Correspondance. d'une manufacture, attendant avec courage que l'heure de l'indépendance vint sonner. Que les Belges reçoivent avec confiance leur géueteux compatriote, celui-là ne leur paraîtra pas un transiuge des opinions de la grande ar mée. La Tribune. A Monsieur l'Éditeur du Propagateur. Wytschaete n avril. Monsieur l'Editeur Depuis que j'habite la campagne, et que j'ai cessé de collaborer activement, au Journal d'Ypresje ne lis, plus guère, que deux ga zettes: - le Courrier et le Journal des Flan dres. Ces jours derniers, j'y trouvai consignés rubrique Correspondance particulièrequel ques articles relatifsaux déplorables évènemens dont Ypres, viergejusqu'alors de semblables attentats, veuail d'être le théâtre. Ces deux feuilles ont également consacré dans leurs colonnes, ou de sages, de philan thropiques et de profondes considérations sur les derniers Désordresou de non moins uti les et de non moins patriotiques observations touchant les motifs païens ou occultes, des dévastations perpétrées dans la presque totalité de nos grandes cités (Bruxelles, Gand, Anvers, Liège, Namur et dont, comme s'exprime le correspondant du Courrierle contre-coup s'est fait ressentir Ypres. 11 serait difficile, Monsieur l'Editeur, d'ajou ter, généralement parlant, quelque chose aux écrits de ces deux estimables journaux: leur mérite, leur patriotisme est connu; mais il me semble que, pour peu que l'on fasse abstractiou d'une comparaison d'un parallèle, qu'il y au rait tout la fois, maladresse, vanité et sottise provoquer, il ne doit pas être impossible, sur tout quia, quelque peu, exploré les localités, d'iudiquer d eclaircir, sinon de compléter ou de résoudre certains points, assez ardus et dé licats, il est vrai, que MM. les correspondais particuliers bon escient sans doute ont peine eflleurés, ou prudemment et totalement, passés sous silence. Je m'explique. En eifet, je lis, dans ces Correspondances, non pas des secrets, non pas de nouvelles dé couvertes; mais des faits notoires, des faits ar rivés au vu et au su de toute la population yproise. - On seul assez, je pense, que j'ai en vue les causes et les motifs qui donnèrent lieu ou servirent de prétexte, aux dévastations, etc., de la journée du 5 avril. Selon moi et je ne suis point le seul de celte opinion il paraîtra toujours mystérieux, in compréhensible, comment, Ypres, après tant de menaces, et de menaces si hautement et si publiquement faites, et, sur-tout, après les tristes et récens exemples des catastrophes de Gand, Bruxelles, etc., \apopulace c'est ainsi qu'on la qualifie soit parvenue répandre la crainte, la terreur, au point de demeurer en permanence de saccagement ét de pillage, de 5 6 heures de relevée 4 a 5 heures du matin; c'est dire: io ta heures consécutives.... Qu'une habitation ait été envahie, dévastée mê me, par la multitude exaspérée, furieuse, cela se conçoit.... jusqu'à un certain point; mais 3 maisons distinctes, 3 maisons l'une après l'au tre!!!.... Vraiment, je me confesse, le simple bon-sens, la logique et le civisme de compa gnie, sontici, tous les trois,également en dé faut. M'objecterez-vous, peut-être, que grande n'est ma prespicacité? - D'accord je vous le concède; mais je n'en prends pas moins acte de mon dire, ni de ce qui précède et de ce qui suit. Je passe et pour causes sous silence une foule de considérations et de questions, qui 3 toutes découlent les unes des autres.... J'espère, toutefoisque le bon-sens populaire, que la raison publique, qui caractérise si éminemment la Nation Beige, saura suffisamment suppléer la lacune, soulever et résoudre d'office, les questions vitales que, dans ces époques de réac tion de vengeance, il n'est pas donné, un ci toyen inconnu, vulgaire et sans appui, d'ex primer textuellement.. Mais j'ose meflatter d'ê tre compris, et de reste, par qui n'aura intérêt ne me comprendre pas. - Demandez, plutôt nos Orarigistesnos serviles, absens ou présens, hiérarchiques ou individusTP. Je me résume. Argumentons de faits. On a pillé, saccagé, le 5 avril, Ypres, du rant io ta heures consécutives entre jour et nuit, 3 habitations (la question d'Orangisme, je l'écarté ici. On avait, dit-ondisposé des armes sans doute destinée l'armement de la garde civi que), en faveur des recrues de la milice? Pouvait-onprévoiret partantempêcher le désordre pour ne pas appuyer sur des épi- ihètesjustement méritées, sans doute, mais qui réveillent de déplorables souvenirs)? - Ou ne le pouvait-on pas? Voilà le dilemne. Voici, si je ne me trompe, la solution solu tion, m'est avis, toute naturelle: - Si on le pouvait.... - Il est espérer que le Gouvernement saura rendre organique, ex emplaire, et exécutoire, la réponse cette ques tion Si on ne le pouvait pas.... - Eh Lien il est encore espérer que, pour le futurle Gou vernement saura aviser aux moyens propres ne plus nécessiter la reproduction de cette ques tion (mineure), selon nousd'une intempestivité, d'une anti-nationalité