vigRon de Labeville Bredartde Thier •ollrtiMeeas de Terbecq, Pirraez Geu- dens de Robaulx de Sécus père, François lettod de Quarré Martigny Mailel d Huait Huysuian d'Aonrcroix de Cop- pin de Neef Félix de Mérode de Pélichy Surmont de Volsbeighe CiausGendebien père, Le Bon ColletYVeruer de Mérode Van I#.nis Roeser Pirsou Corten Peelers. M. Barthélémy. La proposition que nous vous faisons est devenue nécessaire par bs cir constances. Ou insiste [mur l'élection du duc de Leuchleuberg malgré la repouse formelle •je la France. C'est nous mettre en hostilité ouverte avec elle c'est nous montrer ingrats envers notre seule amie. Le refus que la Fran ce nous a fait du duc de Nemours ne peut être perpétuel, il est purement relatif et n'a pas de base réelle. Ce n'est que la crainte d'être accusée de vues ambitieuses, la crainte d'une guerre générale qui le motivent Orla France ne peut être accusée d'ambition que pour au tant qu'elle met elle-même les moyens eu oeuvre. Ii en sera autrement quand ce sera nous qui élirons le duc de Nemours. Ce choix est dans notre intérêt comme dans l'intérêt de la paix de l'Europe car ce n'est que l'étal actuel qui pourrait devenir une cause de per- Hirbation. Les grandes puissances peuvent-el les s'y refuser La crainte d'un second Bo naparte fera-l-el!e considérer la France com- ïne l'ennemie de l'Europe La France chaque fois qu'elle s'allie un autre peuple sera-elle obligée de se révolter contre un joug si humi liant? Quand l'Angleterre, elle a craint longtemps que le port d'Anvers ne devînt port militaire entre les mains de ses ennemis. Pour quoi la Belgique ne poui rail elle pas déclarer SoleuRelieirement qu'il ne le deviendia pas. |1 est de l'intérêt de la Belgique et de la Fran ce de s'unir pour résister aux Russeset l'An gleterre ne peut vouloir s'y opposer, L'im pression est ordonnée, M. de GerlacheNous occuper dès présent de la proposition concernant le duc de Leuch- tenberg serait une manière de procéder im prudente et prématurée. La discussion sur l'élection du chef de l'état a été remise au 28; (d'ici là il nous peut venir des lumières inatten dues sur un point aussi, important. Je ne re cule pas devant des dangers personnels, mais devant les dangers qui menacent le pays. Après avoir invoqué tous les secours humains, je m'en remettrai pour le reste la providen ce mais je n'entends pas me lier dés présent. Deux voix Les députés qui ont signé la proposition cencernant le duc de Leuchleu berg n'ont pas enttendu se lier. M. LebeauLe but de ma proposition n'a nllement été de rapprocher l'époque de l'é- ection du chef de l'état. Elle n'a été faite que our appeler l'attention des députés sur ce lioix. M. de Gerlache Quoi qu'il en soitje (jfcrois que le but de la proposition de M. Le- eau est de donner la priorité la discussion ur le duc de Leuchleuberg ma section a été nanimemenl de cet avis. M. Devaux 11 m'a paru que tous ceux ijui ont signé pour le duc de Nemours deman daient ce prince français il paraît présent qu'ils n'en veulent pas. On rit. M. Jottrand S ils changent d'avis ils doi vent dire qu'ils refirent leur proposition. tM. Gendebien Je ne puis concevoir cntn- aent on puisse voir là un engagementje ne ais pourquoi l'on veut équivoquer. Devaux Je n ai voulu que témoigner mon étonnemedt de Ce changement subit. Ou rit M. hleussu Nous n'avons pas entendu nous lier. Si un candidat plus digne se pré— nte nous i élirons. Nous ne sommes pas com me ceux qui veulent le duc de Leuchtenberg tout prix. A l'ordre l'ordre Le président Ce n'est pas par des cris que nous devons pi océder i'election d'un souve rain M. Lebeau Nos intentions sont pures. M. i1 leussu explique sa pensée. - Ou in siste sur le rappel l'ordre. M deSiassarf. Je le combats; les paroles dont s'était servi M. de Fltussu étaient réprébensi- bies sans contreditmais l'orateur vient d'ex pliquer sa pensée d'une maoièie satisfaisante pour tous cela doit suffire. M. Lebeau -. Je suis satisfait. Ai. de Stassart doit faire dit-ilune mo tion d'ordre. 11 lui paraît indispensable que les sections s occupent sans retard de la propo sition relative M. le duc de Nemours, afin que plus rien ne s'oppose le 28 de ce mois, l'élection du chef de l'état. C'est un point arrêté par le congrès national. La proposition de M. Barthélémy est ren voyée aux sections. ai. de Gerlrche lit le rapport de la section centrale sur la contribution foncière. L'assem bles s'en occupera ce soir 7 heures. M. Devaux demande la lecture du rapport de la section centrale sur la proposition de Ai. Lebeau concernant le duc de Leuchtenberg. Al. Raikem en donne lecture. Peu de mem bres éiaieut prèsens dans les sections; je ne puis donc vous présenter qu'un travail impar fait. La section centrale a été unanimement d'avts de faire précéder la discussion publique sur I'election du chef de l'étatd'une discus sion préparatoire qui aurait licû demain 11 heures en comité générai. M. de Robaulx vous avez décidé que la discussion n'aurait lieu