(4) foi* cette jtirtke-de dire qu'en juillet ît a pris les armes contre les ordonnances de Charles X. Coûte d'Arcopt •commerce et travaux publics. Sous Laflitle, il «tait la marine. C'est bien l'oc casion de dire qu'en France on fait des pla ces pour les boni m etafin de s'épargner le soin de choisir les hommes propres aux places. M. d'Ar- gout a un singulier caractère politique. Ennemi des ordonnances illégales, attaché la charte, il peut être considéré comme partisan secret de la lé gitimité et décidé arrêter la révolution. Auuni be Riost marine. Neveu du baron Louis, héritier de sa fortune et de ses vieilleries politi ques Charles X l'aimait. Nommé ministre sous Po— lignac, son oncleil est vrai ne lui permit pas d'accepter. Mais enfin il fut nommé, et certes en août 1829Charles X n'aurait pas appelé dans son conseil un ami trop chaud de la liberté ou un ennemi des Bourbons. 11 faut cependant reconnaî tre l'amiral de Rigny de la bravoure. Il est bon marin; il saura soigner les intérêts de la marine française; mais est-ce asscï en mars i85i? Après la révolution de juillet, on ne pensait plus guère St.-Cricq de RignySoult et Louis. Si ces boni rues avaient été proposés comme ministres en août dernier a l'hôtel de ville, qui oserait dire que la révolution les eût adoptés M a récn \l Soult, ministre de la guerre. Bona parte le fit duc de Dalmatie. C'était un bon sol dat général habile, administrateur consommé, r.iais grand pillard. Qui fut le Séïde de la tyran nie de l'empereur? Soult. Qui fut l'enlant chéri, de la restauration? Soult. Qui porta des cierges allumés unç procession et chanta des psaumes sur la place du Carrousel? Soult. Il peut donc être bon généralhabile ministre mais il n'est pas de la révolution de 18Î0. Vienne une troisième restau ration il la servira. Horace Sébastiaki, ministre des affaires étran gères. Il est difficile de donner une idée précise de ce Caméléon politique. Il appartient l'extrême gauche; il s'opposait avec ardeur au ministère Guiiotet aujourd'hui il marche avec les prin cipaux membres de ce cabinet qu'il combattait. La Belgique n'a .guère confiance en lui. Les Polonais ne l'estiment pas. Les réfugiés espa gnols l'ont en horreur. Et les Italiens qu'en Vont-ils penser. Tel est ce cabinet bisarre composé de matériaux hétérogènes. Quatre membres sont pour la guerre plus ou moins quatre pour la paix tout prix. Quatre pour marcher ou peu près avec la gau che deux sont incertains, deux's'en éloignent tout-a-fait Les rentiers sont au comble de la joie. Ils se frottent les mains. Maintenant plus d'émeute, di sent-ils, maintenant plus de guerre, et nous ver rons le 3 °jo h 60. Voilà le patriotisme des spé culateurs. Mais la nation française elle pense autrement, Emancipation ANGLETERRE. Londres18 mars. On lit dans le Courrier au sujet de la pro clamation du régent de la Belgique concernant le Luxembourg M. Surlet de Chokier est un homme trop respectable pour dire des fausse tés nous ne pouvons donc que croire qu'il a été encouragé dans la démarche qu'il a faite, par une partie au moins du cabinet français. Personne ne peut regretter plus que nous que la médiation primitive des puissances entre la Belgique et la Hollande n'ait pas été d'une autre nature; mais puisque cette médiation a été con tinuée dans les meilleures intentions, et a été respectée pendant quelques tenis par les Belges même, il ne leur convient pas de nous insulter pour y avoir pris part. Le nouveau ministère en France sentira probablement qu'il sera propos de conseiller la régence de Bruxelles plus de circonspection et de çourioisie; car il serait vraiment pénible de voir la Grande-Bre tagne engagée dans une querelle avec la France, qui, était maintenant constitutionnelle, peut être regardée comme notre alliée naturelle; et d'être obligée, par des motifs de justice et d'intérêt, de prendre fait et cause contre elle avec des puissances hostiles au grand principe de liberté qui anime actuellement les nations anglaise et française. Toutefois, nous n'avons pas de craintes ce sujet, car les Français ont ailleurs des intérêts plus urgensà démêler,et il jienseroul probable ment comme nous qu'on n'a déjà attaché que trop d'importance aux affaires de la Belgique, et que la dissensiou entre ce pays et la Hollande pourra être aisément terminée sans entraîner dans un conflit les grandes puissances de l'Eu rope. - Le Morning Herald dit prppos de cette proclamation: a Dans les circonstances actuel les, celte adresse n'est rien moins qu'une décla ration de guerre car ou sait que le coogrès des cinq grandes puissances Londres a confirmé le roi de Hollande dans la possession de cette province et continué ainsi l'œuvre du congrès de Vienne. Les avis peuvent se partager sur le plus ou lé moins de prudence que montre le ré gent, M. Surlet, en provoquant une guerre; mais si nous réfléchissons que le dépôt dont il s'est chargé lui a été confié par uucongrès dont une partie se compose des députés de celle même province; que les Luxembourgeois délestent tous le gouvernement