JOURNAL DYPRES, Woiikta uo i Kudiciciitej eu. DX^otatxaî. ouverture JOURNAL DYPRES fermeture Ie*-JL STMercb. iq Jantier, 1831 Asuke 0 1000 L'ABONNEMENT DES PORTES DE LA VILLE. Du 16 su 3i Janvier, t 6 k Est pour la ville et son arrondissement, il. ï-75, P.-B., par trimestre; et 5 il., pour toute la Belgique franc de port, par la poste. INSERTIONS. Prix 8 cents par ligne; et toutes cel les en dessous de 7 lignes se paient cents. DES PORTES DE LA VILLE, Du 16 au 51 Janvier, S iyulieur*« comptons qu'avant peu le nouvel état se trou vera établi sur une base solideavec un souve rain qui répondra aux besoins et aux vœux de la nation 11 paraît que le gouvernement provi soire a elevé quelques doutes sur la justice de la sommation qui lui est faite de se conformer aux traités de 1814la confection desquels le peuple belge n'a point été appelé prendre paît, bien qu'il ait été contraint d'y accéder par la force. A cet égard nous sommes entière ment d'accord avec le gouvernement belge. Toutefois il y a lieu d'espérer que les envoyés belges seront trop prudens pour insisier forte ment sur des choses du pure forme, voyant l'im mense impoi tance dont est pour leur pays le retour de l'ordre et de la confiance publiquequi ont été trop long-temps troublés. (Sun.) - i! n'y a dans ce moment pas moins de cinq agens de puissances étrangères employés eu Angleterre acheter des armes et muuitious. - Selon le Courrierla communication im portante que le roi de Hollande veut faire aux éiats-géuéiaux qu'il a convoqués, est relative aux propositions qui lui ont été adressées par les cinq puissances. - On dit dans les salons du faubourg Saint- Germain que l'empereut de Russie, plein de générosité pour l'ex- roi Charles X, lui a offert une pension de 5 millions de roubles. - On calcule que les troupes autrichiennes, en Italie, forment peu piès un effectif de 75,000 hommes. La force du corps d'observa- tiou qui se rassemble sur les frontières de la Pologne doit être porté 40,000. Correspond, de Hambourg. - Les renforts hollandais ont commeuce leur débarquement. Quatre cinq cents euuemis ont pris la direction de Hulst. La garnison çle St.-Nicolas a poussé des re connaissances vers ce poiut. Un engagement aura lieu nécessairement souspeu.Uu troisième escadron de chasseursse forme encore ici depuis le départdu deuxième qui vient d'être organisé. {Journal des deux Flandres.) - Notre gouvernement accorde la demi-solde aux officiers hollandais faits prisonniers. I Courrier de l'Escaut. - On pense généralement que le conclave ne balance maintenant son choix qu'entre les car dinaux P icca et Grégorio. - D'après une note reçue de Vienne de M» Elfinger, il a été annoncé la diète que la uou<- velle répandue par plusieuis feuilles que S. M. l'empereut d'Autriche aurait exprimé sa désap probation de ce qui se passait eu Suisse, est énuée de fondement. On avait dit que le chargé d'affaires de lfussies'était exprimé dans le même Sens;.on apprend aujourd'hui d'une manière certaine que lâ cour de Russie n'a adressé s es agens diplomatiques dans l'étranger que des explications relatives la conceulialiou de ses troupes eu Liihuanie. -.Ou parle vaguement d'un engagement qui aurait en lieu eutre nos troupes et celles de Saxe-Weimar; ces dernieres auraient eu le des sous. Nous rapportons ce bruit sans le garantir La nouvelle de l'assaut qu'on devait donner le i4 la ville de Maesiricht, paraît u'être pas fondée. - La citadelle de Liège manquait de canons de certain calibre; il en est arrivé quelques-uns le i3. D'un autre côté, quelques canous et obu- siers ont été dirigés le i3, de Liège, sur Maes- tricht. t Courrier de la Meuse.) - Enfin, Maestricht est cerné de toutes parts. Le général en chef est venu établir sou quartier- génépalà Hoclit. Le village de Smeermaes est fortifié par les soins du coiouel Pontécoulant, et cette position est devenue formidable. Le géné ral Mellioet est venu visiter, le 1 a,le lieutenant- général Daine, et dans cette circonstance où nous nous trouvons menacés par le pi ince de Saxe-VVeimarces deux chefs ont fait taire leur amour-propre et se sont concertés pour repousser toute attaque. De toutes les garnisons de la Belgique les troupes semelteiileu marche vers Its frontières. Le ier régiment a qnitté Bruxelles et a couché, le 13i tileroont, les chasseurs cheval sont également partis, un bataillon du a" régiment, venant de Namur, est enlié le 14 où Liège, se rendant l'armée de la Meuse. Un détachement de la garde urbaine de celte ville s'est également mis eu routo pour se porter sur le ligue. M. le coiouel Pontécoulant est venu le 13 Liège chercher, notre arsenal, les ustensile* nécessaires aux fortifications dont il est charge, et les cordages nécessaires rétablissement d'un pool sur la Meuse pour mettre les deux cotps d'armée en communication. {Industrie.) - Ou écrit de Gaud, 14 janvier Les Hollandais sont entrés au nombre de cinq cents environ Hulst où leur premier soin a été de saccager le presbystère. mm. le cm a et les vicaires ont eu quelque peine se sotis- tiaire aux lecherches de ces misérables. Mal heureusement, la population était sans armes Deux trois cents hommes sont partis ce 11147 lia du notre ville. On continue dépêcher de»

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1831 | | pagina 1