f 3 Considérant que pour établir sur des bases g. Les traitemens fixes des commissaires de district de toutes les provinces indistinctement sont réduits d'un dixième. camens d'ambulance; on attend encore plusieurs batteries d'artillerie de nouveau modèle. - OaapprenddeConstaiiliuople, 10 février;« Le sultan a fait don au patriarche de Jérusalem d'un demi million de piastres pour payer ses dettes les plus urgentes et solder d'anciens in térêts. Cette somme a été portée en espèces et avec quelquesoieunilé au puUiarcbal grec. Des sommes plus considérables et qu'on porte de 4 5 millions de piastres ont été envoyées par les commissaires du trésorier Hafiz Bey dans la Rouieiie et la Bulgarie pour être distribuées aux rajas qui ont le plus souffert des calamités de la guer re, les mettre en état de relever leurs villages détruits, racheter des bestiaux et des grains pour les semailles. Du 20. - L'armistice est encore une fois rompu par les Hollandais. On entendait hier une vive canonuade dans la direction du Sas. Des pécheurs de Bouchaute, sedîant aux assurances données par M. Ledel M. de VVautier diri geaient ,de sept huit heures du matin leurs embarcations dans le Braecman mais peine eurent ils jeté leurs filets deux ou trois mètres de la côte, qu'ils se virent assaillis par des cha loupes hollandaises et ue réussirent leur échap per que sous la protection du poste belge, placé aux environs de l'Ecluse de la Wateringue d'Isabelle, et qui fit feu sur les agresseurs.Ceux- ci mirent pied terre sur la schorrc qui forme l'île, en face, taudis que la canouuiere de Phi lippine arrivant leur secoursouvrit son feu contre nos postes mais sans faire beaucoup de mal. Sur ces entrefaites, la canonnière de la Magdelaine vint attaquer le poste du Capilalen- Darn dont le pavillon fut percé par plusieurs boulets. A six heures du soir tout était rentré dans Tordre. Nos troupes et des villageois ar més étaient accourus de toutes parts brûlant d'en venir aux mains. - A la première nouvelle de l'attaque des Hollandais, M. ie général deWautier s'est trans porté sur la ligne où il a fait l'inspection de nos forces. - Dans uDe lettre adressée au général de bri gade de Wautierle lieutenant-colonel hollan dais, Ledel, commandant la 4œe district de Zé lande appréciesa manière l'imprudence dont un sergent de son corps a été victime.Nous citerons quelques passages de cette dépêche qui porte la date d'Oostbourg 19 mars. Un sous-officier de la garnison d'Yzendy- kes'étant probablement trompé de chemin a pris avec son cheval et sans armes la roule de Verlaet. Il a été attaqué au retour sur notre territoire par vos avant-postes du Ver laet qui ont fait feu sur lui. Le cheval est re tourné blessé sans cavalier ce qui me fait présumer que le sous-officier a été blessé de même ou bien retenu par vos troupes. Ne dou tant nullement de la loyauté de vos procédés j'aime croiregénéralque cette conduite n'aura pas votre approbation et qu'il sera su perflu de vous prouver qu'on u'a eu aucune ment le droit de faire feu sur le sous-officier bien moins encore de le retenir. Si nos assuran ces réciproques d'éviter toute action hostile sont sincèresvous voudrez bien donner l'or dre de le faire relâcher. Le sergent aurait été tué bon droitmême sur le territoire hollandaissi de notre ligne on l'avait vu gagner la limite ennemie mais c'est de ce côté-ci qu'il est tombéet nos sol dats ont transporté le corps du sergent l'ex trême froutièreafin que ses camarades pus sent l'y venir enlever sans péril. C'est de celle mesure, toute d'humanité, et qu'il ignorait peut-être que le commandant ennemi se pré vaut pour incriminer la conduite des militaires belges. - L'indépendance de la Belgique serait bien plus forte et bien plus positive si Ton ne s'en était pas mêlécar les Belges seraient au- iourd'hui maître de Maestricht et de tout territoire que les cabinets leurs disputent, Au jourd'hui les Belges sont assaillis de protoco les meuaçans et empreints d'animadversion con tre leur-indépendance. La France a signé ces protocoles, tandis qu'elle pouvait se conten ter de dire purement et simplement: si nue trou|>e étrangère quelconque entre en Belgi que par uq côté notjs y «mirerons par l'autre. I Messag. des Chambres. - On lit ce qui suit dans une lettre de Lu xembourg insérée au Courrier. «Saxe-Weimar essaie des airs de popularité c'est a poutler de rire. Les jours de marché il se promèue gravement sur la placela bouche armée d'une longue pipeet fait la conversation avec les fruitières et les revendueses. Maiscela ne prend paset malgré ces faux semblans de popularité on le siffie et on le hue. M. de la Fontaine ne quitte plus le duc il s'attache ses pas com me une ombre un corps. On parle déjà du départ de Saxe-Weimar. - Le 6le général Radetzky est parti de Vienne pour aller prendre le commandement général du corps d'armée d'Italie. - La Gazette d'Etat de Prusse dément de la manière la plus positive l'assertion que la Prusse marchera contre la France avec la Rus sie aussitôt que celle-ci en aura fini avec la Pologne. - Nous apprenons que le régent de la Belgi que a demandé au cabinet de La H^ye d'entrer eu négociation pour régler les points en litige entre la Hollande et la Belgique, et que le roi Guillaume lui a répondu qu'il ne traitait pas avec des rebelles et des traîtresil a, dit-on, ajouté