5 Ai. Lebeau-. Le 2b montrera plus de mesure dans les tormesel plus d'énergie dans le tond. *4 station le ^4 ^ans l'après-midiainsi qu'une autre qui était devant la ville elles ont descendu la rivière. Il reste en rade huit canonnières et le bateau vapeur le Surinam. Les navires ont la permission de mouler la rivière sans aucun d:oiu CONGRES NATIONAL. Séance du a S. Présidence de M. Surlet de Chokier. M. de Schierveld écrit au président que la maladie grave de son père l'empêche d'assister aux séances. Pétitions. On demande que le congrès se dé cide promptemenl pour l'élection d'un prince quelconque. M. Deloque demande l'abolition de la peine de mort. M. Faure demandé qu'il soit publié un état des persions, il joint sa re- 3uête des réflexions sur le droit de pétition, g istillateurs de Liège présentent un mémoire sur les distilleries. 22 habitans de Louvain de mandent le duc de Leuchtenberg pour chef de l'état. 20 habitons de Dour demandent que les fonctions municipales soient gratuites. Grand nombre de gardes civiques de Bruxelles demao- dent le duc de Leuchtenberg. Des habi'.ans d'Alost demandent que le comité diplomatique soit invité prendre en considération le com- rierce de houblon dans le traité de commerce couclure avec la France. Renvoi la com mission des pétitions. M d'^derschol fait les communications sui vantes. (Mous les supprimons: elles sont con nues. Impression et distribution les membres parlent entre eux. Proposition de M. Henri de Brouckère Requérir en vertu de l'art, i 2 du règlement la présence du présideut du comité diplomati que pour expliquer si le commandement de la forteresse de Maesirichl n'empêche pas la libre navigation de la Meuse ouverte par suite de l'armistice. a* M. Henri de Brouckère On refuse de re cevoir notre parlementaire, comme si les hosti lités n'avaient pas cessé. Ân même instant nous donnons nos troupes l'ordre de se retirer et Maestricht le temps de se ravitailler. Je proteste contre toute espèce d'ordre qui nous fera aban donner nos avantages Applaudissemens. M. d'Aerschot: Maestricht est sans commu nications aveê la Hollande c'est par la Hol lande que les ordres doivent lui venir. M. Ch. Le Hon: L'administrateur de !a guerre m'a fait remarquer qu'en stipulant la li bre navigation des fleuves et rivières, 011 n'avait pas parlé expressément du cas où le fleuve pas serait par une forteresse. 11 paraît qu'alors le dfoit de la guérre autorise le commandant dénier celte liberté.Mais le comité diplomatique et le gouvernement provisoire n'insisteront pas moins pour l'obtenir. Quant aux positions que nos troupes ont quittées, si ce mouvement lais sait la ville et la garnison les moyens de se ravitailler et d'introduire de nouvelle.s forces je dirais aussi qu'il ne faut pas perdre les avan tages que nous avons obtenus. Mais il ne faut pas croire que dans l'état où sont les choses on ne pourrait empêcher l'entrée de nouvelles for ces Maestricht; nous en aurions le droit et la puissance nous pourrions même le suivre dans la ville. Les corps d'observation qui sont près d'Anvers on», l'œil sur les Hollandais qui vou draient pénétrer dans Maestricht. M. de Brouckère Je me bornerai faire observer que lorsque Maestricht était bloqué il était impossible d'y introduire des troupes. Aujourd'hui que les Belges se sont retirés 2 et 3 lieues, comment peuveut-ils encore suffire pour empêcher les communications Si nous avions poursuivi nos succès, sans écouter la diplomatie, Maestricht serait maintenant nous. Marques bruyantes d'approbation, dans l'as semblée et les tribunes.) M. Lebeau Je demande la lecture de l'ar ticle du règlement qui defend toute marque d'approbation ou d'iinprobation, et je demande également au président de donner un dernier avertissement aux tribunes. Le congrès doit dé libérer avec indépendance. M. le présidentaprès avoir lu l'article Je vous préviens que je donne cet ordre pour la derniere fois. Un membre Le même bruit a eu Heu dans l'assemblée. M. le président J'espère que l'assemblée donnera l'exemple. M. Ch. Le HonJe ne reculerai pas devant la craiute de l'impopularité quand j'agis pour le bien du pays. Je ne m'occuperai pas de la propositionmais je donnerai des éclaircisse- ntens ceux qui pensent que Maestricht est découvert. Je n'ai pas de notions de tactique militaire mais, d'après les rapport qui me sont parvenus, Maestricht n'a jamais été bloqué, niais bien cerné, et je crois même que le ministre des finances qui s'y connaît mieux que moi; a dit ici qu'il faudrait 15,000 hommes et des piè ces de siège pour faiie ce blocus. Mais d'apiès nos positions actuelles, il n'est pas d'avantages que nous ne puissions ressaisir en quelques jours. Ordre du jour! ordie du joui adopté. M. -de Robaulx renouvelle la proposition qu'il a faite dans le comité général du 16 sur la levée eu masse. On en donne lecture. Mi Devaux La proposition de M. de Ro baulx ayant déjà été développée en comité gé néral il est inutile qu'on eu entende encore le développement. Je demande la