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ff® 1197. XIV-» A*xtt.
L'ABONNEMENT
aw
JOURNAL DÎPEBS
Est, pour la ville et son arrondissement,
1-75, P.-B., par trimestre; et 3 il.,
sur toute la Belgique Franc déport,
Lar la poste.
INSERTIONS.
Pris 8 cents par" ligne-, et toutes cel
les en dessous de 7 lignes se paient
cents.
Mkrcr. ra Janvier, i95|«
OUVERTURE
;.S POBTF,S DE LA VILL*.
iG Janvier, ij* k.
METURE
DES PORTES DE LA VILES.
Du I au 16 Janvier, k k heures.
JOIRKAI. K'ÏPBES.
^PofitlLjUO iciaite» eu. t/Latawcxf.
nous veillerons sur elle; rsous lui garantissons
sou inviolabilité que lui faut-ii de plus? Al
liance avec nous, voilà ce qu'elle doit souhai
ter mais non pas une léunioa qui la rendrait
dépendante.
Celle réunion serait le signal d'une scission
entre les provinces belges ce serait la ruiue de
ieurglorieuse révolution.
- Au sujet du vœu émis par quelques péti
tionnai! es pour la réunion de la Belgique la
Frauce, le Politique contient des réflexions
dont nous es trayons çe qui suit:
.Remettre la Belgique entre les mains de la
France, serait remettre o lle-cien possession d'à-
vantageS commerciaux et industriels qui fernîeio.
trembler l'Angleterre; sous le rapport maritime,
la meilie en possession du meilleur port qu'of
fre la partie occidentale et du Nord de ce royau
me, ce serait fournir un abri ses flottes, et un
poste avancé contre le Nord du continent.
Toutes les puissances sont intéressées au main
tien de la Belgique comme barrière, et c'est
celte nécessité de position que la Belgique a dû
ces jours derniers la reconnaissance des cinq
grandes puissances^
Une guerre éclaterait infalliblementau signal
de cette léutiion; nous le sentons tous, nous
apprécions les conséquences de cet acte .impru
dent; aux .horreurs d'une guerre générale, nous
aurions ajouter les excès d'une guerre civile
Ne cherchons donc pas une léuniou la
France; la Frauce, comme grand éialaura
toujours moins de liberté que nous; que l'ou
compare sa charte réformée avec notre, consti
tution Ses institutions provinciales et commu
nales n'acquerront jamais la perfection des nô
tres, un grand état a besoin de centralisation.
Cependant nous nous administrerons nous-mê
mes, les trois quarts de tros impôts ne s'englou
tiront pas dans la capitale; nos routes, nos ca
naux se multiplieront; les sources de notre
prospérité sans cesse croissante, seront le seul
objet de notre luxe, de notre consommation
publique. Nous n'aurons pas refaire toutes les
routes de la France, les multiplier, recon
struire ses forteresses délabrées, ajouter la
magnificence de sa capitale nos capitaux, con
sommés bourgeoisement chez nous, feront vivre
une classe moyenne nombreuse; nous commer
cerons avec l'Allemagne, même avec la Hollau-
de.et la France qui peut adopter tant de nos
produits, qui en a tant d'autres nous livrer,
sera pour qous une nation remplie de syrapa-
BELGIQUE.
Y près /s janvier.
Dimanche derniervers 4 heures du
matinest partie, de dos murs, pour l'armée,
une compagnie de canonnieisau grand corn-
Elet. Ou a remarqué la beauté des hommes.
a noble impatience qui les animaitétait vi
able.
- Le même jourdaus l'après-dîneesont
irtis d'ici'des effets bagages etc.dé-
lissés par les Hollandaisexpulsés ou prisoo-
rs de guerre effets que l'hospitalité et la
nérosité belges avaient recueillisune
Epoque où l'effervescence populaireportée
son combleeût pu méconnaître peut-être
es deux traits caractér isliques de l'esprit na
tional l'hospitalité et la générosité.