qu'il donnait quinze jours aux Belges pour se soumettre: passé ce terme, le roi de Hollande se propose, si nous n'obtempérons pas ses or- diesde nous réduire par la force. Journal de yerviers.) Bruxelles t 18 mars. Les personnes qui auraient l'intentioD de pré senter au régent des demandes qui devraient être soumises l'un des ministères, sont in formées que le régent ne peut accueillir direc tement lesdiles demandes, et qu'en conséquence elles ne seront pas reçues son audience. - Depuis quelques jours les bruits les plus étranges circulent dans Bruxelles; on parle de refus de serment; on va jusqu'à nommer de grands personnages qui, dit-on, ont annoncé qu'ils se retireraient plutôt que de prêter le serment prescrit par la loi du 5 mars.... Le congrès a décrété qu'un serment serait prêté au régent et la constitutionpar tous les fonctionnaires de Tordre judiciaire et adminis tratif, par les officier de la garde civique et de l'armée il faut que ce serment soit prêté il le faut précisément cause des bruits d'opposi tion qui ont été répandus. Le gouvernement, en ne faisant pas exécuter la loi cet égard, donnerait la mesure de sa foiblesse et hardirait ses ennemis, qui, prenant notre repos pour de la crainte, commencent audacieusement lever la tête. Dans le tems où nous vivons, d'ailleurs, il n'est pas mal de se compter et de faire connaître au peuple ses amis et ses ennemis. {Indépend.) - Nous apprenons de bonne source que les négociations pour l'emprunt que devait con tracter notre gouvernement ont échoué en An gleterre, cause de,l'incertitude qui enveloppe toutes les affaires du coutinent et qui n'auraient permis de contracter cet emprunt qu'à des con ditions extrêmement onéreuses que le ministre des finances a dû repousser. Belge. actes dd gouvernement. Au nom du peuple belge. t Nous, baron Surlet de ChokierRégent de la Belgique, solides la prospérité future de la Belgiqueil importe de mettre eu harmonie les dépenses de l'état avec ses ressources; considérant que les circonstances actuelles exigent que chaque ci toyen paie son tribut aux besoins de la patrie, et que la rédaction des charges publiques né cessite une réduction dans les traitement alloués aux fonctionnaires salariés par l'étal; le conseil des miuislres entendu; sur le rapport du ministre de l'intérieur; avons arrêté et arrêtons: Art. i«r. Les traitemensalloués aux fonction naires civils désignés ci-après soDt, partir du i« janvier r83i, fixés comme suit: a. Celui du gouverneur de la province du Brabaot méridional 7,5oo fl. Celui des gouverneurs desautres provinces 7,000 fl. c. Ceux des membres des étals dé putés du Biabant-méridioual 1,600 fl. d. Ceux des membres des états- députés des autres provinces i,35o fl. e. Celui du greffier des étals du Brabant méridional 3,000 fl. f. Ceux des greffiers des états des autres provinces a,5oo fl. 2. A mesure que les vacances le permettront, les gouverneurs de province opéreront, dans le personnel de l'administration proprement dite, les réductions qui ue seraient pas incompatibles avec le bien du service,et les places de com missaire de district seront supprimées dans les chefs-lieux de province. 3. Le miuistre de l'intérieur est chargé de l'exécution du présent arrêté qui sera inséré au Bulletin officiel, et dont expédition sera trans mise au ministre des finances et la cour des comptes pour information. Bruxelles, 15 mars 1831Surlet de Chokier. Par le Régent: I^e ministre de l'intérieurF. Tiedemans. - On lit dans le Précurseur de Lyon «Il résulte des lettres d'Italie que les Au trichiens ont éprouvé une résistance désespérée dans le Modenois. Ces lettres ne parlent pas de l'occupation de Modène. Quoique l'infério rité numérique des patriotes italiens ne laisse pas présumer qu'ils aient pu défendre long temps leur villeil est néanmoins conslaot que les Italiens se montrent dignes du secours qu'ils attendent. - La Gazette de Milan annonce positive ment l'occupation de Modène par les troupes autrichiennes, et la marche de ces troupes vers les Bolonais. - Le général Daine est arrivée en cette ville depuis quelques jours on ne cesse de prôner beaucoup ce généralle yrai Patriote lui- même a ouvert ses colonnes son éloge et a rappelé sa conduite l'affaire de Sainte-Wal- burgeLiège nous concevons que le souve nir de cette affaire sourie l'esprit des hom mes du yrai Patriote', mais nous qui savons que les cuirassiers commandés par M. Daine, y odl impitoyablement taillés en pièces une foule de braves Liégeoismais nous qui a\ous en ce moment sous les yeux des titres qui cons tatent que granfl nombre de ces braves ont été blessées de 17 18 et 20 coups de sabre mais nous qui avons sous la main les certificats qui attestent que des volontaires faits prisonniers et désarmés y ont été lâchement massacrés, les sieurs Honage et Lequeue nous enfin qui venons de lire les réclamations de la mal heureuse veuve du sieur Lughers, quartier- maître de l'artillerie de la garde liégeoise qui après avoir défendu long-temps ses pièces et ayanteu le poing coupé la tête couverte de blessures et reçu un coup de feu dans la poi trine voyant que ses pièces allaieut être pri ses se jeta sur Tune d'elles la serras dans ses bras et y tut massacré nous qui venons de

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Le Propagateur (1818-1871) | 1831 | | pagina 2