prévît le cas où nous ne pourrions nous sauver
des Nassau qu'entre bsbiasdela France: MM.
GeadebieDex-ministre; Ed. DecpétiauxAd.
fcosch le général Niellon etc. La séance a été
très-animée. L'acte a été rédigé dans un sens
belge. Une nouvelle réunion aura lieu demain
M. Charles Le Hou, envoyé extraordinaire
REVOLUTION POLONAISE.
Cour l'élection du bureau définitif. Nous pu-
lierons les statuts tels qu'ils ont été modifiés.
L'association nationale se propagera dans les
provinces. L'esprit de septembre renaît. Nous
sommes et resterons Belges
- Un correspondant du Courrier fait les ré
flexions suivantes au sujet d'un emprunt forcé.
Nous sommes 4,000,000 d'babilaus; n'y au-
fait-il pas dons ce nombre 240,000 personnes
capables de prêter au gouvernementpour le
bien être du pays, la somme de 5o francs,ce
qui ferait bien la somme de dotrze millions?
Une personne jouissant de dix mille francs de
rentepourrait sans se gênerprêter le dou
ble, chacuu en proportion de sa fortune. II
faudrait peu aimer son pays pour ne pas vou
loir contribuer faire éviter au trésor une perle
de 4,800,000 qui résolterait de l'emprunt
l'étranger raison de 60 p. «jo sans comp
ter l'intérêt de 5 p. °jo, qui resterait de celte
manière au pays.
- La cour d'assises de la Flandre-occidentale
dans sa séance du a3 a condamné la nommée
Catherine Van de Walle de Bruges, âgée de
a3 ans, la peine de mort et aux frais du pro
cès, pour avoir ôté, avec préméditation, la vie
un enfant de 4 3ns Elisabeth Brans Les
circonstances de cette affaire soulevées par les
débats ont causé une telle exaspération dans le
public, qu'on a eu besoin du secoursdela force
arméepour protéger la coudammée de la fu
reur du peuple sou retour la prison.
- M. Bayaval-Holvoet, inspecteur provin
cial de la Flandre-Occidentale vient d'être
nommé directeur.
- Le bruit se répand Liège que M. de Sau
vage, gouverneur de la province, est nommé
ministre de l'intérieur.
On ajoute que M, de Leeuw, son beau-frère,
estappelé le remplacer au gouvernement de la
province.
On dit aussi que M. Morel, l'un des adminis
trateurs de la banque de Bruxelles, est nommé
ministre des finances, et M. le général Nypels
ministre delà guerre. 1 Industrie.)
- Le Constitutionnelaprès avoir établi que
le Luxembourg est libre en vertu du nouveau
droit politique qui date de i83o, traite la ques
tion conformément au droit européen qui régis
sait les peuples avant notre glorieuse révolution
et prouve que, même dans cette hypothèse, le
grand duché ne doit pas appartenir la Hol
lande. Il termine en disant: La pensée de
rétablir un royaume des Pays Bas comme bar
rière pour la France n'est pas encore abandon
née. Voilà pourquoi on prétendcontre toute
justice, imposer la Belgique la moitié d'une
dette énorme qui n'est pas la sienne. On veut
que la détresse y soit grande et permanente
pour l'obliger se jeter un jour entre les bras
de la maison d'Orange. C'est ce qui explique
parfaitement ce mot de lord Ponsonby un di
plomate belge: le meilleur auxiliaire des
Nassau y c'est la misère.
- Le 17 mars, une petite barque, chargée
de sable, sur laquelle se trouvaient Pierre-Jean
Janssens et sa femmejournalier, Malines, a
chaviré en passant le pont de Muysen. Tous
deux ont péri, 11 laissent six enfaDS.
- On annonce que trois mille de nos jeunes
miliciens vont être rassemblés Liège. Il nous
semble que cette mesure manque d'utilité et
d'a-propos. On n'a ni armes ni habits fournir
ces gens, on ne peut donc les faire entrer en
campagne, et on les réunit, on se dispose les
engarnisoner, comme s'il était bien urgent d'ar
racher des hommes leurs travaux uniquement
pour les parquer dans des casernes ou les épar-
pillier dans nos maisons.
