Prince, dans le moment où j'ai appris le
prompt et heureux succès qui a couronné des
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naître quelques passages de cette diatribeten
tative désespérée d'une faction qui ne veut point
giérir sans avoir épanché le reste de son fiel.
Encore un périt échantillon de la nouvelle
apposition qui vient de naître en Hollande!
-Voicice qu'on lis dans un journal d'Amsterdam,
r.t,
-'*X".ïfirilulé de Siandaard. Nous voulons bien
w vi/Jâire jes saciilices pour la patrie mais non
.!pdtir.le grand-duc de Luxembourg [voor den
groolen herlog van Luxembourg. Le duché
de Luxembourg ne peut être d'aucune utilité
la Hollande, et il ne faut pas que les iniérêtsde
toute une nation soient sacrifiés l'amour-prfl
aire d'un homme
Et un peu plus Joint Nous ouvrirons nos
coffres-forts quand la patrie sera réellement en
danger et que nous serons bien persuadés
que notre argent ne <loit plus être employé
opérer une cor. Ire révolution en Belgique.
- La question de la candidature royale du
prince <le Saxe-Cobourg agite les journaux et
les esprits. Le Courrier est à-peu-près le seul
qui appuie le prince Léopold, s'il veut se faire
Belge, accepter notre constitution sans aucune
réserve et jurer l'intégrité du territoire. Si le
Courtier tient invinciblement ces conditions,
nous croyons qu'il doit renoncer au prince
anglo-saxon. (Journal d'Envers.)
- Un escadron du 2e régiment ries lanciers
f O
vient detraverser rongres,jpour aller rejoindre,
Namur, le reste du régiment qui partira dans
quelques joursj»our le Luxembourg.
- On écrit de Tongers25 avril: a II paraît
que le roi Guillaume n'entend pas se désister de
ses prétentions sur le Limbourg, et qu'il se
prépare défendre énergiquement (et tant que
cela est compatible avec la bravoure hollan
daise ses prétendus droits sur la ville de
Maestriclit. Les mineurs hollandais ne cesseul
d'augmenter les fortifications de celte viile
déjà deux nouvelles ba teries armées de
douze pièces de gros calibre, s'elèvent entre
la porte deTongreset celles de Saint-Pierre, et
vingt-quatre pièces de vingt-quatre ont été
placées sur les remparts côté de toutes celles
qui s'y trouvaient déjà. Le général Dibbets
Veut utiliser tous sesmoyens de défense; le tout
sera d'avoir des cauoirniers pour le service de
loutes ces pièces; car la plupart de ceux qui se
tiouvent Maestriclit sont enjermés dans les
magasins, où ils font des cartouches et des
gargousses, et ne sont nullement disposé en
voyer des boulets leurs frères belges.
- Dans un moment où le gouvernement presse
l'organisation de la garde civique, on s'étonne
de voir les miliciens de la levée de 1826 rester
tranquillement dans leurs foyers exempts de
tout service militaire.
En effet, ces individus appartiennent l'ar
mée en vertu d'une loiet n'ont droit leur
congé qu'autant que nous soyons en tems de
{>aix. Or, avant de mobiliser le premier ban de
a garde civique, ne conviendrait il pas de rap-
Îielersous lesdrapeaux des hommes connaissant
e maniement des armes et déjà habitués au ser
vice et la discipline militaire? (C. de la Sa.)
- Il paraît que la contrebande est assez bien
organisée.sur les frontières. Le 22 courant,
vers trois heures après-midi, nous avons vu sur
la roule de Mons Maubeuge, la distance
d'une enjambée de la limite belgeau moins
vingt contrebandiers occupés transvaser de
l'esprit de vin ou d'eau-de-vie dans des outres
ou vessies. La cbarette était restée là pour re
charger les futailles vides. Ces messieurs étaient
gardés par six ou sept chiens qui n'étaient pas
mépriser. A cinquante pas delà, il y avait un
douanier belge qui n'avait rien de mieux faire
que de les regarder et de rester bien tranquille.
- L'empereur d'Autriche a adressé la lettre
suivante, en date du 18 avril, au prince de
Metternicb:
mesures n'ayant d'autre but que de rétablir la
tranquillité troublée dans plusieurs parties de
l'Italie, de défendre et d'assurer l'enlièie indé
pendance des étals italiens, et de maintenir la
paix générale, objet de tous mes soins, j'ai désiré
vous donner une marque de ma reconnaissance
pour les services que, dans une occasion aussi
importante, vous avec rendus la monarchie.
Je vous confère cet effet la décoration eu
diamansde l'ordre de Saint Michel.
CANDIDATURE DU PRINCE DE SAXE-COBOURG.
