(3 tî La discussion sur le choix du chef de l'état est reprise. La séance est levée 5 heures et remise demain 10 heures. Séance du 2. La séance est ouverte 11 heures. Sommaire des pétitions: i5 habitans de Bruxelles demandent que l'on élise le duc de Reichstadt 5q demandent le duc de Leuch- tenberg; 9 habitans d'Anvers 4g autres font la même demande; habitans de Mcerschen, prés Maestricbt, demandent que leur commune continue faire partie de la Belgique des habitans du Hninnut protestent avec le congrès contre toute intervention étraogère. M. pyerbrock-PeetersJe m'expliquerai franchement sans craindre les huées d'un parti quelconque. S'il existait un privilège exclusif eu faveur d'une opinion, ce serait la plus gran- Jde tyrannie possible. Plusieurs orateurs se sont 'prononcés hautement contre la conduite des •puissances, je ne puis entièrement partager leur jopiniou. Si l'Europe ou quelques puissances .interviennent, c'est en vertu des traités. Con tester le droit d'intervention c'est contester le droit de faire la guerre. Depuis deux mois que font-elles antre chose qu'intervenir et nous- mêmes n'avons-nous pas demandé le duc de Mentours dès le commencement de la révolution? j'est leur intérêt non pas le nôtre qu'elles ont en vue, et nous sommes leur disposition. «Notre bravoure ne nous sauvera pas de leurs «nlreprises. Nous faisons une espèce d'appel au peuple daus notre protestation et nous oublions qu'il ne faut qu'une bataille pour ren dre notre menace illusoire; nous oublions qu'il test des gens qui ne spéculent que trop sui les alheurs des peuples. La France a décidé pé- emptoiremeut qu'elle ne reconnaîtrait pas le uc de Leuchleuberg. L'Angleterre envieuse le la France dit la même chose du duc de Ne- ours et l'on persiste demander l'un ou 'autre de ces candidats sans cousidérer qu'a- ors même que la France approuverait le choix u duc de Lt uchtenbergelle croirait que ce hoix renferme de la part des autres puissances uelquearriére-pensée contre elle.Les orateurs es deux partis voient la guerre daus l'élection u candidat de leursadversaircsc'est pourquoi je ne volerai ni pour l'un ni pour l'autre et 'adhère eu tous les points l'opinion énoncée j|»ar M. Osy. Ne pouvant me prononcer pour inné combinaison que le congrès a repoussée Je voterai pour le priuce Charles-Maximilieu- iliéodore-Augusle de Bavière. Hilarité. M. yandeweyer J'ai dit que j'en avais la Conviction non que j'en eusse la preuve si je J'avais eue, je l'aurais de suite communiquée l'assemblée et je ne serais pas venu faire un discours. Bruits prolongés dans la tribune publique, parmi lesquels on distingue les cris de Vive le duc de Nemours/ Le président Que l'on désigne ceux qui troublent l'ordre la force armée les fera sortir. M. van Meenen-. Quant la lettre du duc le Bassano nous connaissons depuis nombre l'an nées le duc de Bassano nous savons dans otnbien de tripotages diplomatiques il est entré: lette correspondance est sans doute une mys tification. Les membres du comité diplomati que savent comment cette correspondance est èntre les mains de M. Bresson. Je me pronon cerai pour le duc de Leuchleuberg moins ^'instructions ultérieures, r M. Ch. Rogier Si passé six mois nous avions, l'exemple delà France, choisi de suite un chefj aurais préfère par dessus tous les autres un chef indigène. Ce chef tempo raire ou héréditaire eût mis le dernier sceau notre régénération avant que la diplomatie ne fut venue la compromettre. Trop d'ambition ;d une part, trop de désintéressement de l'autre ne l'ont pas permis, et l'intérêt national chercher eu