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JOURNAL DYPRES,
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belgique.
K°. i3i4. - XIVme Asnée.
JOURNAL DYPRES
Est, pour la ville et .son arrondissement,
fl. 8-75, P.-B., par trimestre; et 5 il.,
pour toute la Belgiquefranc déport,
par la poste.
Prix 8 cents par ligne; et toutes cel
les en dessous de 7 lignes se paient
5o cents.
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/fêsK (èy\ AIIkcHEtfrAvril, 18.11
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DES PORTES DE LA VILLE.
Du 16 au 3i Avril, 4 ^eur«*
DES PORTES DE LA VILLE.
Du 16 au 51 Avril, 8 heures.
Y près 20 avril.
K£* fSarbre de la liberté sera planté aujour
d'hui sur la Graud'-Place avec le concours des
autorités civiles et militaires, et avec toute la
solennité requise en pareille circonstance.
- On écrit de Courtrai15 avril
O/i projette d'organiser huit bataillons de
volontaires; idem une compagnie de forestiers;
idem une partie de la gendarmerie. Pourquoi
dans un moment où notre pays est menacé et
où la fraude estet sera probablement encore
pendant longtems en stagnation, ne parle-l-on
pas u'oigauiser quelques compagnies de doua
niers Depuis plusieurs années on n'admet
dans celte partie que d'anciens militaires dont
la plupart étaient même sous-olficiers.
Ils connaissent tous parfaitement bien le ma
niement de la carabine qui est l'arme qui con
vient dans un pays boisé tel que le Luxem
bourg.
- Ou écrit de Toumay:
Quoique la victoire des Polonais doive nous
rassurer un peu contre l'invasion des troupes
confédérées, il n'en est pas moins prudent,
peut-être même indispensable d'envoyer des
forces dans le Luxembourg. Ce pays hérisséde
rochers et couverts de forêts présente une dé
fense facile aussi longtemps que l'ennemi n'a
pu y pénétrer; mais s'il parvenait s'emparer
de quelques positions avantageuses, la lutte de
viendrait plus sanglante, et le nombre pourrait
l'emporter sur la valeur et la justice. Nous en
gageons donc tous ceux qui la patrie est
chère et qui désirent voler aux combatsde
marcher sans délai sur le Luxembourg. Le gou
vernement vient d'autoriser le brave lieutenant-
colonel Augezà lever ici cet effet un nombre
indéfini de volontaires la régence leur donne
5o cents par jour jusqu'au moment où ils serout
parvenus leur destination. Déjà plusieurs en-
rôlemens ont eu lieu Courrier de l'Escaut.)
- Des lettres de Rotterdam annoncent que
l'intention du roi des Pays-Basesi de dissoudre
la société de commerce établie sous son patro
nage il y a cinq ans, et qu'il avait soutenue au
milieu des circonstances les plus difficiles. Des
hollandais et des belges composant ensemble la
société, elle ne peol plus exister défait, d'après
les circonstances où se trouvent respectivement
les deux pays.
- On écrit d'Anvers16 avril
Nous apprenons que par suite de la muti
nerie qui a eu lieu la citadelle, le général
Chassé, intimement convaincu du danger de
laisser faire le service par les soldats du Ërabant
septentrionalles a tous désarmée. Une partie
de la division dite straf divisie a aussi été
désarmée. Il leur est défendu sous les peines les
plus sévères de se montrer sur les remparts et
ils sont gardés vue.
- L'on répand toutes sortes de bruits dans le
public qui alarment et inquiètent tel point
toutes les classes que quantité de familles quit
tent la ville avec précipituliou ces bruits sinis
tres sout répandus par la malveillance, toujours
prêle saisir le moindre objet pour prétexte.
Nous ne pouvons assez le répéter nos conci
toyens qu'ils se tranquillisent, qu'ils aient
confiance en la parole des autorités civiles et
militaires. Si l'on devait vraiment attaquer la
citadelle ou bien si Chassé devait nous attaquer,
l'on aurait soin d'en avertir les habituas.
