Annonces. »aion étant mise nux voix l'extrême gauche, presque tout la gauche, une partie du centre gauche cl quelques membres seulement du cen tre droit se sont levés pour. Uoe quarantaine .demembres de la droite se sont levés contre Un grand nombre de membres, entre autres MM. Royer Collard Delalot et Lepellelier d'Aulnay n'ont pas pris part la délibération. La prise en considération a été adoptée. - On parle beaucoup d'un projet de loi qui doit être incessamment proposé aux chambres pour réprimer les émeutes. Cette loi calquée sur les lois anglaises ne laisserait guère plus de trois jours entre l'arrestation et le jugement. - Le Correspondant du'8 mars, qui contient entre autresun article sur les arrestations arbitrairesa été saisi ce soir. - Pourquoi faii-ou arriver des troupes dans Paris? il y a Paris treize légions de garde na tionale, soixante-dix-mdle hommes au moins armés et équipés. Qu'est-il ariivé pour que la présence de nombreux eorps de troupes soit de venue nécessaire dans la capitale? {Tribune.) - Les feuille de la capitale donnent aujour d'hui les noms des membies qui composent le comité, au nom duquel l'acie d'association pa risienne a été livré la publicité.'On y voit figu rer MM. Béranger Cbansounier Boujour lieutenant-coloud; Cadet-Gassicourl, maire du 4'»«arrondissement; Cauchois-Lemaire; Char- del,député de la seine et conseiller la cour de cassation; Comte, ex-procureur du roi; Cor- celles, Alex. Delaboide, Demarcay, députés de la Seine; Portalis, président du tribunal de instance; Ganueron, député de la Seine et président du tribunal de commerce; Eusèbe bal verte, député de la Seine. 11 y a trois faits aujourd'hui bien constatés savoir i» Que la proviuce de Luxembourg faisait partie intégrante des anciens Pays-Bas autri chiens 2° Que, depuis i8i5 elle a été considérée comme partie intégrante du royaume des Pays- Bas et en particulier de la Belgique, 3° Qu'en i83o elle s'est spontanément asso ciée la révolution belge. C'est sur ces trois faits contre lesquels tous les sophismes viennent échouerque nous nous fondons pour repousser les protocoles de Lon dres. La question est donc décidée pour ainsi dire matériellement les faits sont ou De sont pas la discussion De laisse plus d'antre alter native el considérée sous ce point de vue, elle a fait de grands progrès. Les écrivains allemands ont eux-mêmes re connu qua la question luxembourgeoise a été traitée d'une manière Deuve dans la séance du congrès national du 17 novembre i83o, et ils cherchent donner une autre direction ce grand débat politique. Voici comme ils avaient d'abord posé la ques tion le grand-duché de Luxembourg était- il incorporé au royaume des Pays-Baset en particulier la Belgique Après avoir longtemps soutenu la négative il ne nient plus le fait de l'incorporation, mais ils en contestent la validité et demandent si le Grand-Duché était validement incorporé au royaume et en particulier la Belgique. C'est sous cette forme que la quesliou se produit maintenant. Les écrivains allemands nous opposent l'acte final signé a Vienne 1e r 5 mai 1820 et con verti en loi fondamentale de la confédération le 8 juin i8ao. 11 est dit dans cet acte que la confédération est indissoluble qu'aucun des membres n'aie droit de s'en détacher, que l'ad mission d'un nouveau membre ne peut avoir lieu qu'à l'unanimitéque la diète peut inter venir dans chaque étal en cas de troubles inté rieurs, etc. On conclut de ces dispositions que le roi Guillaume n'a pu réunir son royaume le grand-duché qu'il avait cependant reçu comme le reste de ia Belgique a. ponr être possédé par lui et sesdescendans perpétuité, en toute pro priété et souveraineté. el que, s il a effectué celte réunion c'était illégalement. Remarquons d'abord que l'acte qu'on nous oppose est de 1820. Or, l'incorporation a été opérée eu 1815 s'il y a eu erreur, elle ne s'est pas commise huis clos, mais la face de l'Europe pas une puissance ne l'a ignorée. L'acie du 8 juin 1820 n'a pu enlever au roi Guillaume la faculté que lui réserve l'art. 67 du traité général de Vietine de 1815, de faire relativement la succession dans le grand-duc- ché tel arrangement de famille qu'il jugerait conforme aux intérêts de la monarchie et ses intentions paternelles; la loi du25mai 1816 était donc valableel si Guillaume possédait le grand-duché un autre titre que le resle de ia Belgique cette loi a fait disparaître toute dif férence. Le traité du 20 juin 1814 qui a fondé le royaume des Pays-Bas en stipulant les condi tions de laréuniou delà Belgiqueà la Hollande, a été appliquéau graud-duchede Luxembourg comme put lie de la Belgique; l'acte du 8 juin 1020 n'a pas fait cesser et n'a pu faire cesser cette