Fiance. Aujourd'hui le bon sens uous cummaudeut de le M. Pèlichy se prononce pour le prince Char les d'Autriche. Ce candidat est loin, dit il de partager les opinions de sa famille en 1814 il refusa le commandement de l'armée qui marchait contre la France. Il professe votre religion il connaît vos moeurs. M. Claes Tous ceux qui ont eu comme moi des entretiens avec l'envoyé d'Angleterre savent que toute acceptation médiate ou im médiate de la souveraineté en Belgique par le duc de Nemours rend la guerre inévitable. Ce n'est pas sans intentions que l'ennemi occupe encore les forts des rives de l'Escautla cita delle d'Anvers et Maestricbt, que Luxem bourg l'est également après que la séparation a été décidée. Si je savais que l'Angleterre adhérât au choix du duc de Nemoursje vo terais pour ce prince. Maintenant je ne vois mettre ce candidat en avant que pour conser ver le provisoire et entraver le choix du duc de Leuchtenberg. M- de Leuze La couronne doit être le prix de la victoire ou des vertus. J'aurais choi si Frédéric de Mérode mais la mort nous l'a enlèvé. Ou nous a ofïert présent M. d'Hoogh- vorst, le duc de Reichstadt, le fils d'Eugèue. On tombe de Carybde en Scylia. Vous ne sa vez où vous sauver. Sauvez-vous dans les bras' de l'archiduc Charles. On pourra dire de lui «On voit partout voler les cœurs sur son passage.» M. Bergyk Si une décision du congrès ne s'y opposait, je donnerais mon vote au prince d'Orangeafin de sortir d'embarras et d'éviter la guerre. Ce choix est en soi-même un traité il serait reconnu immédiatement par les puissances étrangères, la navigation de l'Escaut serait libre notre pavillon respecté sur les mers nous recouvrerions le Limbourg, le Luxembourg. Vous avez d'autres candi dats je doute fort qu'ils conviennent et tou tes les discussions ne font que m'affermir dans la négative. Je donnerai mon vote l'archiduc Char le d'Autriche. M. Legrelle Vous avez entendu les dis cours de M. Osy ses principes sont les miens. Les deux combinaisons me paraissent égale ment fatales. Obéissant la plus profonde conviction je m'abstiendrai du ballotage en tre eux, en me prononçant pour l'archiduc Charles d'Autriche. MM. Dams et de Thiekem se prononcent pour le duc de Nemours. M. dsPerschot voit la nécessité de choisir le duc de Nemours dans le besoin qu'a la Bel gique d'appuyer ses prétentions dans la liqui dation avec la Hollande de l'influence d'une nation prépondérante. Six orateurs sont encore inscrits; parmi ce nombre il en est qui parleront pour la répu blique. La séance est levée 5 heures. La discus sion sera continuée demain 10 heures. ANGLETERRE. Londres y 2 jévrier. Le bruit se renouvelle après une visite que le duc de Wellington a faite au roi Brigbton, que SaGrâce sera nommée commandant en chef de l'armée mais par conséquentsans siéger au cabinet. - Le Courrier publie un long article sur le aflaires de la Belgique où, après quelques ob servations sur la marche du congrèsil dit qu'on attribue maintenant au prince Talleyrand le projet de mettre en avant le prince d'Orange, dans l'espoir que celui-ci ne pourrait pas s e soutenir comme souverain de la Belgique; qu'ainsi la longue ce pays devait tomber en tre les mains de la France, et qu'on ajoute gravement que le cabinet anglais se doutant peu du véritable but, avait coucouru ce plan «On faitcontinue le journalun très-beau compliment l'habileté diplomatique du prince Talleyrand, mais nous pouvons, pensons-nous, assurer les Belges, sur de bonnes taisons, qu'une pareille idée n'est jamais entrée dans la tète de ce personnageet que, si les