Annonces.
constances, ce qui a porté M. Merilhougarde
des sceaux prendre la parole.
Des discussions de la même nature ont encore
eu lieu dans la séance du 3o: Voici ce qui a été
dit par les ministres:
M. le général Lamarque. demande au mi
nistère quelques explications sur les limites de
la Belgique.
Le ministre des affaires étrangères répond
que celle question n'est pas encore mûre. On
lui permettra cet égard de garder le silence.
Ou a parle, ajoute- t-il, de la facilité avec la
quelle nous pourrions aujourd'hui nous ad
joindre la Belgique. Sans doute, rien n'est plus
facile qued'entieren Belgique: mais pense-l-on
que c'est là une question de paix et de guerre?
Souge-t-on que ce serait susciter eu Europe
une conflagration générale
Les conférences sont ouvertes Londres
l'égard de la Belgique. La Belgique elle-même
les a désirées; déjà elle en recueille les fiuits.
Quelques diflicullés se sont élevées sur l'ouver
ture de l'Escaut. La France n'abandonnera ja
mais les questions de cette nature: la libre na
vigation des fleuves est un des princiqes que la
France professe et qu'elle s'aura faire respecter.
A une réplique de M. Mauguin sur le même
sujet, le président du conseil dit que l'esprit
de conquête ne dirige pas le ministère, et que
si ce qu'il pense cet égard n'est pas l'opinion
de la France, il se regarde comme indigne de
la gouveiner. Aux centres: très-bien, très-
bien!
- Le miristre de l'intérieur a ensuite donné
communication du projet de loi électorale; d'a-
pràs celle-ci le nombre d'électeurs serait porté
310,000.
Correspondance particulière.
Unepersonne qui a vu dimanche(35 décem
bre les 4 ministres, détenus alors Vincennes
et qui sont partis hier pour le foi t de llam
raconte qu'il s'étaient assez promplement fa
miliarisés avec l'idée de leur peine, 1a perpé
tuité de laquelle ils ajoutaient d'ailleurs peu de
foi. AI. de Peyrounel exprimait toui bas son
contentement, de n'avoir pas été confondu
avec AL de Polignac. Celui-ci, en demandant
des nouvelles de la Pologne prétendait on ne
saisit pas trop par quel enchaînement d'idées
que la révolution de Varsovie devait infaillible
ment le ramener aux affaires. Les ex-mi-
uistres des affaires étrangères de l'intérieur et
de l'instruction publique ne paraissent se plain
dre que d'une chose la nécessité de vivre avec
M. de Chantelauze dont le caractère devenait
plus aigre et plus insociable de jour en jour.
ANGLETERRE.
Londres 3 Janvier.
Un ordre du conseil privé vient d'être publié
concernant la levée des milices dans toute l'é
tendue du royaume. Ces milices doivent s'éle
ver environ 5o,ooo hommes. Le recrutement
pour les régimeus de ligne se poursuit avec
Activité.
- Les réunions populaires pour voter des pé
titions aux deux chambres, en faveur de la ré
forme parlementairedeviennent de pius en
plus fréquentes en Ecosse.
- On écrit de Manchester que la ville était
tout en alarme, par suite d'un rassemblement
immense (évalué 100,000 individus) d'ou
vriers sans emploi on qui refusent de travailler,
et dont l'objet est d'obtenir une augmentation
de leurs salaires; car, dire vrai, il ne manque
pas d'ouvrage, mais les fabricaus sont hors
d'étal d'accorder les prix, plus élevés qu'ou
leur demande.
M. O'Gonnell, dit le Courrier, a imaginé
un nouveau plan d'agitation il a proposé la
formation de ciubs d'élection dans toute l'Ir
lande le club central sera établi Dublin et
enverra des délégués, pour former des clubs
ans chaque comité.
3
Le Courrier ayant nie que le ministère ac
tuel ait offert une place AI. O'Connell,celui-ci
a, dans uueassemblée a Dublin, déclaré qu'il
était prêt nommer la persoune qui lui avait
fait unesemblable proposition.
- Le dimanche 19 de ce mois, dans la mati
née,-M. Françis Burdett avait pris une place
daDS la diligence pour se rendre en ville; com
me la voiture passait dans un village, un habi
tant observa que le célèbre voyageur avait
perdu son chapeau, et se tenait encore au garde-
fous en fer. Croyant qu'il s'était trouvé mal, il
luvita le cocher arrêter, ce que le cocher fil
l'instant. Trouvant M. Burdett sans sentiment,
le conducteur le porta avec l'aide des per
sonnes présentes, dans un cabaret où il expira
quelques minutes après. Il paraissait être en par
faite santé lorsqu'il monta sur la diligence.
Telle a été la fin de ce courageux défenseur
des libertés de son pays de ce fameux mem
bre du parlement qui a toujours siégé sur le
banc de l'opposition.
RUSSIE.
Pétersbourg18 décembre.
L'empereur, par ukase du 18 de ce mois,
conféré au feld-maréchal comte Diebilsch-Sa-
balkanski, le commandement en chef de l'armée
active rassemblée sur la frontière occidentale de
l'empire et composée du corps détaché de la
garde, de celui des grenadiers, des iereta»
corps d'infanteriedes 3et 5e corps de cava
lerie de réserve et du corps détaché lithuanien.
Le général d'infanterie, adjudant-commandant
Toll, est nommé chef d'étal-major-général de
l'armée active. S. M.-e déglaré les gouverne-
mens de Grodno, YVitna, Minski, Podolie et
Volhynie, ainsi que la province de Bialyslock,
eu état de guerre et subordonnés au comman
dant eu chef de l'armée active.
POLOGNE.
Varsovie s3 décembre.
