fermeture N° i516.XIVme Année, L'ABONNEMENT AU JOURNAL DAPRES Est, pour la ville et son arrondissement, fl. *-75, par trimestre; et 3 il., pour toute la Belgique franc déport, ar la poste. INSERTIONS. Pris. 8 cents par ligne; et toutes cel les en dessous de 7 lignes se paient 5o cents. Mercredi, *5 Mars, 185 OUVERTURE DES PORTES DE LA VILLE. Du 16 au 5i M.irs, a 5 heures. DES PORTES DE LA VILLE. Du 16 au 31 Mars, 7 172 heures. (f* odibuniej JOURNAL D'YPRES tciaitej eu DX^otauaH. BELGIQUE. Ypress3 mars. Six ceDts miliciens flamands sont arrivés Mons, pour être exerces et enrégimentés. - Les communes condamnées sur les réquisi toires du ministère public indemniser M. de Gorge Legranddes perles qu'il a éprouvées, par la dévastation de ses beaux établissemens, sont disposées appeler du jugement de Mons. - Plusieurs prisonniers hollandais se sont en core échappé, il y a quelques jours, de la ca serne de S'. Espni Mons où ils sont logés. Pour peu que cela eût continué, le poste n'au rait plus eu garder que le casernier; voici le moyen qu'ils employaient pour s'échapper par venant sortir assez iacilemenl de leur prison en gagnant les fonctionnaires, ils se rendaient dans cerlaines maisons de la ville où on leur procurait des vêlemens bourgeois et un peu d'argentet ensuite ils se dirigeaient sur Mau- beuge où ils trouvaient des papiers pouralleren Hollande soit par Ostende soit par les fron tières de Prusse. Ce plan a été découvert par un prisonnier malade l'hôpital et qui était por teur d'une note écrite de la main d'un oiiicier hollandais qui habitait cette ville. Observât.) - On lit dans la Tribune des Départemens une lettre de M. de Potier, adressée tous ceux Îui l'interrogent Paris sur les affaires de la Belgique. L'honorable bauni rappelle les instan ces qui lui addressaient Paris ses ci-devant collègues, vers la mi septembre, pour le détour ner de revenir Bruxelles, craignant qu'il n'y fît une révolution, tandis qu'eux ne voulaient qu'un accord. A celte époque, un quasi-per sonnage vint le trouver, au nom de M. de Tal- leyrand, et renouvela ses visites Bruxelles, pour l'engager réaliser, au profit de la France, le gouveinemenl sans avenir du Constitution- ne/, et ce gouvernement sans avenir devait être celui du prince d'Orange. C'est a défaut d'a voir réussi dans ce plan machiavélique, que le gouvernement français a fait intriguer en faveur du duc «Je Nemours, Bruxelhs taudis qu'à Londres il promettait de ne pas l'accorder. La régence actuelle ne parait M. de Potier qu'une combinaison française. L'Angleterre, dit-il ensuite, qui avait le plus grand intérêt empêcher ce résultat, avait aussi les moyens de l'empêcher en nous aidant éouslituer notre indépendance nationale de la seule manière possible, c'est-a-dire sous la forme d'uue république. Les seulimeus personnels du roi d'Angleterre, pour le prince d'Orange, s'y sont, mon avis seuls opposés. Maintenant qu'- adviendra-l-il de la pauvre Belgique? L'étran ger terminera ses affaires sans elle,et s'il le faut, malgré elle. De deux choses l'une: s'il y a guerre euro péenne, et, dans ce cas, ce qui est espérer, si la Frauce triomphe, la Belgique sera forcément réunie aux départemeus français: forcément car les Belges veulent l'indépendance tort ou raison, ce n'est pas là la question; ils la veulent, c'est un fait. Les quatre cinquièmes de la population belge sont auti-réunionistes. Si l'Europe demeure en paix, le priucc d'O range sera immanquablement rappelé par les prochaines chambres législatives choisies sous l'iufluence de l'aristocratie industrielle et com merciale, toute favorable la restauration hol landaise. Et celte restauration fera beaucoup de mécoutens, dont le nombre s'accroîtra tous les jours et finalement la France exploitera seule la