Nous croyons qu'en ce moment, où l'écono
mie la plus stricte est un devoir pour le gouver
nement, il y a plus que de la légèreté dans la
mesure dont nous nous plaignons. {Politique.)
Bruxelles y &3 mars.
Le ministère doit sentir la nécessité de mon
trer que le gouvernement est fort qu'il saura
mettre fin ces menées orangisles qui, depuis
quelque tems, ne sont plus cachées; il importe
enfin de les réprimer, non pas tant cause de
leur importance que parce qu'elles entretiennent
un sentiment de défiance, qui perpétue le malaise
dont souffre le pays.
H faut que les geDS qui se croient forts ap
prennent afin queflé'est leur foiblesse il faut
que les partis se dissrnenl, et que l'on apprenne
au peuple où sont sesamis eu ses ennemis. Pour
cela, que le gouvereemeut fasse enfin son devoir,
qu'il Irappe sans crainte comme sans pitié tous
les ennemis de la révolution, et qu'il ue perde
jamais de vue qu'ilest responsable de notre
avenir. Indépendant.
Du 24. - On assure que la commission
provinciale pour l'industrie a eu hier audience
de M. le régent, qui a entendu avec émoliou les
représentations qui lui étaient adressés sur la
stagnation du commerce, de l'industrie, et sur
l'insuffisance des secours obtenus et de ressour
ces proLables. M. Surlet de Chokier a répondu,
dit -on, que son désir le plus ardent est de voir
s'établir un gouvernement régulier qui finisse
la crise dans laquelle nous nous trouvons et
que des courriers avaient été expédiés Lon
dres et Paris, avec des dépêchesayaut pour
objet d'obtenir la médiation de l'Anglelèrre et
de la France, au sujet d'arrangemens con
clure avec la Hollande. Vrai Patriote.)
- Il paraît assuré maintenant que la solution
de la question Belge n'est pas plus avancée au
jourd'hui qu'elle ne l'était il y a vingt jours.
Les séances du conseil des ministres n'ont pro
duit que la proclamation aux Luxembourgeois,
restée sans effet jusqu'à présent, aucun système
n'a été arrêté; on n'a pu s'enteudre sur aucun
plan; et la division paraît s'être mise parmi
ceux là même qui s'étaient chargés de conduire
nos affaires bonne fin.
Le régent, s'apërcevant de la position criti
que où le pays et lui-même sont placés, vient
de convoquer le congrèssans doute pour lui
demander des instructions et lui rendre compte
des tentatives qu'il a faites pour arriver un
dénouement.
Après six mois de révolution usés en miséra
bles tâtonnemens, il est triste, il est afiligeant
d'apprendre que tout est encore au même point
depuis l'ajouruement du congrès. Le provisoire
a été continué mais du resteabsence totale
de résultats, même incertidude sur l'avenir.
Que le congrès réfléchisse bien l'étendue
de ses devoirs. Il avait la mission de constituer
une patrie, cette mission il ne l'a pas remplie
jusqu'à ce jour; il a remis aux mains du pouvoir
exécutif la partie lar plus difficile de sa tâche, et
le pouvoir exécutif n'a répondu ni son atten
teni celle du pays. C'est assez dire que le
système du passé .doit être abandonné. Si le
congrès se sent incapable de donner la Belgi
que l'indépendance et la libertéqu'il se retire.
Siau contrairerentrant dant la plénitude de
ses forces et dq son autorité, il veut achever
l'œuvre des journées de septembre, qu'il se hâte
de rendre la révolution le caractère imposant
qu'il avait d'abord et qu'une politique pusilla
nime lui a fait perdre. {Courrier.)
FRANCE.