La gazette de Varsovie contient, sur la sé-
aDce extraordinaire du 30 de ce mois, ce qui
suit: La démission de ses fonctions donnée le
18 au soir par le dictateurengagea les repré-
sentans du peuple se réunir dès le 30 en séance
extraordinairesans attendre lejour fixé pour
l'ouverture de la dièteafin de ne pas laisser ls
gouvernement sans direction suprême, ni l'ar
mée sans chef. Le maréchal y annonça que le
général Cblopicki s'était déclaré disposé re
prendre la dictature, certaines conditions, sur
lesquelles 011 était déjà d'accord. Le secrétaire
donna ensuite lecture d'uu projet d'ordonuauce
ce sujet.
Ces conditions sont entre autres, que le dic
tateur n'encourt aucune responsabilité; que son
pouvoir cesse du moment qu'il donne lui-même
sa démissiou ou dès que la députation de la diète
nomme un autre généralissime, pour l'armée,
en remplacement du dictateur,et que ie nouveau
chef aura pris le commandement en chef. Cette
députation se composera du président du sénat
et de deux sénateurs nommés par lui; du maré
chal de la diète et de trois membres de celles-ci.
En cas de décès du dictateur ou de cessation de
son pouvoir, la diète remplit ses fonctions, dès
que la moitié de ses membres se trouvent ras
semblés. Le dictateur nomme les membres du
gouvernement son choixImmédiatement après
la promulgation du présent décret, la diète se
proroge et pendant toute la durée de la dicta
ture elle ne peut se rassembler qu'ensuite de
convocation du dictateur.
Après quelques discussions, le projeta été
adopté par uue majorité de 108 voix contre une
seule.
Les deux chambres se réunirent 8 heures
du soir; le dictateur s'y présenta et reçutdu
consentement unanime des membres, des mains
du présidentl'ordonnance de son investiture.
Après que le dictateur se fut retiré, le président
du sénat déclara les deux chambre)» closes]; mais
qu'avant de se séparer un comité élu dans sou
sein s'occuperait de la rédaction d'un manifeste
dans lequel la révolution que les représentais
de la nation ont déjà reconnue, serait exposée
dans ses principes aux yeux de l'Europe.
Ensuite de sa réacceptatiou de la dictature,
la général Chlopicki a adressé la nation polo
naise une proclamation dans laquelle il dévelop
pe les motifs qui l'y ont engagé.
Par ordonnance, datée du 21le dictateur a
arrêté qu'en remplacement du gouvernement
provisoire qui se trouve dissous, il nomme un
conseil national chargésous la direciiou du
dictateur, de l'administration suprême de l'état.
Ce conseil est chargé de la gestion des finances,
de l'exécution des ordonnances du dictateur
concernant l'augmentation du nombre de trou
pes et de l'équipement de l'armée, de l'appro
visionnement de vivres pour le peuple et l'ar
mée, de la surveillance sur la sûreté publique,
sur la justicesur la propagation de l'esprit
national, et la pureté de l'opinion publique. Ce
conseil secomposedu piiuce Adam Czartoryski,
président du sénat; du comte Wladisdas Os-
trowski, maréchal de la diéle;du prince Rad-
ziwill, sénateur; Léon Dembtowskisénateur
Barzykowski, député, et un secrelaire-gcnéral.
Le dictateur a décliné l'acceptation d'une
pension de 200,000 florins, qui lui avait été
offerte par le gouvernement provisoire: il n'a
accepté qu'une demeure et des vivres, pour lui
et sou état-major, aux frais de l'état.
On continue activement les travaux oedéfeusa
de la ville, notammeui du faubourg de Praga.
M. Vincent Niemoiewski a fait insérer ce qui
suit dans nos feuilles: «Les couleurs polonaises
sont le blanc et le rougenos armoiiies consis
tant en un aigle blanc sur un champ rouge. Ainsi
il paraît que la cocarde ualiotiale scia ces
couleurs.
192. Maendag den 3i January i83i, ten 9
nreri's mongetis, in de gewoone zitlingskamer
vâti het bestuer der Burgerlyke Godshuizeii
binnen Ypre, in het Belle-Godshuisin de
Rysselstraet, zal men openbaerlyk vcrpachten,
voor negen jaeren in te gaen den eersteu octo-
bèr i83i,de landgoederen liieronder opgege-
Yen enaendezelfde Godshuizen toebehoorende.
Sint-Jans nevens Ypre.
Lot 1. - Achtien roeden, 3g eilen bebouw-
den grond gebruikt door Jacobus Seghers.
Lot 2. - Vier-en-zeventig roeden, 87 ellen
bebouwden grond gebruikt door Petrus van
den Broucke.
Lot 3. - Zeventien roeden 5 ellen bebouw
den grond, gebruikt door Pieter Seys op
Sint-Nicolais.
Voormezeele.
Lot 4. - Een bunder, 45 roeden, 11 ellen
zaeiland, gebruikt door François PU.
Lot 5. - Een bunder, 46 roeden, 90 ellen
zaeiland en bosch gebruikt dnor M. Joanncs
Behaghel-de Limon te Ypre.
Sint- Pieters nevens Ypre.
Lot 6. Een bunder, 5g roeden, 20 ellen
vetteweîde, gebruikt door Philippe Brion t
le Ypre
Lot 7. - Een bunder, 76 roeden, 69 ellen
vette weide, gebruikt door Lodewyk- Joseph
van Aile y ne s te Ypre.
Zillebeke.
Lot 8. - Twee en twintig roeden, 5 ellen
zaeilaud gebruikt door de weduwe van Jo
seph Dervaux.
Lot 9. - Eene hofslede gelieeten den Potie-
pel, groot 18 buDilers 85 roedenlaellsu,