pyiuee mjaeurçil y aurait alors trois régens. La section Centrale n'a pas admis la proposition d'adjoindre plusieurs de ses membres au comité diplomatique, mais admis la mission Londres et Paris, i L'orateur s'arrête un moment. On se parle dans les tribunes. Silence dans l'assem- b!ee. Eu conséquence, elle vous propose l'é lection de quatre commissaires qui se tendront Londres et Parispour traiter tout ce qui est relatif au chois du clicf de létal, au terri toire, aux alliances, aux intérêts du pays. La section centraleprésidée par le président du congrès, entrera en relation direc.eavee le co mité diplomatique. JM. Forgeur demande que ce rapport ne soit discuté qu'après qu'il arua été imprimé et dis tribué aux membres. M. de Robau/x La majoiité s'est prononcée pour une monaicliie constitutionnelle; c'est un nouvel essaic'est une Iransiliou. Quoi qu'on dise des républicains, ils se feroul un devoir de respecter les lois et la constitution. Grand nom bre de Belges, vu la conformité de nos mœurs avec celles des Français, demandent notre ré union la France, beaucoup d'autre demandent l'indépendance. Le désir d'être indépendans leur fait beaucoup d'honueilï, mais ce désir ra- tisfail on pourrait appeler un prince français. C'est le seul moyen de nous frayer des débou- Ïihés nour notre commerce, débouchés dont tous avons besoin pour marcher avec la France 'un pas ég^ldaiis la carrière de la civilisation. Le provisoire t;ous tue. Ce choix délivrera uns gouvernailsd'uu fardeau que lout le monde re connaît être trop lourd pour eux, et fera cesser a peur qu'ils nous iuspirent pour les républi- :ains, anarchistes, orangistes et Français. Avec e pareilles craintes, on obtiendra des lois de uspects et chaque parti décimera l'autre tour our. Si pareil régime pourvait surgir, je quit- erais la(représeniatiori parce que je hais l'anar- hie. Il est essentiel de pourvoir sans délai l'élection d'un chef, c'est le vœu du peuple.il aut y accéder. M. Ch Rogier: Si l'on veut envoyer des ommissaires Paris ou Londres, on ne peut 'ifFérer: il est impossible que les envoyés du ouvernemeut provisoire Londres continuent ur mission, car il peuvent agir dans un sens unitaire aux vœux du congrès. La nouvelle de olre décision y sera bientôt arrivée; on dou- a alors de leurs pouvoirs. M. Deslouvelles Le gouvernement provi- irea pu commettre des fautes, mais elles sont cbetées par d'émiuesservices. M. de Robaulx ^ous a reportés au temps de la convention; avons-nous cet espiit qui établissait des écha- fauds en permanence la justice est debout et environnée de considération. Ne nous laissons pas intimider. Si l'on nous accuse de lenteur, nos procès-verbaux sont là. Il s'agit moins de donner .des lois que de donner de bonnes lois lui nous garantissent de tous artisans de Ir ou blies. 11 est inutile de discuter quant présent nous le ferons mieux mardi. j»I. de Blargmes: La réponseau protocole du go décembre a été envoyée Londres, le 3; nons n'en pouvons recevoir de réponse que le 10: vu l'importance de la note, elle n'arrivera peut-être que mardi elle peut rendre le choix des commissaires inutile. Il est décidé que la discussion aura lieu mardi. On lit la répouse du ministre dès finances la pétition de plusieurs négocians de Liège ten dante ce qu'on interdise la distillation descé réales. Le ministre conclut au renvoi au minis tère des finances. N.vanMeenen propose un projet de décret ïjasé sur les divers arrêtés et décrets qui ont constitué les pouvoirs du congrès et du gouver nement provisoire; voici peu piés le contenu des articles i* Le congrès nationalComme pouvoir m constituant et législatif, conjointement avec le gouvernement provisoire, remet en vigueur les dispositions du litre 3 du code pénal et autres lois spéciales qui punissent les crimes coniie le gouvernement. a° Néanmoins la peine de mort et celle de la confiscation des biens sont remplacées par celles qui les suivent iraédiau ment. 3U Amnistie est accordée pour tous les crimes de Ce genre commis depuis le 3 août jusqu'au 6 janvier inclusivement sans préjudice la chose jugée ou aux poursuites qui seraient in tentées pour pillage incendie, etc. M. van I\Ieenen On vous a entretenus dans le comité secret des alarmesqûi existaient, nous n'avons pas vu de troubles; mais assez d'agita tion pour faire craindre l'avenir. On a inculpé le gouvernement provisoire; je place tous les gouvernemens «le l'Europe dans la position où il était au commencement et qu'ils en sortent avec le même succès. (Mouvement d'adhésion.) Sous l'ancien régime on usait de ménagemens jusqu'envers M. van Maanen, et aujourd'hui une simple déclaration d'urgence fait naître toutes sortes de bruits et d'alarmes. La proposition de M; van Meenen est ren voyée une commission de 5 membres désignés par le président ce Sont MM. Raikem de BehrBeyls Barbanson et Deslrivaux. Il y aura séance demain t heure. L'ordre du jour sera |a discussion du rapport de la Section centrale sur la section a du titre 111 de la constitution. La séauce est levée 4 heures. tSéance du 8. La séance est ouverte une heure et demie. Plusieurs pétitions contraires aux décisions du congres ont été supprimées. L'ordre du jour est la discussion du chapi tre 3 du titre III de la constitutiou intitule' du chef