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Tel excellent esprit anime toute notre armee
cl non-offre rure pins sure gai autre d'indépen
dance que toutes les démarchés riiplom piques
qu'on tenterait pour apaiser la colerctfes cinq
grandes puissances.
- Le Courrier de Londres publie un'article
au Sujet du nouvel arrangement pour la Belgi
que, moftblirjiQl le c n;x du prince de Saxe-
Cobping; mais cet arrange mentdit la feuille
niiuistéiièllé, ne petit s'exécuter sans annuler tous
les actes du Congiès national de la Belgique!!'
- Ou lit aujourd'hui dans la Gazette de
France M. de Talleyrand vient d'annoncer
son gouvernement qu'il venait d'être signé
Londres un nouveau protocole, en vertu du
quel te grand-duché de Luxembourg est déci
dément recounu comme appartenant la sou
veraineté du roi de Hollandeet le duché de
Limbourg comme faisant partie de la Belgique.
Il est reconnu aux termes du mèine proto-
le, que les troutres de la confédération germa
nique pourront occuper immédiatement leGrand
Duchéet que la remise du pays de Limbourg
doit être incessamment au gouvernement belge..')
Bruxelles, il avril.
Le lieutenant Caluwaerts, des lanciers, dé
ment, dans une lettre au Courrierles ca
lomnies que déverse sur lui le lieutenant Van-
derberckdu même corps, afin de diminuer
l'eifet de la dénonciation. Il accuse le lieutenant
Vanderberck d'avoir soustrait l'hôtel-de-ville
de Louvain les fusils destinés au peuple pour
combattre les Hollandais.
- La grande harmonie de Bruxelles a donné,
le 6, un brillant concert son beau local, près
la porte de Laeken. Plus de quinze ce_nts per
sonnes y assistaient, parmi lesquelles des géné
raux, députés etc. Les braves de septembre y
étaient en nombre et firent au général Mellinet
un accueil qui dut bien le dédommager de la
persécution qu'on lui a suscitée auprès du gou
vernement. Les chants restons unis et l'ul
timatum de septembre ou les protocoles ont
été couverts des plus vifs applaudissemens.
- Un Hollandais traduil pour vol devant le
conseil de guerre, et qui, pour son inconduite,
de sergent-major qu'il était, est redevenu sim
ple cauonnier dans le ci-devant 5me bataillon
d'artillerie, remplit en ce moment les fonctions
d'administrateur adjoiut l'hôpital militaire de
Wamur, et jouit, outre son logement et se table,
d'un traitement de 5o florins par mois. D'un
jour autre il attend ses lettres de naturalisation,
pour recevoir ensuite sa nomination définitive.
-L'associationcentrale de Paris adonné l'as
surance l'association centrale de Bruxelles que
des bataillons volontaires équipés armés et
soldés, passeraient de France en Belgique, dès
qu'un seul regiment prussien aurait pénétré
dans le Luxembourg. Les dispositions des trou
pes de ligne sont si prononcées eu Lorraine que,
sans aucun doute, plusieurs régimeus se passe
raient de la permission du roi-citoyen pour ac
courir notre secours, dès que uous serions
attaqués par d'autres que des Hollandais.
Un courrier de notre gouvernement a été ex
pédié dans la nuit du 8 par le ministre des af
faires étrangères, avec des dépêches pour Lon
dres.
- Les pièces relatives l'affaire d'Ernest
Grégoire ont été transmises la haû.e-cour le
jugement aura lieu avant la fin du mois.
- Nous tenons de bonne source que le gou
vernement va faire incessamment un appel aux
volontaires. On les formera en 8 bataillons qui
seront organisés tout de suite et dirigés sur les
dépôts établis a proximité de tous les points
menacés.
