4.-Ce bon sera payable aux communes le ier juillet 1331 Ayant appris que quelques habitans de ce pays peusent que par suite de la levée du blocus décidée par résolution royale du 25 de ce irçois il y a plus de liberté dans les communications entre les provinces soulevées et celles du nord l'administrateur soussigné se hâte, ce dûment autoriséde faire côn- qaitre aux intéressés qu'il ne résulte pulle- meut de la susdite résolution un changement dans les dispositions des résolution antérieu- res, et notammentdaus l'arrêté du 20 dernier, qui défend le transport dps marchandises al- v lant dans les provinces soulevées, ou eu pio- venant. Les envoyds des cinq puissance qui se sont interposées entre nous et les Hollandais, s'at- tendaient-ils tant de perfidie dans l'interpré tation des conditions qu'ils se chargeaient de faire accepter au roi Guillaume après nous les avoir proposées comme lui M. Cartwright est parti pour La Haie, afin d'avoir le dernier mot touchant cette conduite de notre ci-devant roi. A la bonne heufe; MAI. Cartwright et Ëresson ne sont pas seulement intéressés obtenir personnellement dps expli cations ce Sujet mais le commerce de toute l'Europe, et celui de l'Angleterre et particu lier, ne doit pas permettre une pareille viola tion de la bonne foi et des principes du droit des gens. Si cependant M. Cartwright n'obtenaq pas sur le champ que l'on prit La Haie des mesu res pour la libre navigation de l'Escautnoqs conseillons au gouvernement provisoire non seulement de suspendre,comme il l'a déjà fai( toutes les négociations pour l'armistice, mais dp les déclarer rompues. Notre diplomatie naissante a euselon nous, le tort grave de ne pas assez se dçlîer d'un eq- nçmi que nous avions cependant qppris con naître par quiuze aus de perficjes tromperies çt d'un extrême audace se jouer des lois. Avec un pareil ennemi la question de l'Es caut n'aurait jamais dû être laissée sa solu tion naturelle. C'était la première question,la question vitable qu'il fallait traiter, avant de négocier sur le reste. La Flaudre Zélandaisc aussi devait être occu pée par nous, avant tout armistice. C'était là qu'il fallait pousser nos braves volontaires. C'était sur ce point que devait se fixer toute l'attention de notre gouvernement. Mais peut être en est il temps encore. Qp'en deux jours M. Cartwright nous ait annoncé çe qu'on veut ou ce qu'on De veut pas L^ Haie. 8i l'Escaut n'est pas libre, que la guerre recom mence l'instant j qu'elle soil poussée avec vigueur sur la rive gauche de l'Escau^et dans le Rrabanl septentrional. On sait ce que peu vent nos volonlaiies et de quel esprit sont ani més les habitans du territoire que nous conseil lons d'envahir. Point de quartiers d'hiver avant d'avoir assuré ces derniers succès nos armes. Nos soldats sont bien disposés nos administrateurs seuls, paraissent redouter l'activité. Qu'ils son gent cependant la responsabilité qui pèse sur eux si pçps. pouvons les accuser un jour d'a voir compromis la prospérité de la Belgique par leurs lenteurs, et leur trop de conliance daus les événemens. S'il faut des exemple pour stimuler leur pa ressa, nous leur citerons celui de ce brave ma réchal Sonltqui se trouve son ministère des quatre heures du matin. Nous le répétons encoreune grande res ponsabilité pèse sur la tête de nos. hommes d'état et il. me suflit pas, pour en éviter les conséquencesde proclamer solennellement qu'on s'y soumet. Si des fautes ont été commises on se les fait excuser en les réparant promptemeul. Toute la politique de notre gouveinemeul peut se résou dre aujourd'hui en ces deux tenues: Ayons 3 la liberté de l'Escautou recommençons la guerre contre les Hollandais. Les dillicultés l'extérieur ne sont rien côté de ce point principal. Le nouveau ministèr e anglais et l'altitude de la France nous permet tent de vider sans désemparer Eotte querelle avec la Hollande. gouvernement provisoire de la belgique* Comité central. Le comité centralvu l'urgence de procu rer des chevaux l'arméeet considéraut que le défaut de cavalerie peut compromettre le seryice militaire arrête Art. if. Chaque commune amènera deux chevaux au chef-lieu de sou arrondissement. 2. A cet elïet l'autorité communale requerra des habitans les chevaux qui réunissent les conditions propres la cavalerie et l'artille rie parmi lesquels elle choisira au moins les deux meilleurs et les conduira au chef-lieu susdit. 3. Un délégué du gouvernement assisté du bourgmestre et d'un artiste vétérinaire en achètera un nombre peu près égal celui des communes de l'arrondissement et les paiera auxdites communes moyennant un bon sur l'agent de la banque. 5. Néanmoins les communes paieront comp tant aux vendeurs qui le requerraient le prix des chevaux qui leur aurout été achetés par le gouvernement. 