qui saute aux yeux. - Et.... mais ne sortons pas du cercle que nous nous sommes tracé: - les.... réticenses. J'ai dit car j'ai comme il appert plus haut) supprimé le reste et ce n'est ni le moins clair ni le moins intéressant.... mais.... Il faut espérer que le Gouvernement y suppléera et y avise ra.... si ce n'est Y Association Patriotique Belge Veuillez recevoiretc. Votre ex-collaborateur L. de Wolff. y 8. Van wege de JVet en Justifie. Verkooping by Gedwo5«gene Onteygening. Van een Huis geteekend n» toigebouwen den voorgevel in steen en het overige ten deele in steen, ten deele in plakweeg of leem, en ten deele in bert, en gedektin pannen,met omirent de vier roeden veertig eilen Erve, waer op het zelve huis is staende en medegaendein welke erve twee stalleu gebouwd zyn; al te samen gelegen aen de westzyde van de Casselstraete te Poperinghe, arrondissement Yperen Pro- vincie Westvlaenderen, en gebruikt door Ig- natius-Josephus Dcbeir beenhauwer en lda- Sophia Merlevede zyne huisvrouwebeslagene partye. De inbeslagneming van voormelde huis en erve met verdere afhankelykheden is gedaen geweest by procès verbael van den deurwaer- der Santy te Yperen, van daten twee en twin- ligden Maerte agttien honderd een-en-dertig geregistreerd te Yperen den vier-en-twintigden der zelve maend, deel dertig, bladvyf-en- tagentig recto, vyfde vak, op dito lgnatius- Josephus Debeir beenhauwer en Ida-Sophia Merlevede zyne huisvrouwe, wonende te Po peringhe; ten verzoeke van sieur Pieter-Ja- cobus Ghillebaertheibergier ook woouende te Poperinghe. Afschrift der voormelde inbeslagneming heefl voor deszelfs registratie ter hand gesteld ge weest i° van den heer Karolus Coene greffier van het vrede geregt des kantons PoperiDgheen secundo aen den heer Ka rolus van Reninghe, schepen der si ad Pope ringhe, de welke liet origineel der inbeslagne ming met gezien hebben onderteekend. De inbeslagneming is oveigeschreveu len kautore van hypolheken te Yperen den vier en twintigden Maert agttien honderd een en der tig deel drie, nummer vier en veertig; en ter greffie der regtbauk van eersten aenleg te Ype ren den vierden April, agttien honderd een en dertig. De eersle afkonding van het kohier van las- ten zal plaets hebben ter zitting van dito regl- bank van eersten aenleg te Yperen den vrydag twintigden Mei agttien honderd een eu dertig negen uren s'morgens. iMeester Pieler - Léopoldus - Francisons Bobdt Advokaet en Avoué by de genre Ide regtbank, wonende te Yperen, is aengesteld om te werken over den inbeslaguemer op de voorl- zetting der verkooping. Het legenwoordig Extrakt is geplaetst ge weest op het bord hapgendc in de Gebooi zael der regtbank van eersten aenleg le Yperen door den ondergeteekenden greffier den vyf- den April agttien honderd eeu-eu-dertig, date dezer. Gedaen te Yperen den vyfden April agt tien honderd een-en-dertig, geteekenl Boedt en Th. van den Bogaerde, greffiier. Geregistreerd zonder renvoyen te Yperen den zevenden April agttien honderd eeu-en dertig boek drie en veertig bladzyde veertig Verso, zesde vak, ontvangeu voor regt tagen- tig cenlen en voor regt van redactie twee-en- seslig cents en haif uitmakende le zamen met de opeenten eenen gulden negen-eu-seventig cents en half de ontvangergeleekent l.e- graverand. Voor gelykvormig Extrakt de greffier der regtbank van eersten aenleg te Yperen, provin- cic Westvlaenderen: geteekent: P.-J. Van- heule commis- greffier en gezegeld. Geregistreerd zonder renvoyen te Yperen de negendeu april i831 boek 43 F® V® C® 5ontvangen een gulden vyftig cents voor greffie regt makeude met de op cents eenen gulden negen-en-tagenlig cents, de ontvanger geteekent Legraverakd. Voor extraktgeteekend Boedt. 65. Très-beaux Biens patrimoniaux vèndre situés dans la province de la flandre-occidentale. Adjudication définitive au at avril 1831 une heure de relevée l'hôtel du Lion d Or sur la Grand'-Place Courtrai. Une belle et bonde Ferme grande a a bon- niers 6 perches 8 aunes située Gortemarcq exploitée par les enfans de Jean-BaDtisle Van Hauteau prix de 46a florins 83 cents par an outre les conliibuiions et l'euiretieu des bâti ments. Mise-à-prix 8oz5 florins. Une très-belle et très-bonne Ferme, grande 17 honniers, 36 perches 3o aunes, Winkel- St-Eloi, exploitée par la veuve Vermautau prix de 600 florins par anoutre les contribu tions. Mise-à-prix 1y655 florins. Une belle et bonne Ferme, grande i5 hon niers i3 perches 57 aunes liooghlede, ex ploitée par Bekaert au prix de 474 florins par an, outre les contributions. 11 y a en cette ferme 1 bonnier g perches 35 aunes de terre labour d'origine national' qui forme un lotet qui sera adjugée séparemern Mise-à-prix du bien patrimonial 1 a 400 Jl. Mise-à-prix du bien national 600 fl. De plus trois autres bonnes petites Fermes et Terre Moorseele, Gulleghrm et Deerlyck. Trois Rentes et deux Obligations bieu hy pothéquées.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1831 | | pagina 3