que vendredi, parce que jusqu'alors nous pouvons recueillir des reriseigriemeus" précieux, il faut d'ailleurs que nous entendrons le rapport des sections sur les divers candidats. Le président Il n'est pas question de dis cuter demain sur le mérite de tel ou tel candi datmais il est essentiel de convenir d'abord du mode d'élection et de la rédaction du décret. M. van Snick Je ne vois pas pourquoi une discussion préparatoire n'aurait pas lieu ici, comme elle a lieu tous les soirs partielle ment. AI. Fleussu Le temps que nous coûterait cette discussion serait employé beaucoup plus utilement finir la constitution que uous pour rions offrir au chef de l'état. Al. Devauxil est plus décent de se réunir en comité généralet plutôt ici qu'ailleurs; des gens d'opinions différentes s'éclairent ainsi mutuellement. On vote par appel nominal sur la question de savoir s'il y aura le soir comité général volans 161, 77 pour.84 contre. La discussion aura donc lieu en séance pu blique. La discussion s'ouvre sur l'art. 81 et sui- vans du projet de constitution. La séance est levée. Séance du soir. La séance est ouverte .V7 heures et demie. Les conclusions de la section centrale sur le projet de recouvrement par anticipation des contributions sont mises en discussion. Un grand nombre d'ameridemens sont présen tés ils sont successivement combattu, par le ministère des finances. Celui de M. Ferdinand Mceus attire plus particulièrement l'attention il a pour but une émission de bons sur le tré sor afin de subvenir aux besoins pressaus du moment. Addition la séance du 25 au soir. La discussion s'ouvre sur les conclusions suivantes de la section centrale. 1* Allouer le paiement attlicipaiif des six premiers mois de l?im|>Ô! foncier, pour le i5 février; a0 Accorder, pour le i5 mars, six mois du personnel et des patentes; El 3° Pour le i5 avril suivant, sur ce qui restera dû, 3 mois encore par anticipation de l'impôt foncier. Le projet présenté par M. de Brouckère tendait ce que la contribution foncière de toute i'armée de »83i fût perçue en deux ter mes: le premier au i5 février et le second au i5 mars prochain. Apres une discussion assez longue dans la quelle les mêmes argumeus soni reproduits sous d'autre formes, Al. Osy propose l'amendement suivant; Faire payer au i5 lévrier b mois du foncier, au iô mars, 6 mois du personnel et (i mois des patentes. Le trésor sera autorisé émettre desbons de a5 100 florins, qui seront donnés en paiement des derniers 6 mois des contributions foncières pour une somme de 4 millions. L'amendement, de M. Meeus est rejeté. La séance est levée a 10 heures. Séance du 2 6. La séance est ouverte une heure et demiea Pétitions: i5 babitans de Borgeibout-lez- An vers demandent le prince d-- Salui-Saini pour chef de l'état. 3^3 h.tbiiansde Bruxelles sur diverses pétitions demandent l'élection du due de Leuchtenberg grand nombre de militaires des avant-postes d'Hoogstraeten, font la même demande. Les signatures d'une pétition de Lo- dimare couvrent 3 pages, celles d'une pétitkia de Leuze également, celles de deux autres péti tions de Bruxelles en couvrent 3. Elles ont toutes le même objet. Louis Glorieux de Courlrai s'oppose l'é lection du duc de Leuchtenberg. Renvoi la commission. La discussion sur le paiement anlicipalif des impôts continue. Al. Ch. de Brouckère'. Je ne répondrai plus aux ameiidettieris je vous abandonue la projetet si le trésor fait banqueroute r je u'areprends pas la responsabilité. Al. le président MAI. Osy et Meeus m'ont déclaré ce matin qu'il était impossible de faire face aux dépenses par d'autres moyens que ceux proposés par Al. de Brouckère; il me paraît donc inutile de mettre aux voix les con clusions de la section centrale. Appuyé. L'art, 1" du projet est mis aux voix et adopté. L'ensemble du projet est adopté par appel nomiual votaus 157 pour i5o, contre 7. La discussion s'ouvre sur le 2® de l'art. 83 du projet de constitution. - Adopté. L'amendement est adopté ainsi que le 3® de l'article. 4®-.. et 5®.... - Adoptés. Art. 84. La rédaction des actes de l'état— civil et la tenue des registres sont exclusive ment dans les attributions des autorités com munales. - Adopté. Le litre IV des finances est mis en dis cussion. Art. i«r. Aucun impôt au profit de l'état ne peut être établi que par une loi. Aucune charge,aucune imposition provin ciale ne peut être établie que du cousenteuieut du conseil ptoviucial. Aucuue charge, aucune impression com munale ne peut être établie que du consente ment du conseil communal. Amendement de AI. Jacquesajouter cha cun des 2 et 3 ces mots ou en veilu d'une loi nu jugement passé en force de chose jugée. Un amendement proposé par M. Beyts concernant la législation sur les polders el waleringensera discuté avec l'article 4» L amendement de AI. Jacques est rejele. L'a ticle est adopté tel qu'il est. Les article* suivaus le sont également

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Le Propagateur (1818-1871) | 1831 | | pagina 3