6. Dans les communes où il n'y a point de fond? disponibles ce prix sera répai ti eqtre les notables les plus imposés, et les fonds ainsi avancés çqmpteront aux notables eD déduction de leur contribution pour 1831 7. Dans le cas où une commune ne pourrait fournir un cheval propre au service de l'artil lerie et de la cavalerie il y sera pourvu par l'achat d'un cheval dans une autre commune du même arrondissement aux frqis de la pre mière. - Suivent les signatures. GARDE CIVIQUE. Le comité centralarrête Art. if. Sont exclus de. la garde civique ceux qui ont été condamnés des peines afflic- tives ou infamantes, et les vagabonds ou gens sans aveu déclarés tels par jugemens. 2. Les oûiciers du parquet signaleront aux autorités locales les individus qui se trouvent dans celte catégorie, afin qu'ils ne s'introdui sent pas dans les rangs de la garde civique. 3. Les chefs des comités de l'intérieur et de la justice sont chargés de l'exécution du pré sent arrêté. - Bruxellesle 13 novembre 183o, SignéA. Genuebien comte Félix de Méroije Ch. Rogier. Le secrétaire: signé J. Vandekhnden. Soit le présent arrêté publié et afliché dans toutes les villes et communes de la province du Brabanl méridional. Bruxelles, le 3o novembre t83o. Anvers 3 décembre. Le gouverneur militaire de la province a reçu la lettre suivante du commandant de l'es cadre hollandaise devant Anvers A bord de la corvette de S. M. la, Comète, en rade du port d'Anvers, le 3 décembre i83o. Je préviens votre seigneurie que je suis au torisé par S. Exc. le baron Chassé comraan- mandant la citadelle d'Anvers et la force na vale devant la ville laisser partir pour la mer pendant l'armistice les navires de com merce qui sont dans les bassins. - J'ai l'hon neur etc. Le capitaine-lieutenant comman- mandant les forces navales de vant AnversYV.-G. Koopman. Ainsi la navigation est provisoire meut ré tablie. Il est déjà arrivé un navire de Flessin- gue ayant bord des capitaines de «03 vais seaux marchands. Ce matin un grand nombre de jiiloies sont partis et moins de venis contraires, on attend des arrivages pour demain. - Le pjeit belge den Arendcapitaine Bunemeyérallant d'Anvers Londres a ta- 7 lonné sur un bancet après avoir perdu ancre et câble est entré par assistance YVhitsable, le 29 novembre. - Malgré le blocus des ports de la Belgi que ceux de la Hollande n'ont pas reçu plus d'arrivages. Ils ont reçu une vingtaine de char- gemens de cliaibous depuis le 22 novembre, venant de Newcastle f uu seul navire est ar rivé de Batavia. 11 est remarquable que la plus grande par tie des navires quiraison du blocus ont changé de destination ont préféré les ports anglais ceux de la Hollande. Journal Anvers. - Nous n'avons aucuue uouvelle de Flessin- gue aujourd'hui (2) et l'on attend demain je$ premiers bâtimetis de notre (lotte marchande. Ou croit que M. Ellermau se rendre La Haie d'où cet estimable et zélé négociant ira Londres s'il est nécessaire. MM. Cartwright et Bresson sç sont égale ment rendus La Haie. Il paraît toujours que tout en levant Je blo cus, la Hollaude maintien sou arrêté du 20, qui defend le transport des marchandises des pior viuces restées fidèles, pour les province? squ7 levées. Dans l'esprit de ce dernier arrêté la partie de l'Escaut qui coule entre les deux ri ves hollandaises serait considérée comme ter ritoire hollandais. Voici maintenant un extrait plus étendu des instructions données par l'administrateur des douanes hollandaises Ayant appris que quelques habitans de ce pays pensent que par suite de la levée du blo cus, décidée par résolution royale du 25 de ce moins, il y a plus liberté daus les communica tions entre les provinces soulevées et celles du nordl'administrateur soussigné se hâtece dûment autorisé, de faire connaître aux inté ressés qu'il ne résulte nullement de la susdite résolution un changement dans les dispositions des résolutions antérieures, et notamment dans l'arrêté du 28 dernier, qui défend le transport des marchandises allant dans les provinces sou levées, eu en provenant. (Idem.) - Le roi de Hollande a retiré tout l'or qui était Reposé en Angleterre sous sou nom. De puis deux mois environil est parti pour la Hollande quatre convois eu or le premier, de 900,000 Qucesj le deuxième, de 558,000; le troisièmede 400»000 et quatrième de 863,ooo onces. Ou assure que Guillaume Nas sau a mis la disposition de la Prusse et de la Russie 60,000,000 de florins, précédemment amassés par ses vexations et son avarice. Journal de Paris. ANGLETERRE. Londres4 décembre. On paraît croire fermement en France que la Russie, la Prusse et l'Autriche ont pris la ré solution d'intervenir pour rétablir la maison de Nassau en Belgique. Le gouvernement (tançais, dans son désir sincère de maintenir la paix s'est efforcé par ses conseils de détourner les Belges de voter l'exclusion perpétuelle de la famille d'Orange, ou tout au moins de les dé cider ajourner ce vole, parce qu'il regardait comme certain que l'exclusion serait suivie d'uue déclaration hostile de la part des grandes

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Le Propagateur (1818-1871) | 1830 | | pagina 3