OT^olatiat JOURNAL R YP11US l'abonnement au JOURNAL DYPRES insertions. Vendredi, 4 Mars, 1851. il& iciattej eu belgique. a VVilna, plusieurs églises ont été changées en hôpitaux. On prétend que les cosaques du Don y réclament les anciennes lois que les rois de Pologne leur avaient accordés. 1° i3i i. XIVme Année. -»*t, pour la ville et son arrondissement, tl. î-75, P.-B., par trimestre; et 3 £1., pour toute la Belgique lrauc .de port, par la poste. H Pris 8 cents par ligne; et toutes cel les en dessous de 7 lignes se paient ôe cents. OUVERTURE DES PORTES DE LA VILLE. Du i au 16 Mars, 5 1/2 heures. FERMETURE DES PORTES DE LA VILLE. Du 1 au i5 Mars, 7 heures. Hit 1 cP 0 (lt Ici Ut) Y près, 4 mais. On lit dans une lettre de Dublin On vient d'être iuformé que Navan est en étal de rébellion. Plusieurs personnes ont été tuées, et des troupes viennent de partir en toute làle. Une compagnie du 9* et du 93* des mou- Ifignards, avec uu escadron du 1 3e des lanciers Boyauxviennent de passer au grand trot. Les tuvelles sont lies-alarmantes 11 passe encore 1 infanterie et j'apprends des soldats que 1rs armes sont chargées. Bon Dieu! dans quel il est ce pays Les troupes parlent ce matin ur Kilkeuuy les soldats ont trente milles ire. - Le nouveau ministère est composé délioi- |vemcnt. M. de Gerlacheprésident du conseil. M. van de ff^eyer^ ministre des relations BXtérieures. M. Tielemansde l'intérieur. M. Ch. de Biouckèredes finances. M. Goblety de la guerre. M. siGendebiende Injustice, est question de quelques autres nominations solidaires. Monsieur le Régent donnera audience le samedi de chaque semaine, midi. Le Ministre de la Justice les luudis Le Ministre de la Guerre les mardis Le Ministre des Finances les dimaucbes Le Ministre de 1 Intérieur les mercredis Le Ministre des affaires Etrangères les jeudis, De chaque semaine, 1 heure. Le Ministre de la Justice travaillera avec otisieur le Régent les mercredis, Le Ministre de la Guerre les jeudis Le Ministre des affaires Etrangères, les mardis, De chaque semaine1 heure. - Le Régent a donné hier dîner. On remar iait la plupart des membres du Congrès qui it voté contre son élection mais par contre n de ceux qui ont volé pour lui. - MM. Ch. Rogier et Jolly, sont nommés des-de-camp du Régent. Chacun de ces Mes- eurs doit partir de suite inspecter Farme dans quelle il a servi. - La nouvelle.d'une irruption dans la Savoie r un corps de cinq six cents réfugiés Italiens Piémontais est aujourd'hui positivement an- ncée. On ajoute que cette colonne a entraîné ec elle près de deux mille gardes nationaux des départemens limitrophes de la Savoie. Cette nouvelle a produit la plus vive sensation dans Paris, les fonds publics en ont été affectés et ont éprouvé une baisse de plus d'un franc. - On assure que le ministère été informé dans la journée que les forces autrichiennes qui se portaient sur Modène avaient reçu l'ordre de suspendre leur marche. - On dit que les juifs de Lithuanic sont at tachés plus que jamais la sause des Polonais, et font des vœux pour que nos armées puissent occuper la cipitale des Jagellons. - Le Dauphinois annonce les préparatifs de grands mouvemens sur la frontière. Les patrio tes piémontais, si long-temps proscrits, sont la veille d'entrer sur le territoire sarde main- armée, et d'y proclamer la liberté de leur patrie. La fermentation est extraordinaire en Savoie et Turin. Le gouvernement sarde prend des mesu res pour s'opposer la tentative des réfugiés. Neuf cents cavaliers sont partis de Chamhéry pour défendre la route de cette ville, et les ré- gimens en garnison sur les divers points du du ché viennent d'être mis en mouvement. Le journal ajoute que leur fidélité est plus que douteuse. Un détachement du 58e de ligne est parti deGreuoble pour se porter sur la fron tière et empêcher la violation du territoire. -Une lettred'Ancônedu 19 février,annonce que la forteresse de cette ville s'est rendue aux gardes nationales qui en faisaient le blocus. Bolognedevenu le centre du mouvement révolutionnaire, aura sous peu de jours un con grès national formé de députés de toutes les provinces insurgées. On assure que les gardes nationales de la Romagne se portent sur Civita-Casleliana pour délivrer les prisonniers d'état. - Une lettre de Londres nous assure que Ie duc et la duchesse d'Angoulème, accompagnés de MM. de Bourmont et d'Haussez, doivent partir sous peu pour l'Espagne. Un navire amé ricain a été frété cet effet. 13,000 fusils ont été expédiés le ai pour Cadix 6,-000 autres sont commandés et seront expédiés au com mencement de mars. - On lit dans de la Charte y jour nal de Nantes On nous écrit d'Auray 18 février Hier jeudiil se tenait ici un conseil de ré vision quatre heures du soir les deux frères Cadoudal ont quitté le payset voici pourquoi M. le préfetau moment de partir de Van nes pour Aurayreçut par uu courrier ex traordinaire l'ordre de faire une visite domici liaire chez les frères Cadoudalce qui a été ponctuellement exécuté au domicile de M. Re naud où se trouve habituellement l'un d'eux. Dans ce moment le conseil de révision était assemblé. Cette visite fut effectuée pur le prefetle sous-préfetdeux ou trois maires sept ou huit gendarmes et des soldais de la garnison. La maison fut cernée on n'y trouva que Mme Cadoudal, qui, l'approche de la force armées'empara soudain d'une correspondance que sa famille entretenait avec lloly-Rood et voulut la brûler. Le lieutenant de gendar merie saisit cette dame, qui opposaa une vigou reuse résistance lit un second efforts'avança dans une chambre voisine et parvint jeter ses papiers dans le feud'où ils furent pres que aussi-tôt retirés par son vigilant adver saire. Pendant cette scène quelques habilaus se sont empressés d'aller prévenir les deux Ca doudal qui se trouvaient leur château de Kerléanooù ils donnaient dîner une bande de chouans. Ils prirent immédiatement la fuite, et M. le préfetdans l'absence du procureur du roia envoyé des gendarmes et des soldats leur poursuite. Toute la nuit il y a eu des postes établis Karléano, et on a fait de nom breuses patrouilles dans ce lieu et dans les en virons. Bruxelles a 8 février. A la séance du 35 courantla chambre des députés de France a adopté un amendement la loi électorale en discussion qui'fixe le cens pour les électeurs 300 fr. au lien de que proposait la commission mais par contreil a été décidé que les citoyens exerçant des pro fessions libérales devraient payer cent francs ue contributions. La commission avait proposé de leur conférer le droit électoral sans qu'au cun cens ne soit exigé. - Un individu, que l'on dit être frappé d'a liénation mentale, a tiré hier un coup de pisto let dans le Parc, au moment où M. Van de Weyer le traversait comme ses intentions ne pouvaient être connues, la garde civique s'est emparée de cet homme, qui a été d abord dé posé au poste de la grand'garde, et après cou-

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Le Propagateur (1818-1871) | 1831 | | pagina 1