Fermeture Belgique. W* 1*96. XI Awik. L'ABONNEMENT au jchjrxal IIYPRES fctj poùrlayiÙieift son àrrbrxiissettcht, H. *-yS) P.-B., par trimestre; et 5 il., pour toute la Belgique franc déport, -ar la poste. INSERTIONS. Prix 5 Cents par ligne; et toutes cel les en dessous de .g lignes te paient Hfo cents. f&0 t n r.lrnwrnr r, r- - -, Samedi., 8 Janvier, t$5i. UVERTURE «TES DE LA VILLE. 16 Janvier, 6 i/a h. 11ES pORTES DE LA VILLL, Du i au »6 Janvier,4 Lettre*. I' t? oùlujiic J JOURNAL D YPRES, uDiCUXlfcO Cl 3 L ûtiXti Y près 8 Janvier. K}»Nous venons d'apprendre, d'une manière tei laine que dans les diveises attaques qui déjà ont etVïjwp autour de la foitei esse de Maes.'ncbl, M. J.-D. u4ntonyd'Ypres, ca pitaine-adjudant-tnajor du i" bal«Q du éoift d'éclaireuis aux ordres de M. le général Mel- linels'est particulièrement distingué, en com- .S imitant ia tète de son bataillon. Ce jeune offi cier a donné des preuves d'un courage au 'i dessus de tout éloge Nous nous empressons de payer cet hommage mérité l'uu des braves Belges volontaires qui ont su conquérir ou défendre notre indèpendauce nationale. - Quaud les puissances reconnurent ia revo it lution belge et sanctionnèrent de leur adhésion l'indépendance conquise par ce peuple, elles le firent sans imposer d'autre conditions que l'ar mistice: liberté pleine et entière fut solennelle ment reconnue aux Belges de faire leur gré une constitution, et de choisir un souverain leur couveuance; c'était justice et devoir. Maintenant ou parle de négociations d'ar- raugemeus secrets, de combinaisons mystérieu ses entamées entre le comité diplomatique de Bruxelles et les autres cabinets pour donner un roi la Belgique. On a même dit que l'affaire était conclue on a désigné les personnages par leur nom, le prince de Saxe-Gobourg et la princesse Marie de France. Si le fait est vrai, il mérite d'être relevé avec blâme. Diplomates belges et étrangers, tous sont coupables, les uns pour apporter leurs exigen ces là ou ils avaient promis complète liberté de choix les autres pour usurper les droits du congrès national et du peuple, pour prendre des engagemens auxquels la nation ne les a pas autorisés, pour permettre au delà de leur mis- sion et de leur caractère, enfin pour se faire les arrangeurs d'une élection et d'un mariage sur lesquels la nation belge est loin de fonder ses espérances. Telle est doncdans l'opinion de tousla si tuation du comité diplomatique belge; il a outre passé ses pouvoirs, et entre pris uue négocia tion malheureuse. Voyexcomme Bruxelles, Anvers, Gand et partout, on repousse de concert ci avec force le roi qui viendrait d'Anglètetie. D aiileuisce n'est pas uu allié naturel que ce prince pro testant; ni lui, ni les sielis ni le peuple d'où il sort, n'excitent en Belgique de sympathie; et les intérêts matériels du pays De trouveraient pas, sous la haute main de l'Angleterre, un dé veloppement assez laige. Sur celle question de la royauté, les partis en Btlgique commencent se dessiner: d'abord cette combinaison d'un roi anglais,combinaison sans appui populaire: puis le projet de réunion la France; il a de nombreux partisans dans les provinces du Hainaul, de Mamur, de Liège, Verviers, Gand ce so U les propriétaires des mines, Forges et houillières, et leurs ou- viieis. Enfin or« trouve des orangistes qui croient que le rappel d'un membie de la famille des Nassau est la seule ressource pour lermiuer ia révolution et ramener l'industiie., La Belgique sera-t-elle française, anglaise ou hollandaise? et d'où lui viendra son roi; ou plutôt dans quel pays le choisira-t-elle? Lecongiès nationalseula le droit de décider; le peuple belge ne croira que lui, et ne connaî tra que l'homme élu avec indépendance. Le comité diplomatique n'y peut rien; car c'est une affaire de discussion et de scrutin comme tous les autres articles de la constitution. Le conseil diplomatique, dans ses relations avec les cabinets élrangeis, peut au plus ofïrir des candidatures; mais traiter de la couronne, la promettre, ce serait faute grave, atteinte portée l'indépendance du peuple et au pouvoir de ses représeutaus. Le Temps. - Le gouvernement anglais paraît résolu appeler sous les armes les milices des trois royaumes. 