Belgique, qu'elle aura, pour parvenir ce but, ruinée et déshonorée. Gand, 19 mars. Vingt huit individus, compromis dans l'af faire des pillages de-Bruges, sont arrivés, avant- hier, de cette ville en la nôtre; ils étaient sur un bateau, et ont mis pied terre avec leur es corte, en face de la maison de force, où ils ont été incarcérés. - Le gouverneur de la province informe les administrations locales des villes et communes, qu'un modèle de blouse avec ceinturon, tel qu'il doit ètie adopté pour les gardes civiques du royaume et un autre modèle avec épaulettes pour tambours, sont déposes au bureau mili taire, au gouvernement. On peut en prendre in spection de 8 heures du matin 3 heures de relevée. - Seize officiers de la légion belge de Londres, des compagnies d'éclaireurs bruxellois et des inséparables, faisant partie de la 3« brigade de l'armée de la Meuse, protestent, dans une lettre adressée au Courrier de la Meuse, contre les allégations du général Melhuet l'égard du gé néral Daine. - On lit dans Y Escaut, journal d'Anvers: Le 16, le commandant des canonnières, Koop- man, s'est refusé laisser passer un bateau chargé dé pommes de t^erre qui se rendait la maison de correction de Sl-Bernard. On nous assure de plus qu'il doit avoir dit que l'on ne pouvait passer sans une permission écrite et délivrée par lui. Si ces faits sont vrais, qu'est devenue la liberté de l'Escaut, l'armistice? - Nous empruntons les nouvelles suivantes la correspondance de Londres de l'Emancipa-. tion\ a Le prince d'Orange, dont on avait an noncé le départ prochain, est encore ici. On l'a vu au théâtre de Drury-Lane, avec une dame tout-à-fait inconnue dans le monde fashionable. 11 paraissait de fort bonne humeur et se disait en relation suivies avec un grand nombre de Belges influens dans les fonctions publiquesle commerce et l'armée. Il est sous la protection immédiate de lord Wellington que les ministres ménagent. Nous avons Londres deux plénipo- tentaires du roi de Hollande. L'un deux, le baron de Zuylende Nyevelt,est parti hier pour La Haye, chargé de dépêches de la conférence. Il ne fait qu'aller et venir. Ou regarde le chan gement de ministère en France comme très fa- ..vorable Y arrangement de vos affaires. D'après la manière dont tout se combine, si vous per sistez refuser le prince d'Orange, il faut Vous attendre tenir tête toute la diplomatie de l'Europe. - Ou lit dans le Morning herald du i5: cr Le prince d'Orange vient de fairedes préparatifs afin de partir (de Londres j mercredi, pour le continent. S. A. R. se rendra d'abord près le roi son père La Haye. - Nous pouvons garantir la vérité des faits snivans Le général Chassé avait loué prés de Malines une maison de campagne, pour 3, C, ou g ans; la sixième année expira le ier mais 1831Le propriétaire croyant que, d'après tous lés événemens politiques qui venaient d'avoir lieu, le général Chassé n'était plus d'opinion de conserver encore cette habitation, lui écrivit pour qu'il voulut faire retirer ses membles; afin de pouvoir la louer d'autres; le général ré pondit qû'il pouvait conserver sa campagne, et qu'il tenait son droit; qu'en conséquence, il lui envoyait le prix de six mois de ioyer par anticipation, et qu'il espérait au prinlems reve nir habiter sa campagne. Il fit également recom mander sou jardinier d'agir comme si nul changement n'avait eu lieu depuis 182g. - On lit dans YEchu du Nordjournal de Lille: Tout autour de nous prend un aspect qui respire la guerre; le mouvement des trou pes, de l'artillerie, des caissons n'a jamais été plus grand qu'en ce moment. Le i3, vers trois heures après-midi, est arrivé un coivoî assez considérable d'effet de campement el de médi-

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Le Propagateur (1818-1871) | 1831 | | pagina 1