- Le colonel Rodenbacbindépendamment
de la retenue sur son traitementfait don d'un
cavalier tout armé et équipé. On nous autorise
eu outre faire connaître les uomssuivans,
comme offrant de soumettre volontairement
leurs traitemeus la retenue proportionnelle
ce sont MM. Vancraen et Nique, capitaine d'é-
lat-major; Demoor et Arts lieutenans d'étal-
major; Weissenbruch capitaine d'infanterie
Ytautlei, auditeur militaite Namur.
U- Des lettres récemment arrivées de Batavia,
contiennent la nouvelle que les insurgés sont
paivenusàse rendre maîtrede celte île,et qu'ils
en ont chassé les hollandais.
- M. Firmin Rogier, secrétaire d'ambassade,
de retour en cette ville depuis quelques jours
est reparti le g onze heures du soir pour
Paris chargé d'une mission extraordinaire et
porteur de questions claires et précises de notre
cabinet celui du Palais-Royal. Il faut abso-
luraentque M. Sébasliani réponde catégorique
ment.
- Un membre de l'association nationale
belge est parti le g au soir pour les frontières
du nord et du nord est de la France, afin de
fraterniser avec les sociétaires français. Il est
certain qu'il sera favorablement accueilli.
- En cas d'invasion du Luxembourg par les
troupes allemandes, le commandement des trou
pes belgesdestinées la défense de cette pro
vince sera offertdit-onau général Lamar-
que.
ASSOCIATION BELGE.
proclamation.
Concitoyens,
Le moment décisif est arrivé pour la Belgi
que; rappelons toute notre énergie et sachons
consolider la liberté quenousavons siglorieuse-
ment conquise.
Plus de paroles, plus de vains discours, aux
armes! Nous vaincrons les suppôts de la ty
rannie.
Dans quelques jours les soldats de la confé
dération germanique essayeront d'envahir le
Luxembourg. Belges, les Luxembourgois sont
vos frères; ils vous appellentils ont versé leur
sang pour vous; vous les sauverez ou vous
périrez avec eux.
Le sol de la liberté ne sera pas souillé par l'é
tranger le congrès a décidé que le premier ban
de la garde civique serait mobilisé; il invite les
volontaires se joindre ceux que la loi appelle
sous les drapeaux, vous ne serez pas sourds la
voix de vos représentans.
Qu'à l'instant même où la confédération osera
entrer sur notre territoire, toute la Belgique
soit au camp. Montrons ce que peut le patrio
tisme et la valeuret que dos premiers succès
ôtent nos ennemis l'espoir de réaliser leurs
projets.
Home s ceux qui resteront spectateurs im
passibles de la lutte; quand la patrie est mena
cée, tout citoyen doit être soldat. Son poste est
sous les bannières de l'indépendance.
La victoire, nous ramenant au sein de nos
famillesnous rendra nos occupations habi
tuelles, tout jusque là doit être ajourné.
Aux armes! aux armes! braves Belges! mar
chons en masse vers le Luxembourg. Victoire
et Patrie, tel est notre cri de ralliement!
Bruxelles, le n avril i83r. Le Comité,
- Au moment où la guerre va commencer, il
est intéressant de faire connaître la liste de nos
officiers généraux. Ce sont:
Généraux de divisionsMM. Duvivier,
Daine, Daywalle, Goelhals, Nypels, Tiekeu
de Terhove, de Gbigny (en disponibilité), Yan-
derburch (honoraire.)
Généraux de brigadeMM. de Wauthier,
du Chasteler, Donckier, Dufaillyde Blare-
gnies, Duvivier, Goblet, Hardy de Beaulieu,
de Mahieu, de Marneffe, Mellinet, Merckx,
Niellon, Vandermeire, van Kerkbove.
- M. le comte Félix de Mérode vient d'adres
ser une lettre au ministère de l'intérieur, par
lequel il offre les seize mille florins qui lui sont
alloués comme membre de l'ex-gouvernemetit
provisoire, pour les frais d'un monument qui
serait érigé la Place de Martyrs, en l'honneur
des victimes de notre affranchissement. M.jde
Mérode demande qu'une commission soit for
mée pour statuer sur le plan et les travaux. Oa
n'attendait pas moins d'un citoyen dont la car
rière politique a été toute de dévouement et de
sacrifices son pays.
