JOURNAL BAPRES. i51 XIVme Année. Mardi, 8 Mars, 18Ô1. JOURNAL DYPRES ouverture des portes de la ville. fermeture L'ABONNEMENT AU |st, pour la ville et son arrondissement, ï~75, P.-B., par trimestre; et 5 fl., our toute la Belgique, franc déport, ar la poste. INSERTIONS. i Prix. 8 cents par ligne; et toutes cel tes en dessous de 7 lignes se paient Bo cents. Du 1 au i5 Mars, 5 172 heures. DES POKTES I)E la ville. Du i au i5 Mars, 7 heures. cP oClticj HC iciaite; eu ^Cobatiad. ie préfet stimulé le zèle de la garde nationale de cette ville. Déjà les compagnies d'élite qui se grossissent tous les jours, ont résolu de faire quelques additions ou ebangemens leur te nue. Une portion des grenadiers adopte le bonnet poil les voltigeurs prennent des sebakos de feutre et les tailleurs de la ville sont occupés confectionner les uniformes des chasseurs; Tout porte croire que d'ici a la fin du moisla ville de Valencienues comptera 7 800 hommes complètement habillés. On lit dans le Journal de La Haye du 27 courant S. A. le duc de Saxe-Weimar est arrivé le 33 Niméguc et devait quitter celte ville le lendemain. La position de notre escadre est toujours la même. Des allègues continuent arriver devant la citadelle d'Anvers. - On assure qu'une flotille anglaise se trou ve devant Ostende. Bredasche Courant - On mande de Maestricht sous la date du 20 de ce mois, que les patrouilles ennemies ont de nouveau si peu respecté la suspension d'armesque dans la nuit de samedi diman che elles se sont avancées jusque dans les fos sés des ouvrages extérieursentre les portes de Tougres et de Bruxelles. Le feu des sentinelles et un poste avancéenvoyé par la colonne mobile les ont repoussés avec vigueur. Staats- Courant. Bruxellesy mars. M. 1e Régent vient de prolonger de jours, c'est-à-dire, jusqu'au 1' avtil prochain l'exis tence de l'administration de la sûreté publique. - On a remarqué que 31. Joseph f ander- linden est le seul des membres du gouvernement provisoire qui ne se soit pas pourvu d'une belle et bonne place avant l'expiration des pou voirs de ce corps. Etait-ce délicatesse désin téressement ou bien confiance dans lè Régent futur - - M. le comte d'Aerschot ta dit-on être envoyé Londres. - M. le général Belliard assistait la séance du congrès d'hier. - M. lé Régent a donné hier sa première au dit n ce publique. Le nombre des personnes qui s'y sont présentées était considérable. M. le Ré- getit a eu l'ofccasion de faire remarquer son af fabilité il n'â pas perdu son goût poùr les épi- grammes. On assure qu'il va paraître 1111 nouveau jour nal, destiné rendre compte exclusivement des révolutions. - Ou écrit de Turini5 février La peur s'est tellement emparée de la cour, qu'on songe plus fuir qu'à combattre et nos 80 mille soldats ne serviront qu'à échelonner la route de Gènes pour proléger la fuite du roi. On craint ici que le roi n'accorde aux Au trichiens l'entrée de ses états et la possession de ses places fortes mais on assure que l'ambas sadeur français a fait connaître S. M. qu'il avait ordre de partir l'instant si les Autri chiens se mettaient le pied sur lè territoire sarde. AFFAIRES DE LA BELGIQUE. Extrait du Constitutionnel de Pari*. Point de réponse aux questions que nous avons addressées au ministère, il y a trois jours, sur l'étonnante révocation de M. BfessoU par la conférence de Londrescette révocation ëst par conséquent réelle. Elle a eu lieu, nous assu- re-t-on, le 7 février, après l'élection dù dite de Nemours, et propablethenl causé de cette élection. Ainsi,depuisprès d'un mois, làFrance n'a pas été