question préala ble. b\.deRobaulx: Je renouvelle ma proposition, parce qu'il in'a paru que la communication d'hier m'en impose la loi. La France est inter venue dans nos affaires, en déclarent qu'elle ne reconnaîtrait pas le duc de Leuchtenberg J'ai cru que le moment était venu de protester con tre l'intervention des puissances, si l'on ne croit pas devoir le faire, je me désisterai mais je laisse ceux qui s'y opposent la responsabilité de ce qui arrivera. M Lebeau: La délibération a commencé par les développemens de la proposition. Ou peut demander la question préalable en tout état de cause. Je la demande par conséquent purement et simplement. Il est décidé que les développemens ne seront pas entendus et que le renvoi aux sections aura lieu. M. f^ilain XIIII Je demande que le co mité diplomatique fasse connaître la réponse qui a été faite au protocole du g. La section centrale motivera son rapport d'après celte ré ponse. M. de Robaulx demande la déclaration d'utgenci M. LebeauAvant de déclarer l'urgence nous devons entendre la réponse daus cette séauce. Il est décidé que le rapport sur les fers ne sera pas lu, mais imprimé et distribué. M. Ch. Le Hon donne lecture de la pièce suivante. (Notre verbale, du ig janv. jtidi.) En voici les derniers et les plus importans passages Si ce juste espoir était encore déçu, si l'Es caut restait fermé apiès deux mois de léclama tions et d'attentes vaines, il est dans les devoirs du comité dé déclarer qu'il serait extrêmement difficile d'arrêter le cri de guerre de la nation et l'élan de l'armée. A cet égard le comité ne peut se dispenser de rappeler ici qu'aux termes de la note re mise lord Pousouby et M. Bresson le 24 novembre r83o,le gouvernement delà Belgique n'a pas entenda s'obliger envers les puissances par un engagement dont aucune circonstance ne pût le délier; qu'il n'a pas abdiqué, surtout le droit qui appartient toute nation de sou tenir elic-mêiue par la force des armes la justice de sa cause, si les lois delà justice étaient, envers elle, violées ou méconnues. Il lui paraît, au surplus incontestable que toute convention dont l'effet serait de résoudre les questions de territoire ou de finances ou bien d'affoler l'indépendance ou tout autre droit absolu de la nation Belge, est essentielle ment dans les pouvoirs du congrès national qu'à lui seul eu appartient la conclusion défi nitive. C'est aussiparce que les propositions des puissances n'affectaient aucun de ces droits ni île ces hauts intéiêts; parce qu'elles avaient pour objet un état purement temporaire et transitoire, comme la nature même de ses attri butions, que le gouvernement belge a cru pou voir et a pu en effet y donner son adhésion. Le comité ajoutera cette considération bien grave, que toute autre interprétation de l'esprit des négociations suivies jusqu'à ce jour et de leurs résultats transformerait réellement la démarche amicale des puissances en une inter vention directe et positive, daus les affaires de la Belgique: intervention dont lecougiésa for mellement repoussé le principe, et qui paraîtrait au cornue non moins incompatible avec la paix générale de l'Europe qu'avec 1'iudépendauce Ue la nation. M. de Robaulx-. S'il est vrai que l'on veuille empêcher noue choix, il fait uu protestation de notre part. M. Jottrand-, Nous protesterons le 28. M. de Robaulx Si le congrès ne croit pas devoir protester solennellement, je crois que la uatiou le feia elle-même. M. UuvalJe vois plutôt un conseil qu'une inierveritiou dans la réponse du gouvernement français. Lordre du jour est la continuation de la dis cussion sur le dernier de l'article 75 de la cousliiuiioiietc. Ce soir les sections examineront le projet sur la contribution foncière; demain nialiu dix heures la seclioD centrale s'en occupera. La discussion en aura lieu eu séance publique demain soir. La seance est levée 4 heures et demie, et remise a demain midi pour la continuation de la discussion sur la constitution. Séance du 2 3. Présidence de M. Surlet de Ghoquier. La séauce est ouverte 1 heure. M. Dellajaille d'Huysse appelé siéger au congres eu lemplacerneut de M. de Ryc- kère envoie sa démission. Une giave indisposition empêche M. Ca mille de Smel d'assisier aux séances. Pétitions: i4 habitans d'Anvers, grand nombre d'habitans de Bi uxelles (sur 5 péti tions i, giand nombre d'babitans de Tournai, AlliWavre Namur3oo habitans de Tour nai774 de Biuges demandent le duc de Leuchtenberg pour chef de l'état. M. Hippolyte Roman remplace M, Della- failie d lluysse. Proposition en faveur de l'élection du duc de Neinours Les soussignés ont l'honneur de proposer au conglès national d'élire le duc de Nemours roi des Belges. Fait Bruxelles, le 24 janvier i83i. Suilet de Chokier, baron de Leuzede Gerlache, Barthélémy, Fleussu Lardinois Jules Frison, J -B. GendebienHenry, Blargnies, Thotius Arnaud) de Woelmout, de Sélys Cli.de Biouckere, Delwarde, Gen debien héron, Watlet, David Dams ,d'A-

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1831 | | pagina 2