- Cette après-midi trois heures l'on a amené
en ville 6 chasseurs hollandais déserteurs çt un
septième blessé, l'on ignore la cause de sa bles
sure. Ils viennent dé la frontière du côté de
Turnhout.
On écrit de Bruxelles 17 avril
L'Emancipation publie l'interrogatoire
qu'a subi le nommé Idiers, peintre dans l'affai
re Borremans. Il résulte de cette pièce que Bor-
remans a dit, différentes reprises, au témoin,
en parlant de la révolution, que nous serions
bientôt obligés de reprendre le prince d'Orange;
qu'il n'y avaitpas dans la caisse de quoi payer
la troupe pendant quinze jours que tous,les
grands négocians pensaient aiqsi, et que lui
pensait comme les grands négocians. Nqps sorp-
mes frais avec notre liberté. La conversation
se tenait en flamand; le témoin,rapporte les ter
mes dont Borremans s'est servi fyy zyn vet
met die liberté y tals er geene oarfan zyn.
Idiers dit qu'en quittant Borremanscelui-ci
lui a donué un florinen lui disant Je vous ai
encore rien donnévoilà pour boire un verre.
Borremans dit qu'il est faux qu'il ait.tenu au
témoin de semblables propos.
- Les sieurs Mathieu, négociant; Jones, ca-
rossier, et la dame Picardéditeur du journal
le y raie Patriotevienoent d'intenter contre
la ville de Bruxelles leurs actions en dommages
intérêts du chef de pillage dévastation de leurs
propriétés.
- M. van de Weyer, père, vient d'être nom
mé juge d'instruction au tribunal de Bruxelles,
en remplacement de M. Colinet, appelé a d'au
tres fonctions.
- Un voyageur tout-à-fait digne de foi, ar
rivé le 16 du Luxembourg, nous assure que pas
un soldat n'y est encore entré. C'est en arrivant
aux Quatre Bras qu'il a rencontré le premier
corps armé qu'on lui a dit marcher vers le
Luxembourg. Emancipation.
Trois détenus se sont évadés, dans la Duit
du 14 au i5,de la maison de détention de Vil—
vorde. Voici comment ils y sont parvenus; en
perçant une voûte assez légère qui formait le
plancher de la salle,dans laquelle ilsétaieat ren
fermés, ils se sont trouvés dans une cave, d'où,
au moyen d'uu soupirail, ils sont arrivés dans
une des cours. Ils ont dû alors enlever des pa
vés de dessous deux portes pour parvenir dans
le jardin. Là ils ont escaladé un mur presqu'à
côté d'nn factionnaire qu'il faut supposer avoir
été eudormipuisqu'il n'a rien vu.
Gand 16 avril.
L'auditeur militaire en notre ville, a en
tendu hier cinq témoins cités décharge par
le colonel Borremans dont la cause sera plaidée,
la semaine prochaine, devaifl la haute cour
militaire.
- Le 3me bataillon fju 8e régimerjl est parti
ce matin ppur la ligne de Zélande et non pqur
le (Luxembourgcojpme nous l'avons anpoucé
.Ijier.
- Le 13 de ce mois quatre heures de l'a-
près-mip*, a été fiécouvert'un dépôt d'armes
Bpom. Le commissaire de police de la com
mune ayant quelques soupçons sur un habi
tant pompe Egide Aquelgeu, requjt quelques
"volontaires de^l'y accompagner pour faire des
perquisitions. En effet, on trouva cachés dans
le grenier soixtanle-dix-neuf canons de fusil
une baïonnette, un pî>tolqt chargé Jrois
shakos et une Lrompelle clef ;,une h lire trou
vée eu ou|re prQuve qu'Egide Aquelgeu s'était
furtivement rendu la veille dans la cita lçlle
d'Anvers."Ou I',a conduit devant le général
.tenté cette nuit de ^prendre le fo/l.Saiute