Paris20 mars.
et ministre plénipotentiaire de la Belgique, a eu
l'honneur d'être admis, hier une heure,
préseuter ses lettres de créance et la notification
officielle de l'élection du régent. Sa récepiioua
eu lieu avec le cérémonial usité. Le ministre
belge a été accueilli par le roi, par la reine et
les autres membres de la famille royale avec
beaucoup de bienveillance et de distinction.
- Le roi a l'intention de remettre les nouveaux
drapeaux et étendards aux corps d'infanterie
de cavalerie et d'artillerie qui se trouvent sta
tionnés dans les euvirons de Paris. S. M. 'les
passera aussi en revue. L'ordre a été donné aux
régimens les plus éloignés de la capitale de s'en
rapprocherafin de pouvoir être réunis au
Champ-de-Mars, le dimauche 27. Immédiate
ment après la revue, chaque régiment rentrera
dans-la<gar<iison qu'il occupe. Ainsi s'explique
le rassemblement de troupes dont les journaux
ont parlé depuis quelques jours sans se donner
la peine d'en chercher les véritables motifs.
-Pour rassurer quelques personnes qui pour
raient s'effrayer des dépenses énormes qu'on a
déjà faites sans autres résultat que de se mettre
sur le pied de paix, nous devons donner des
présent, l'explication de ce que le maréchal a
entendu par celle expression: Il y a deux pieds
de paix eu France; le petit qui ne porte nos
forces qu'à 200,000 hommes, et le grand qui le
porte 45o,ooo.
C'est de ce dernier qu'a parlé le maréchal
Soult c'est sur ce pied que sont en effet nos
armées c'est-à-dire qu'elles sont déjà mises eu
étal de suffire, et au-delà, une guerre défen
sive. Far le pied de guerreon entend le pied
de guerre dinvasion c'est-à-dire, 5oo,ooo
ou Ooo,ooo hommes c'est pour mettre nos ar
mées sur ce pied redoutable que les sacrifices
devraient nécessairement augmenter.
Rapport du Général Dwernicki, dLubin, 5 mars
Après avoir repoussé l'arrière-garde du. gé
nérai Kreuz, commandée par le général Kawer
j'ai passé la nuit Markuszow. L'effroi dont
l'ennemi était saisi me fit présumer qu'il n'ac
cepterait pas le combat Lublin c'est pour
quoi je pris la résolution de l'y contraindre en
le joignant avant d'être attendu je détachai le
4 de grand matin, de la cavalerie vers Garbow
et Bonopnica sur la route de Cracovië. Je fis
partir de ce dernier village deux régimens d'in
fanterie sous les ordres du colonel Rychlows-
ki, pour se porter, par chemins creux par
Rury, sur Lublin. A six heures du soir, je me
portai en avant avec la cavalerie et l'infan
terie: n'ayant rencontré d'autres Russes que
quelques piquets de cosaquesj'entrai dans la
ville, où j'appris que tout le corps ennemi ne
s'était pas retiré, mais qu'aprèsavoir traversé
la ville en toute hâte il avait piis position près
Zalowy. Il avait mis le feu au pontmais cette
opération a été faite avec une telle hâte et si in
complètement que le colonel Rychlowski, qui
était venu par Ruryarriva assez temps pour
l'éteindre; je me suis occupé aujourd'hui ré
tablir l'administration et j'envoie Varsovie
le président Roslrowski, nommé par le général
Kreuz, pour rendre compte de sa conduite. Je
m'occupe anssi de la formation de régimens de
faucheurs. Nos patrouilles nous ont amené de
puis l'occupation de Lublin; une quarantaine
de prisonniers dragons et cosaques parmi les
quels se trouve un officier.
La Gazette de f^dtsàvie annonce qu'on
a reçu la nouvelle que le général Dwernicki a
fait éprouver aux rossés une nouvelle perte
près de Piaski. Nous avons teçu le 7 par esta
fette la nouvelle qne là débâcle de la Vistule
a commencé le 5 près de Crttëovie, et qne l'eau
est montée de 5 pieds. Les troupes russes qui
se trouvaient devant Pjraga ont quitté leur