11 aurait ainsi sa disposition une foi ce permanente de plus de too,ooo fantassins, sans compter ia troupes de ligue. - Le Courrier anglais donne la prophétie suivaule de lord Ëytoti, eciile de sa matin dans sou journal, la date du i3 janvier 1821 a Les souverains veulent faire la guerre aux «peuples, et il paraît certain qu'ils forment une ligue dans ce but. Eh bieu, tant mieux! ils finiront par être battus. Le temps des rois va passer il coûtera beaucoup de sang et de laitues; mais, en définitive, les peuples res- teront vainqueurs. Je ne vivrai point assez m pour voir ces grauds événemens, mais je les pi vois - On nous écrit d'Alger que la plus grande partie de l'armée d'occupation est subitement rappelée en France. Le généial Clausel lui- même ét riiileudaul en chef vont abandonner la colonie où il ne restera plus qu'uoe garuisou de 4 5,oOO hommes, composée de ce qui rest« des i5«, ao«, 3b' ét 3o* légimens de ligne. t)<» doit concentrer Ce peu de troupes dans Àlgef, et retirer, pour ia seconde fois, la garnison éùtoyèe Oran, et celle laissée Médéah. L'ordre dît rappel y a été apporté par un aido de camp du ministre de la guerre venu sut le br'^. de l'état le Dassas. {Sémaphore.) - Mercredila garnison de Maèsirichl a poussé onê nouvelle reconnaissance jusqu'au, village de Scharn. Les 184 cuirassiers du ma jor Nvpeis formaient l'avant-garde. Au moment où ils arrivèrent rentrée du village uh bou let parti d'une batterie de Meliittel, établie prés de la route de Meêrssèû, emporta cinq hommes. Les Hollandais en furent tellement déconcertés qu'ils n'eurent rien de plus piessé que de rega gner leurs retranchemens. Dé retour dans ia ville, le major Nypels, mécontent de tre qu'on le forçait journellement exposer ses hommes desemblables rencontres, eut une violente que relle avec le général Dibbits, la suite de la*- quelle le major fut consigné dans la caserne. Pour élever la batterie dont nous Venons de parler, les Belges ont eu recours une ruse qui leur avait déjà réussi Tirlemont Au moyen de quatre ou de cinq pots beurre dont la bou che était tournée vers les remparts, ils établi rent une fause batterie, sur laquelle les cauohs de la ville ne Cessèrent de tirer. Ainsi masques et protégés contre le feu de l'ennemi, ils élevè- reut tranquillement Une batterie de six pièces, que tous les boulets des Hollandais ne parvien dront pas démonter. Dans la nuit du vendredi au samedi, une rixe très-vive a eu lieu entre les troupes qui compo sent la garnison de Maestricht. La fusillade <1 duré près d'une demi-heure. Le général Melii net crut probablement que les bourgeois Su battaient contre les troupes, et, pour annoncer sa préseriCeel soutenir le courage des bourgeons, il lit lancer quelques obus dans la ville qui n'ont fait aucun mal parce qu'ils n'étaient point chargés. Mais la chùïe de ces projectiles pro duisit un effet tout contraire celui que le gé néral s'en était promis. Elle fil cesser la fusilla de, et rallia les troupes autour de leurs chefs contre le danger commun. Un officier de l'armée belge, écrit de Fthimps (une lieue et demie de Maestricht la date Ou 2 janvier: tt II est deux heures du matin. De tous les environs j'entends le tocsin et la géné rale; comme je suis de garde j'envoie éeà pa trouilles dans tous les sens et a 'apprends riew

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Le Propagateur (1818-1871) | 1831 | | pagina 1