- On mande de La Haie, en date du 7* On parle ici ni'un 1 a™' protocole des cinq grandes puissancespar lequel la dette entre la Hollande et la Belgique serait réglée, et u'un i3m* selon lequel il y auiait alliance entre la Hollande, le Hanovre et la Belgique. On croit au premier et l'on doute fort du second. - La Gazette Universelle avait parlé, dans un article de sa correspondance, des armemens de tout genre que faisait l'Espagne l'effet de prendre, part aux motrvemeus que les grandes puissances trouveraient convenable d'ordonner l'égard de la France. L'Observateur Autrichien, l'organe, com me on sait, du gouvernement autrichien, dit au sujet de cet article, que la position politique de la courd'Ëspagne l'autorise complètement dé clarer que son contenu est de pure iuveulion. L'unique but des puissances, ajoute l'Ob servateur, est de détourner les dangers, qui dans les circonstances orageuses du moment menacent l'ordre légtâ la solidité des consti tutions existantesle bien-être des peuples et tous les avantages de l'ordre social. Ce n'est as surément pas des correspondans des journaux qu'elles prendront conseil suc les moyens par lesquels elles espèrent atteindre ce but salutaire. Ce qu'il y a toutefois de certain c'est que si le gouvernement espagnol suit, comme on ne peut en douter le système de ces puissances, aux quelles on impute contre toute raison le dessein d'ordonner des mouvemens relativement aux affaires de France, sa politique ne peut avoir d'autre objet que le maintien de la paix. - Il paraît que les mouvemens de l'ennemi sont loin d'être aussi redoutables que certains indices portaient le croire. Des troupes de ligne paraissent seulement s'être portées, en nombre moins imposant qu'on ne l'avait dit vers la Flandre Zélandaise pour relever les schutlers qui témoignent un indicible dégoût du service militaire. De Bruxelles Gand on ne voit pas une homme des renforts qui nous étaient annoncés peut être y a-l-il eu conire- ordre. Nous avons lieu cependant d'espérer que deux trois cents hommes arriveront de main ou après-demain. Dans ce casles me sures sont prises pour leur préparer une ré ception patriotique. Les autorités civiles et militairesaccompagnées de quelques déla- chemcus de troupes de lignede gardes civi ques et de pompiers se transporteraient hors des murs la rencontre des arrivans et les amèneraient dans la ville. J. des Flandre s.) - La Feuille de Commerce d'Amster dam, du 8 dit au sujet du 12* protole qui serait émané des conférences de Loudresque les ciuq puissances reconnaissent l'indépendan ce de la Belgique condition de ne pas dé cerner la couronne ni au duc de Nemours, ni au prince de Leuchlenbergni au prince Olbon de Bavière -, ensuite que la Belgique se charge des seize trentièmes de la dette pu blique et paie 8 millions si elle veut jouir de la libre uavigaliou aux colonies. Anvers ne pourrait plus avoir de fortifications et serait démantelée; les limites seraient conimeen 1790. - On écrit de Bruxelles, 16 février Deux membres du congrès ont couru des dangers lors de l'arrestation de l'imprimeur dont nous avons parlé hier. Voici comment un journal de cette ville rend compte de cet événement L'imprimeur Sacré a été arrêtéil était me nacé de mauvais traitemens lorsque deux membres du congrès MM. Surmout de Vols- berghe,el Rodrigucz- Evorad'y Vêga, se trou vant sur les lieuxvoulurent calmer l'empor tement de la foule; on les écouta d'abord avec patiencepuis apiès quelques explications le mot terrible d'orangistes, se fitenieudie: pour éviter la fureur de ceux que ce seul nom soulèvenos députés ont été forcés de se met tre sous la protection du poste de la garde Civiquequi est l'bôtej de ville où ils res tèrent environ trois beureà jusqu'au moment où M. d Hooghvorst arriva avec 400 hommes de la garde civique pour les déliver. TOLITIOUE. 05* On lit dans la Gazette d'État de Prusse Les dernières discussions provoquées dans la chambre des députés en Fiance par M. Mau- guirr sont extrêmement satisfaisantes pour tous les véritables amis de l'humanité car rien ne doit leur être plus agréable que de voir se confirmer les espérances du maintien de la paix et surtout lorsqu'elles portent en elles la garantie qu'elles ne feront que se consolider de plus en plus. Celte vérité résulte évidem ment du uiomp'uerempoiie par la modération, la véritable sagesse poiiiique et le renonce ment toute vanilé personnelle et nationale sur les passionsla fausse sagesse et un vain désir de gloire ce triomphe doit s'étendre et se consolider de plus en plus, parce qu'il est dans l'esprit et les besoins du siècle. La révolution et ses suites sanglantes sont encore présentes tous les yeux et les Fran çais se convainquent de plus en plus que les autres peuples veulent èlie respectés et qu'il est peureux un état plus satisfaisant que celui d'être en tutelle. Toute vanné s'évanouit de vant ce qui conslituel le vrai bonheur des pays entiers et des particuliers. Combien les Français seront heureux, si, abjurant une vaine glorioleils se persuadent qu'un ac croissement de territoire exige un plus grand développement de forces pour le conserver sans rieu ajouter sa véiiiabie puissance 3,000,000 de