hollandais et conjurent les Beiges de les aider secouer le joug que ITùlegriti du royaume de la Belgique a été me nacé par le roi de Hollande, dans la nomination d'un gouverneur pour le Luxembourg, alors nous serons embarrassés pour trouver comment le régent aurait pu suivre une autre marche. Les traités de i8i5 ne sont plus que dè vaines paperasses depuis la reconnaissance de l'insur rection belgeet cependant le roi de Hollande n'appuie que sur ces traités ses prétentions rela tivement au Luxembourg. Espérons néanmoins que le renouvellement des hostilités eutre les Belgesel les Hollandais n'attirera personne dans leur c, uerejle, le plus sage est aujourd'hui de la laisser vider entre les parties intéressées, sans intervention d'aucune espéee. - On a reçu de Canton la nouvelled'un trem blement de terre qui a eu lieu le 24 ju'", dans le layming, pays situé au nord de la province de Honai,au 3bmt degré de latitude, par lequel douze villes ont été détruites. Une tempête mê lée de grele et suivie d'une inondation a ravagé le Chiug Tin Feu, la lattitude de d8 20®. Par ces deux calamités près d'un million d'babiiaus ont péri. 37. GEMEEXTE Tf^YTSCHJETE. yerkooping van Meubeten en Effectsn van Menagie Granen Fourragien Beestiaelen Landbouwers-^illaem Brandhout etc. etc. Ten sterjhuyze van sieur Karolus-Euge- nius Beunlandbouwer overleden te fVytschaeieby den Kroonaert. Diogsdag 5 April i83o, en volgende dag, t'elkens om 9 uieu s'morgens leu vpormei- den sterfbuyze, zal'er publiek epaeu de meest- biedende verkogt worden al de roerende Goe- dereu door den genaemden overleden nagela- len en bestaende; Meubels. Tafels stoelen ,$laghorlogie met hare kas, koper-tin-en Yserwerk, galeisch en aerde- werk kofferschapra buffet met a glazeu ,1 deuren enbeddingen beueifens de kleederen en lynneu van den overleden. Granen Peerde boonen roode larwe, baver, boon- vumme, eu 3 boopen aerdappçlen. Fourragien. i5oo Baliogen koorn strooen een deel Meerschhooy. Beestiaelen. Een schoon bruin vosde ruin-peêrdoud 5 jaren 6 melkkoeyen a veersen, a kalvers, lyfzeuge vol van jongen, en de pluimgedierlen op de cour. I.andbouwers-si llaem. Twee wagens a karreu, a ploegs a 8g- tersten van wielzoleu eggen, slet-phoul slede banllkarleelfu peerderolle braukae'den dissels lank wageus wageu ketens biquet met schaelbladen en gewigleu grooten van calundiie kuip-en keern-allaem graeuzak- ken en bastiere. Brandhout. 4oo Fagoolen en eeuige biokken. En voorts nog veeel meer audere objeclen te lang om albier te beschryveo. Nota De beestiaelen en landbouwers- allaem zullen den eersten dag (1er vendette verkogt worden. Deze veikooping zal geschieden met rede- lyken tyd vau belaling nuis stelleude goede eu welbekeude solidaire medekoopers. Den notai is ViCTOOK te Meesseu reside- rende is met dezelve en onlvangst dies belast. t» 58. COMINES. Succursale de tenbrielék A très peu de distance de la place de ce lieu. si commencer i® dans deux bois f un en grandeur d'un bonnier s 3 perches 46 au nes l'autre de 79 perches 36 aunes tous deux situés sur le territoire dite Tenbrte- len èt appartenant aux enfants Soete. Et s® a finir par quelques marchés crois sant dans le verger de la ferme occupée par Pierre Becquaert. Le Taillis âgé de 8 ans de 1 bonnier oS perches 83 aunes de Bois du premier dénomme ci-dessus comprenant le nom bre de 7 mrchés. Et 38 autres marchés de très-beaux Chê nes Bois-Blancs et Ormes propres faire entre buts pointes pompesaux charpentiers charrons et brûler, yEX DUE. Le Mardi de Pâques 5 Ayril 1831 ,9 heu res du matin précises sur les lieux il sera pro cédé par le ministère du notaire ci-après la vente de Taillis et Arbres sus-désignée. On accordera terme de paieniepi aux ache teurs moyennant bonne caution fournir au moment meme de l'adjudication. On devra payer comptant ce jour sur cha que marché une somme de 3 florins a valoir sur le principal et accessoires. Mt'« COURTENS, notaire Comines est chargé de cette vente. 1 56. Patrimonieele onroerende Goederen publiek te koopen te Vlamertinghe. Men bied in het openbaer te koopen om'er aen hand te slaen en in 'tgebruik te komen met baefmisse ien Oclober i83i eene bebuisde ende beplante Holstedcgroot onder bof- plaets gars en zaeiland 10 bunders 74 roeden 98 elleu gelegen bînnen de getpeenle van Vla mertinghe wat zuid van de kerk weinig oost van d'Abeele-slraet en noord van d'berberg het Zorg-vlietgebruikt door de weduwe Joanne s -Francis Bossaert. Deze hofstede ende landen worden te koope aengebôden in negen separate koopenailes breeder uiigedrukt by de plakschriften dauof uitgegéVéD. Den Instel zal gebenren vrydarg i«* April 1831 en den Overslag vrydag i5 der zelfde maendt'elkens ten dry uren naermiddag in d'berberg genaemd den Engel ter plaets vau Vlamertinghe, onder de voorwaerden berus- tende ten kanlore van den notaris BOEDT tôt het zelve Vlamertinghe residerende. a Yprcs. Imprimerie de B. G AMBAR1-MORTIERLibraire, sur la Grande-Place, vis vis de l'Hôtel de Ville.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1831 | | pagina 4