deux gou- vernentens ne se sont pas opposes aux eflorts du prince d'Orange pour obtenir la couronne c'est parce qu'ils ont dû sentir que dans l'état actuel du pays, et avec la déclaration de tant de milliers d'habitans en sa faveur,Je priure ferait un aussi bon roi que tout autre homme et que la simple circonstance qu'il est le fils du roi de Hollande, ne présente aucun obstacle a la séparation complète ni a l'indépendance que les Belges ont conquise et qu'ils ont droit de conserver. Le prince d'Orange n'a jamais sou tenu les mesures absurdes et souvent iiripoliti- ques que les ministres de Guillaume ont infligée» aux Belges, et il a été toujours ami de la liberté constitutionnelle. Nous ne plaidons pas la cause du prince d'Orange nous le laissons au bon sens de la partie respectable du peuple belge. Si elle se prononce en sa faveur, la décision du congrès doit être révoquée. Mais, si d'un autre côté, l'opinion publique émise par des hommes estimables et aisés, s'oppose ses pi étendons, il serait pire que folie et ce serait un.crime eu- vers la France et l'Angleterre de le mettre en avant, ou de permettre quelque autre pays de le faire, avec l'appui des armes, comme uu candidat la souveraineté. 52. Groote kwantiteyt schoone Bo'sch-t/liilié oud acht 8 jaeren wcier in veele se hnorte Hommelperssen en Plantsoeiicntoebehoo- rende aen het gesticht van Meessengetegeli in de naerschreven parochienopenbaerlyk te koopen. W YTSCH a Elit T. - j Twee bunders 5 roeden G5 ellen gensemd Cappellerie-boschboudende 'aen den steenwcg van Meessen naer Yper, wat oost van 'rzelve Wytschaete. Dranoutre ten'Montererg. 2 bunders 42 roeden 55 ellen genaemd bet Vrouwe boscli palende oost bet hofstede gras gebruikt door Albertua Vandenbussche wesl en zuyd de weduwe Joannesj Lynde. 1 bunder 44 roeden 55 ellen bosch genaenid de Leege Aille, palende van oosten en zuiden den zelven Albertus Vandenbusscheen van westen d'erfgenamen van mynheer Spriet. Belle Oost-houck. 22 roeden 5 ellen by den Helle Molen. De gene begeirende van deze boschtaillien te koopen, konnen hun maeken vindente weten voor de eerste partie op Wytschaete, ter piaetse alwaer den zelven bosch gelegen is den VVoens- dag 9 February i85i, des voor middags ten negen urenen voor de drie audere partien gelegen op Dranoutre en Belle, in d'herberge de Halve Maene prochie van Dranoutre s'an- derdags 10 February i85i, de» na middags ten twee uren ailes onder de voorwaordcn beuoor- lyk goedgekeurt door den administrateur van bet armwezen en der gevangenissen met langeti tyd van ketaelinge mits stellende goede niede- koopers. Meester THEETEN Notaris te Nicuwkcrke is met deze verkooping en ontvang belast. 2 59. Verkooping van zeer schoone OlmeriEs- schen Wilgen en Popelieren BOOMEN digt aen de placis te Gheluwe. Op Asscken-Woensdag 16 February i83i ten negen uren 's morgens tebeginnen zal men open- baerlyk verkoopen op en rond de landen gaeude met d'hofstede vin Jouîmes en Marie Anne Ghesquiere digt aen de placts te Gheluwe ou trent de honderd koopen zeer schoone Olincn,Es- schen, Wilgen en Popelieren Booinen, dienstig voor timmerlieden wagenmaekers, kloelîuaekcrsj, pom- pen en Brandbout. Deeze Verkooping zal geschieden met tyd van be— tacling, voor de koopers die zullen goede borpen stellen ter voldoening van den Notaris DELE- FOitifllE te Gheluwe. 1 37. Maendag 14en Febtuatius i83i, te» eeti ure namiudiig in de heibeig <leu Ixeyzer ter gemeetile van Crombckezal gebeitten de openbaere vet kuopmg van bel kapbout eu

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1831 | | pagina 3