- La Société Philharmonique Rbéto-
iique a donné dimanche 9un concert
iu bénéfice de la classe nécessiteuse. En ren
iant compté de ces actes de philanthropie et
le .bietrfaisancee on éprouvé le regret de ne
ras les voir se renouveler plus souvent 11 ap-
lartient aux arts de donner l'exemple eu toute
those.
- Le Temps, après avoir dit que dans plu
sieurs endroits de la Belgiqueon a pétitionné
pour la réunion la France, ajoute:
«t Ces démarches sont imprudentes et inuti-
iles; car libre ces provinces de vouloir se don-
loerà la France, niais la Frauce, avec son sys-
gtème arrêté de modération, ne voudra pas les
accueillir. Sous doute il se peut qu'une guerre
s'allume en Europe, que la Belgique en soit la
jcause;le résultat de cette guerre amènera peut-
êtrepar la force des choses, celte réuniou.
.Mais maintenanten état de paix et dans la
I Volonté où nous sommes de la conserver, et de
j lie donner ombragea l'Europe envieuse par au-
cune ambition téméraire dans ce moment de
1 réserve et de sages mesures vouloir que trous
irompions en visière toute l'Europe, que
nous démentions brusquement nos promesses
pacifiques de non intervention c'est ue pas
j nous comprendre.
Ces pétitions ont quelque poids mais ce
j que nous coûterait l'acquisition du pays, et
surtout sa conservation vaudrait la peine d'y
I refléchir deux fois avant de déclarer ces pro-
vincesdépariemens de notre empire.
c La Belgique a conquis son indépendance;
fu'slle la garde: non» qui l'avons rseoenue
tîiie, et unie la Belgique par tous les lient
d'une véritable communauté.
Nous n'aurons pas celle nuée d'employés,
hommes capables pour avoir été intrigaus, dé-
nigian tout dans notre pays qu'ils exploite
raient écume d'une nation généreuse, prêts i
dévorer la substance de tout un pays, a l'ad
ministrer depuis les rangs les plus infimes jus
qu'aux postes les plus élevés.
- Le petite-vérole règne fortement Gaod et
y exerce beaucoup de ravages.
- Le roi de Hollaude vient de commander
3oo pièces de canons, la fonderie de Li ver pool#
Cette nouvelle a été communiquée une maison
de commerce de celte ville. G. d'envers.)
- M. Ernst a donné sa démission de membre
du congrès; on assure que M. le baron Joseph
d'Hooghyoxst est sur le point d'agir de même.
- Oq annonce la prochaine démission de M.
Coppinde ses fonctions de gouverneur du
Biabanl méridional.
- Le Journal du Commerce d'envers con
tient une projet de pétition eu laveur du priace
d'Orange, qui est soumise la signature des
Anversqis.
Le 6 un autre journal en contenait une autre
relative au même objet, pour la ville de Gand.
- Malgré la grande influence de certaine*
sommités commerciales sur les populations du
Butinage, leurs intrigues et leurs sollicitation*
n'ont pu encore enfanter une manifestatation
tain sort peu respectable de l'opinion en leur
faveur. Les pensées généreuses de patrie et d'iu-
dépeudance ont trouvé partout des échos et le*
vrais patriotes commencent lever la tête pour
protester contre les menées de quelques intri-
gans. Partout le bon sens du peuple fait justice
des vaines déclamations dicrées par l'intérêt
particulier qu'on voudrait faire passer pour de
l'intérêt géueial. Observ. du Hainaut.
- Les partisans d'une réunion la France ont
fait souuer bien haut l'iutérct des marchands de
charbon et de la population si nombreuse du
Bormage, qui, selon eux, ne voyait de salut
que daus celte réuuiou. Comment donc se fait-il
que la pétition qui a circule pendant huit jour*
daus la commune de Jemmapes, une des plus
fortes du Boriuage, n'a pu recueillir que 45
signatures?
- La France continue avec activité ses pré
paratifs de défense. On assure que l'organisation
de plusieurs corps d'armée desiinés couvrir
nos fioutières aux Pyrénées, aux Alpes; en
Flandre, sur le Rhin et la Moselle, *td'«rj«