représentée, ou elle a été par un Anglais Ce qu'il y a de singulier dans Cette affaire, c'est que, bien que les notifications dè la conférence aient été, depuis lors, signées pat lord Ponsonby tout seul, le gouvéibè'ûièO't pro visoire n'a jamais cesse d'adresser ses réponses messieurs Bresson et Ponsonbypléni potentiaires des cinq grandes puissahcës. Les Belges, en cette occasion, ont été plus français què nos ministres. La destitution de 'notre enVoyé a été ïevSiàk de la signature de M. de Talleyraùd, et YàvHtèb par lè silence du cabinet du Palais-Royal. Lè prétexte mis en avant a été la pari vTàie dû sù'p- Sosée que M. Bresson a prisé îa nomination 0 prince fiançais. Les manoeuvres du diplofo'a'rè britannique en faveur dù prince d'Orange, ont été aussi constatées qu'il èst possible dfe ï'êti et, et pourtant on l'a conservé. Pourquoi cette dif férence? N'est-ce pas que l'élection du prinèè d'Orangé eût été Ùn commencement de reslàù- fàtion Au surplus, le général Bejiiard doit êtrè roairrtèiïatit BrUxèHès, et mettre, nous l'es pérons, son épéé dans la balance. Nôùs devons dire, Cependant, qù'rl est parti sans ié ritré d'ambassadeur,^n'a pu l'accréditer r/coie âtrendu que Louis-Pbrhppé n'avait point jusqu'à Ce jour }a notification ofïïcrtlie de J'a1 B L GIQ l'E. YpAes 8 mats. Le général Belliard .ambassadeur de la .cour de France près de notre gouvernement y<CSt arrivé Bruxelles il a déjà été reçu par M. le régent. - Une lettre écrite par un personnage im portant de Vienneannonce que le jeune Na- ®ï)oléon a récemment paru la cour pour la Eirémièfë fois. C'est un jeune homme d'tine taille haute et élégante, dont la physionomie lest pleine d'intelligence, Je l'ai rencontré plus Bâtard, dit l'auteur de la lettre, une soirée «chez l'ambassadeur anglais où il taisait les igdéhèes du Cercle qui l'eiitouiaitpar la facilité ||et la fàmiliarilé de sa conversation ainsi que par ses connaissances étendues. Le maréchal âMarmont avec la cocarde blanche et le ma- |rcchàl Maison avec la cocarde tricolore, se Etrbuvâienl pfesens le jeune Napoléon a parlé lllbffemehî ces deux personnages. Les bruits ■qu'on a fait circuler sur ses habitudes mona- |lcales sonl tout-a-fait faux. - Dans la séance dû 2 courantla chambre if des pairs Frâtïcë a voté une adresse au roi H pour lè féliciter de la marche adoptée dans les affaires de la Belgique; plusieurs orateurs dis— tingués, et entre autres MM. JDecazes de Bro- Iglie et Lainé ont été entendus. M. Sébastiani I répondant aux interpellations qui lui avaient I été adresséesa dit La Belgique est un pays sur lequel la I France ne saurait souffrir qu'aucune puissance K intervînt jamais parce que la Belgique est une I partie de la sûreté de notre territoire. C'est là que l'aëlion directe du gouvernement doit s'ex- ercer dans tous les temps pour assurer 1 indé- I pendance d'un peuple que sa conformité de E langue, de religion et ses relations de bon 1 voisinage attachent fortement la France - M. Ch. Lehonministre plénipotentiaire Paris doit partir pour sa destination au- 1 jourd'hui dans la soirée. Une lettré rf'^/osl,approuve la mesure prise par M. lerégent,de se faire présenter l'étal exact r des nominations faites dans l'armée,on voudiait i lavoir adopter pour toutes les autres branchés s d'administrationil en résulterait un bien irlfini |f pbùr le pays, plus d'une incapacité serait élbi- gnéë plus d'une hypocrisie serait démasquée. - L'annonce officielle de l'arrriée Valen- ciennes de S. A. R, le duc d'Orléans et de M.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1831 | | pagina 1