- On annonce que le prince d'Orange sera,
du consentement de sou beau-frère, l'empereur
Nicolas, proposé comme roi aux Polonais{l!)
- Les victimes de la catastrophe de Berg-op-
Zoom sont, diaprés la Gazette de Breda, au
nombre de dix-huit morts et soixante-treize
blessés, non com oris quelques soldats qui man
quent l'appel, lîeaucoup de petites maisons,
proches des remparts, sont détruites de food en
comble; l'intérieur moins souffert et, ce qui
paraît incroyable, deux canonniers, qui se
trouvaient sur plate fo.rmo du magasin poudre,
au moment de l'explos.ionr n'ont pas perdu uu
cheveu de leur tête.
- Nous tenons de sour ce certaine qu'une pé
tition couverte de plusieurs nûlliers de signatu
res a été adressée au général rLamarque par les
habilans du Luxembourg. Venez notre tête
lui disent-ils, et avec vos taKens militaires, no
tre haine du joug de l'étranger, notre courage,
nos bois et nos rochers, nous défierons nos sa
tellites de la sainte alliance.
- Dans la discussion qui a eu lieu au congrès
national relativement la mobilisation du pre
mier ban de la garde civique on a paru d'ac
cord que cette mobilisation ne pourrait se faire
qu'après seulement que les milices de i83oel
i83i seraient appelées cepeindaut ou nous as
sure que la milice de 1831 ne l'est point encore
et si elle l'était le contingent <}ui lui a été de
mandé n'est-il pas trop faibli sur une popu
lation de 5g8,883 habilans, la province de
Haioaut u-esl soumise four ntir sur la classe
de i83i, alors que la guerre >?st imminente,
qu'un contingent de 1081 hommes; tandis
qu'eu i03o sur une populaire. t) de 574*77 1
habilans et quand on croyait la paix, ce
contingent était fixé i4<&homm es.
Nous devons supposer que la t uéroe propor
tion a été suivie pour toute la Belj ;ique, et des-
lors on laisse dans leurs foyers un grand nom
bre de jeunes gens capables de sen «ir la patrie
et qui ne lui ont point encore pa vé leur dette
militaire; nous sommes dans un* moment ce
pendant où. nous ne pouvons avi oir trop de
soldats sous les armes. Obi tentateur..)
FRANCE.
Paris t 8 avril.
Le comte Victor de Gruquembout 'g, animé
du désir de secourir la liberté de son p >»ys me
nacé de nouveau, vient de partir pour Bruxel
les. Nous apprenons sur cet officier di stiogpé
des faits qu'il est nécessaire de faire coni mître
ses compatriotes, et que sa modestie l'aurait en--
gagé taire. D'uu nom illustre dans les .Eay»-
J3as, il ne faut pas le confondre avec son fiera
aîné premier aide-de-camp du prince d'GVan-'
ge, qui a toujours servi avec fidélité d'autres
opinions. M. Victor de Cruquembourg entra
fort jeune au service; dévoué la France et
l'homme illustre qui nous avait donné tant de
gloire, il quitta les drapeaux en i8i4> les re
joignit en 1815, et s'en sépara de nouveau après
la funeste journée de Waterloo. 11 était ct peu-
danl officier supérieur mais l'armée de la
Loire il refusa de prendre la cocarde blanche.
Arrêté, persécuté en France, eu Belgique, il
retrouva en i8a3, sur les bords de la Bidas-
soa, le drapeau tricolore, dont la résurrection
semblait une chimère. II combattit de nouveau
sous ces couleurs chéries jusqu a Cadix, et plu
tôt que de profiter des cmnisties et des protec
tions qui lui étaieut offertts, il se condamna
peudauthuitaus Valence aux travaux obscurs