application. Le priucipe de l'incorporation du grand-du ché de Luxembourg au royaume des Pays-Bas était passé élans le droit public de l'Europe; les traités de limites conclus eutre la Prusse et les Pays-Bas le 26 juin el le 7 octobre i8iô,ne considèrent pas 1e grand duché comme uuétat distinct du royaume, mais le comprennent dans la dénomination de royaume des Pays-Bas nous lisons dans le premier de ces traités Art, 5.... Oberbillig, situé sur la rive droite de la Moselle appartiendra au royaume des Pays-BasLa commune de Viandeu si tuée cheval sur l'Oura, appartiendra égale ment au royaume des Pays-Bas. Art. 28.... i° L'île de Remichen,dépendante de la commune du même nom 20 La grande Besch, dépendante de la com mune de Sclwebsiugen 3° Marcher, dépendant de la commune du même nom 4° Les quatre île? dépendantes de la commu ne de Stadbredimus;appartiendront au royau me des Pays-Bas. La petite île située près d'Ecbternach.... coniiiiueiadapparlenir au royaume des Pays- Bas etc: Src'est par une erreur de droit que le grand- duché de Luxembourg a été considère comme province belge, tout ce qui s'est fait depuis 18 15 est entaché d'un vice radical que rien ne saurait effacer dût la société être bouleversée, il faudra remonter jusqu'au premier acte le considérer comme nul et déclarer nuls tous les actes qui n'ont été que la conséquence d'une première erreur. Ainsi parlerait le droit dans l'hypothèse que nous combattons. L'application du traité du 20 juin 1814 au Grand-Duché, est une extension illégi time, qui n'a rien produit que d'illégitime; c'estdaus cette explication erronée qu'est l'ori gine de tout le mai. C'est par erreur que le Grand-Duché a été régi par la même loi fondamentale que le reste de la Belgique; Que les Luxembourgeois ont contribué au paiement des dettes mises ia charge du royau me qui était leur égard un état étranger Que les forêts du grand-duché ont été ven dues ou hypothéquées au nom et au profit du royaume Que les députés du Luxembourg ont siégé aux états-généraux comme représentans de la nation belge Que le Luxembourg a été, en septembre r83o, compris dans la déclaration de sépara tion. Heureusement la conférence de Boires est venue nous détromper nous et l'Europe. Le régime de la loi fondamentale qui devait être le pacte entre le prince el la nation, a été, depuis 1815 pour le grand-duché, une ex ception, une illégalité Les Luxembourgeois ont le droit de deman der la restitution de tout ce qu'ils ont payé en déduction des dettes qu'on reparlait tort comme communes La vente du bien d'autrui étant nulle, lalié- nation des forêts du grand-duché, au nom et au profit du royaume, est non avenue; Les lois dont l'adoption dépendait souvent des suffrages des députés luxembourgeois, sont originairement nulles; Le grand-duchéséparéen 1815 par la nature même de son existance politique, du royaume des Pays-bas et de la Belgique, n'a pu être compris dans la séparation prononcée eu sep tembre i83o, Telles sont les conséquences du système de nos adversaires, système moustrueux qui frappe de nullité tout ce qui s'est fait la face du monde pendant quinze ans,etqui, sous prétexte de rétablir l'existauce politique d'un pays, dé truit l'existance privée de milliers d'individus. C'est une sagesse tardive qui vient nous dire: Vous avez erré pendant quinze ans. L'incoipo- ration du grand duché ia Belgique était no toire; des deux choses l'une, elle est légitime ou non; si légitime, il faut la respecter, quoiqu' elle contrairie aujouid'bui vos vues; si illégitime il fallait vous y opposer en 1815 ou iSao, et ne pas la ratifier par votre silence. 56. Patrimonieele onroerende Goederen publiek te koopen te Vlamerlinghe. Men bied in het openbaer te koopen om'er aen hand te slaen en in 'tgebruik te komen met baefmisse itn October i83i eene behuisde ende beplante Hofstedegroot onder hof- plaets gars en zaeiland 10 bunders 74 roeden 98 ellen gelegen binnen de gemeente van Vla- niertinghe wat zuid van de kerk weinig oosl van d'Abeele-strael en noord van d lierberg het Zorg-vlielgebruikt door de weduwe Joannes-Francis Bossaert. Deze hofstede ende landen worden te koope aengebodeo in negen separate koopenailes breeder uitgedrukt by de plakschrilteu danof uilgegeveD. Den Iosiel zal gebeuren vrydag i»» April 1831 en den Overslag vrydag i5 der zelfde roaend, l'elkens ten dry uren naermiddag in d'herberg geuaemd den Engel ter plaets van Vlamerlingheonder de voorwaerden berus- tende ten kanlore van den^nolai is BOEDT tôt het zelve Vlamerlinghe residereude. 1 Tprcs. -- Imprimerie de R. GAMBART-MORTIERLibraire, *ur la Grande-Place, vis vis de l'Hôtel de Ville.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1831 | | pagina 4