de l'état. Art 35 Les pouvoirs constitutionnels du chef de l'état sont héréditaires dans la des cendance directe, naturelle et légitime de de mâle et mâle, par ordre de primogéniture et l'exclusion perpétuelle des femmes et de leur descendance. Art. 36 N. B. Cet article est destiné régler l'ordre de succéder en ligne collaté rale ou déclarer la vacance au cas que le chef de l'état n'ait pas de descendance masculine. I La discussion en est ajournée. Art. 37. Un eufaut mâle du chef de l'état en se mariant sans le consentement des cham bres perd le droit de succéder aux pouvoirs constitutionnels de celui-ci. Après quelqpes observations, plusieurs membres demandent le renvoi de l'article la section centrale. Art. 38, Le chef de l'état en Belgique ne peut être en même temps chef d'un autre état sans l'assentiment des deux chambres. Aucune des deux chambres ne pourra déli bérer sur cet objetsi deux tiers au moins des membres qui la composent, ne sont présens et la résolution ne sera adoptée qu'autant qu'elle r éunira au moins les trois quarts des sulFrages. Poroposition de M. A. Rodenbach: Inviter le comité diplomatique communiquer au congrès les dépêches qu'il a reçues relati vement au chef de 1 état J ai ouï dire qu'il en est arrivé, les circonstances exigent qu'elles nous soient communiquées. Le président L'assemblée e« oit-elle que dès que le bruit circule que le comiré dipîo- matiqué a reçu quelque dépêche il doive être iuvite la communiquer. M. Ch. Rogier Il s'agit de deux lettres qui ont été lues la section centrale. Il est décidé que les deux dépêches arrivées j eîtte nuit de Paris seront communiquées. M. d'Aerschot C'est le 3 que >L C. Ro denbach a proposé que l'on s'occupât du choix du chef de l'étai on a été en section et c'est là que l'opinion de choisir le prince Othon de Bavière a et« émise. On a fait con naître a M. Gendebien la proposition de M. Ro- denbach et l'opinion émise dans les sections. La lettre suivante y répond. Parts 5 janvier rl g heures du soir. Monsieur volçe'Communication est anivée ce soir 4 heures je me suis enqriessé d'en conférer avec le comte Sébastian!mmistie des relations extérieures qui me. dit que la France accéderait toute combinaison politique qui concilierait la tranquillité de l'Europe avec le rejios et le bonheur des Belges que Loius- Piolippe approuverait fort le choix du prince Oihorr qu'il ne doutait pas que l'alliance avec la princesse Marie ne fût pioblablement ac ceptée mais qu'on n'en avait pas encgtjufjrarlâ 8. M. parce que la princesse était malade. .1 ai entretenu ensuite le ministre sur la délimi tation de notre territoire il m'a répondu que la conformité de mœurs de langage de re ligion et de princijres qui régnent entre les Français et les Belges fournissaient des mo tifs sufiisans de sympathie |><urr leur assuiec toujours la protection de la France dans tou tes les questions qui toucheraient leurs inté rêts. Qu'elle soutiendra toujours nos limites lorsque le bon droit sera de notre côté. Que la France entière se lèverait en masse pour dé fendre notre indépendance et soutenir nos droits s'ils étaient menacés. Signe GEriDRBiEN. 6 janvier11 heuredu soir. MonsieurM. Gendebien ayant mal la tète je réponds la communication qui lui 3 été faite en date dn 5 3 heures du soir. L« langage noble et ferme de ta réponse du co mité diplomatique au protocole du ào décem bre a fait uue vive impression sur le connu Sébastian!. Le gouvernement français entend que Vftnloo et Maestrjcht n'appartiennent pas la Hollande On commence ici reconnaîtiu que le Luxembourg appartient la Belgique et non l'Allemagne la mauvaise foi de Guil laume e.st très-fortement blàméé. S'il n'avait pas consenti la libre navigation de l'Escaut, on eût bien pu l'y forcer. Si l'ou s'occupe d'a bord du chef de l'étatet si le choix tomlte sur le prince Olbonil sera immédiate-ment reconnu comme roi par la France. 1! n'y a pas d'obstacle l'alliance de ce prince auc une fille du roi de France. Le ministre me donne l'assurance qu'un traité de commerce serait conclu aux conditions les plus avantageuses pour nous. Je lui demandai si au cas qu'un mouvement eut lieu en faveur de la Fiance, le gouvernement français consentirait aloi s la réunion il a été répondu que nonque cette rébnion jrnurrait être désirée par les Fran çais, mais qu'elle serait le signal d'une guerre géuéraleque l'Angleterre n'y consentirait jamais. Cette guerre a dit le ministre ruine rait nos belles contrées. Si un piince français était placé sur 'le trône de l'a Belgique nous risquerions de perdre tout ce que uôtis avons gagné a la révolution. Les puissances; étran gères le verraient avec autant de défiance que l'établissement d'une république. Que Ie,s un ar bres dit congrès fassent un autre choix le prince, Othon je pense, est celui qui vous couvieut. J'ai des raisons de croire que la Rus sie ne refusera pas lé recolrnaître. Je crois utile de vous apprendre que l'am bassadeur de Russie a reçu ses litres de créan ce auprès de Louis-Philippe et que l'on a quelque esjroir que Nicolas répondra aux Po lonais autrement que par le cation. Signé Fut min Rogikjk. La séance est levée 5 heures ei remise

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Le Propagateur (1818-1871) | 1831 | | pagina 3