Belges parlant français peu- ver.l-ils être mis dans la balance avec l'inimitié de touie l'Europe? C'est pourquoi nous regardons comme franche et vraie la modération de la majorité des chambres et du ministère paice que cette modération est entièrement dans l'intérêt du pays. Si cela n'était pas, nous ue nous en lais serions pas imposer par des proies, parce que nous savous qu'en politique on doit s'attacher l'intérêt de celui qui paiie et uon de vaines phrases. a Nous appartenons l'immense majorité des Allemands qui oui pensé favorablement des événemens de juillet tout en les déplorant comme une triste nécessité bistotique et en soulraitaul que ce qui les a amenés n'eut pas eu lieu. Mais nous ne leur avons été favorables que parce que nous y avons vu'uti avancement dans le développement de la civilisation et il dépend entièrement des Frnçais que celtij soit ainsi. Ils ont assumé sur eux une grande res ponsabilité historique, qui ne ptui se résou dre favorablement que par une grande modé ration et une complété abnégation de tout égoïsme- Si par une attaque, que rien ne pro voque ils précipitent 1 Europe dans les hor reurs de la gueire, l'indignation et la haine de tous les hommes civilises qui forment la masse du peuple s'élèveront en Allemagne et dans toute l'Euiope avec une foice immense, contre eux et avec la même tapidile que cette classe essentielle de la société s'est prononcée pour eux la haine en sera d'autant plus in traitable que chacun se dira qu'une forfante rie coupable les a seule fait déviet de la bonne voie. Fuissent donc les Français ne pas se faite d'illusion sur h s vrais sentinietis de l'Al lemagne et de la Prusse si vigoureusement organisée I Gand, 16 février. Une batterie complété rie douze pièces d'ar tillerie est ai rivée le 12 eu noue ville, venant de Tournai, et destinée uos frontières de la Zélande. -L'ennemi, qui se renforce sur-tous les points, ne paraît pascependant vouloir marcher contre nous. Sa position est plutôt défensive qu'aggiessive; on dit même qu'il a coupé plu sieurs ponts aux environs du Sas. - L'Indépendant fait connaître l'état des forces militaires dans la province d'Anvers. Elles forment un total de 10,400 hommes et 16 pièces d'artillerieoutre trois quatre mille hommes de troupes de ligne et les lanciers de Maliues. Bruxelles, i5 février. Ce matin, des placards, relatifs au prince d'Orange s«- trouvaient affichés quelques coins des rues Un imprimeur de celte ville, dont le nom se trouvait au bas de Ces imprimés, a été arrêté. - Aujourd'hui, de dix heures midi, au Pa villon de la Régenceon signera l'acte d'ad- hésiun aux principes républicains énoncés hier par M d»- Potier, dans son adresse au congrès. -C'est l'Hôtel de la Paix, rue de la Viol; rte, que se réuniront ce soir sept heures, les membi es de la Société de l'Indépendance nationale. Emancipation.) Anvers i4 février. Ou travaille fortifier la place le fort du Nord est garni de pièces de 34 et 36. On voit au bas de la grande batterie deux pièces de 36 qu'on doit y monter ainsi nos bàtssius seront environnés d'artillerie. Ces préparatiss alarment le commerce. Le i3 aprè—dîner un bateau est arrivée avec 100 1 20 militaires bord, quionlélé immé diatement débarqués a la citadelle. Les nouvelles île.la Hollande nous appren nent qu'une souscription a été ouverte pour donner la famille du lieutenant van Spyck un témoignage de gratitude nationale. D'un autre côté, on lui éleve, Amsterdam, un mo nument côté de celui de l'amiral Ruyler. LiègeiS février. Le dimanche 14, a eu lieu Reckem, une réunion des differens chefs et officiers d s corps fiancs qui composent la brigade du gé néral Mellinet; ils avaient été convoqué^ei cet endroit par M. Ch. Rogier, délégué par le gouvernement provisoire, afin de presser l'or ganisation régulière de ces divers corps. M. Ch. Rogier a fait sentir s ces messieurs la nécessité de profiter de l'armistice pour procéder celte organisation et il leur a ptésenié M. le colo nel Vandenbroeck ancien officier de la gar de impériale comme préposé par le gouver nement celle opération désirée par MM. les chefs eux-mêmes qui comptennerp tiès-bien que ia bravoure sans la discipline ne suffit pas pour constituer une bonne aimée. M. Ch. Rogier a visité Reckem l'établisse ment des peuvres qui renferme actuellement environ aoo détenus hommesfemmes et en- fans. Il a passé la revue du 3e bataillon du 3e régiment d'infanterie de ligne commandé par le major Patoux Ce bataillon se tait au tant remarquer par sa bonne tenue et la jus tesse de ses mouvemens que par sou ardeur patriotique. Demain 16, commencera le mouvement de la brigade du colonel Dufresneldestinée remplacer sur la rive dioile de la Meuse, la brigade du général Mellinet qui viendra son tour occuper les positions de la brigade Du fresnel sur ta rive gauche. Politique. - On mande de l'armée, en date du ta février Les Hollandais de la garnison de Maes- tr'chl sont venus en lorce ce nialiu pour dé truire If village de Snnimaes Avant la fin du jour les mineurs, sou- 1 tenus par les cuitatttiefS, l'auront rasé de fond en comble

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Le Propagateur (1818-1871) | 1831 | | pagina 2