon d'adresser aux commandans de ses forces de terre et de tuer l'ordre de suspendre immédiatement tou tes les hostilités. - La Gazette d'Etat de Prusse contient un article daté d'Amsterdam le 22 novem bre où soûl discutées les deux questions bel ges suivantes qui obtiendra la rive gauche dç l'Escaut qui sera le chef de l'état Sur le premier poiutl'article reproche aux Belges de vouloir enlever aux Hollandais un mor ceau de leur héritage et il combat leurs pré tentions basées sur ce que, avant 1814 une partie de la province de Zélande était incorpo- téedatis le département de l'Escaut de l'em pire français cependantil admet l'impossi bilité de la fermeture de l'Escaut dans l'état actuel des chosesmais prédit la décadence du commerce d'Anverspar la perte des avanta ges dont ce port jouissait depuis 15 ans. Finalementil répond la question que la Hollande restera et doit rester en possession d'une partie de la rive gauche de l'Escaut. En abordant la seconde question, il fait mention des différens candidats proposés par les jour naux belges, et élève des doutes.sur l'accepta tion par l'un oçi l'autre de ces princesd'une couronne qui ne donnerait que des soucis,de sotte que cette question ue saurait être résolue. *ff'M Vit tsii'.-K*»' FERMETURE DE L'ESCAUT, BONNE FOI DU ROI GUILLAUME. Voici ce que l'on écrit d'Anvers, en date du 2 décembre. Nous en garantissons l'exactitude: Le gouvernement hollandais s'est enfin dé masqué. Guillaume, tout en levant le blocus par sou arrêté du a5maintient son arrêté du 2Q, qui défend le transport des marchandises des provinces restées fidèlespour les pro- viuces soulevées. Daus l'esprit de ce dernier arrêté, la partiede l'Escaut qui coule entre deux rives hollandaises est considérée comme terri toire hollandais. Qu'on en titre la conséquence. On renouvelle la question du Rhin qui a duré i5 ans, et qui dure encore. Voilà la loyauté batave Maisles Belges ne réclameront pas seuls contre cette insigne mauvaise foi. Les ambassa deurs étrangers travaillent aussi La Haye sur les réclamations des capitaines de vaisseaux de divers pays retenus Flessingue. Ces capitaines exigent qu'on leur laisse remonter l'Escaut, ou que l'amiral Gobius leur délivre par écrit un refus formel sigué de lui. L'amiral ne veut pas leur délivrer une pareille pièceet 11e leur eu ferme pas moins la riviere. Le général Vandérsmissen écrit-il l'ami ral Gobius, pour obtenir l'explication de la fermeture de l'Escaut, malgré la levée du blo cus ce dernier lui répond qu'il vient la vérité de recevoir des ordres de son gouver- nement relatifs l'acceptation de l'armistice proposé avec le gouvernement belge, mais que pour cequiregarde les navires marchands destinés pour Anvers, il agira envers eux d'après les ordres qu'il a repus de son gouvernemens ce su]eL On voit comme tout cela et francest expli cite Puis pour confirmer davantage toute la loyauté de celte conduite, voici venir une in struction donnée par M. Visser, administrateur des douanes hollandaises. Elle est datée de La Haie, 36 novembre.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1830 | | pagina 2