Il paraît que S. A. R. ne veut pas de notre
couronne. Ce refus est sensé, car nous ne vou
lons d'aucune des combinaisons de la Sle-Al-
liance. Nous admettons les opinions exprimées
ci après par quelques feuilles de Londres et de
Paris. La réponse favorable dont parle notre
Courrier ne nous paraît qu'une formule polie
et sans conséquence.
Le Times: Le prince Léopold a déclaré
aux membres de la députation belge qu'il De
pouvait point accepter l'offre delacouronue de
Belgique.»
Le Globe and Travaller«Nous tenons de
source certaine que le prince de Saxe-Cobourg
a déclaré formellement la députation belge
qu'il était résolu ne pas accepter la couronue
qu'elle venait lui offrir.
La Gazette de France: On assure d'une
manière positive que le prince Léopold refuse
absolument d'accepter la couronne de la Bel
gique.
Le Courrier de Bruxelles Nous tenons
de source certaine que rien n'est encore arrêté
que les négociations sont ouvertes, que daus la
première entrevue que le prince Léopold a eue
avec la députation belge il s'est montré flatté
de la démarche qu'on faisait, et a manifesté la
plus grande admiration pour le caractère du
peuple belge.
Bruxelles, s 8 avril.
M. Firmio Rogier est arrivé le 24 Bruxel
les, chargé d'uue mission particulière de M.
Le Hon. M. Rogier vient, pour la deuxième
fois, confirmer l'adhésion pure et simple du
gouvernement français au protocole du 20 jan
vier. Nous savons avec certitude que le miuis-
tère belge persiste dans sou opposition ce
protocole spoliateur, et que M. Rogier retour
nera comme il est venu. Courrier.
- La cour de cassationsur là demaude d'é
vocation faite par le procureur-général a en
voyé la cause d'Ernest Giégoire devant la cour
d'assises de Brabant.
- Le général de division deTiecken deTer-
hove a été nommé, par arrêté du 21 de ce mois
général commandant en chef des forces actives
dans la 3e division militaire, eu remplacement
du général de division Daine, passant en celte
qualité dansla 2e division militaire. Le général
de brigade Vaudermeeren a été nommé com
mandant de la 3« division militaire, et le colo
nel Çriquillion commandant militaire de la pro
vince de Liège.
- Une batterie composée de quatre pièces
et deux obusiers est partie le 25 au matinpour
le Luxembourg.
- Daus une assemblée généraletenue pour -
délibérer sur un réquisitoire de M. le procureur-
général la cour supérieure de justice de Bru
xelles vient de déclarer: i° V unanimité
que dans l'état actuel de la législation, elle a
le droit de nommer elle-même son premier pré
sident et 2® l'unanimité, moins une voix
qu'il y a lieu de procéder celle nomination
dans un court délai. Elle a en conséquence
chargé une commission de rédiger un projet
de règlement sur le mode suivre pour parve
nir l'élection.
- On vient dit-on, de découvrir dans une
des casemates des remparts d'Anvers200,000
livres de poudre environ, et 19 pièces de bronze.
- Le major Schavye est arrivé icile 36
pour être jugé la haute cour militaire.
- Le bruit court eu ville que le colonel Bor-
remans est condamné cinq ans de prison et
la dégradation,
- On parle vaguement de la reprise très pro
chaine des hostilités, sur toute la ligne. A en
juger par les mouvemens militaires, ce bruit
paraîtrait assez fondé.
- Nous recevons la triste nouvelle que le
jeune Annemans, decelte viile, qui faisait par
tie du corps des chasseurs Chastelers, et avait
été blessé l'affaire du château de Casier, lors
de la sortie faite de Maestriclit par les hollan
dais, vient de mourir après de longues souf
frances, des suites de ses blessures.
- Par suite de la réclamation adressée au
conseil des ministres par les artistes de théâtre,
engagés au nom du roi Guillaume par l'ex-
commission royale, et soutenue par M. Lyon
administrateur des domaines royaux le paie
ment d'une somme de trente mille francs vient
d'être ordonné comme compte sur les quatre-
vingt mille francs que les artistes avaient re
clamer. M de Brouckere, eu appuyant cet ac
te de justice, a déclaré que le gouvernement
voulait reconnaître les efforts faits par MM. les
comédiens pour donner la ville de Bruxelles,
depuis huit mois, des représentations théâtrales
dont le plus grand mérite était de faire vivre
ibo personnes. - (Emancipation
- Le général Belliard est enfin de retour en
notre ville depuis le 26 au soir.
Le 26 raidile régent a passé en revuesur
la Place Royal, la garnison de cette ville, ainsi
que le régiment de chasseurs cheval, ayaut
leur tête le colonel van Remoortere.
- Par arrêté du régent, en date du i3 de ce
moisle 1 han de la garde civique de Luxem-
bourg est mobilisé.
- Le général Dufay vient d'être nommé
chef d'état-Majoret le colonel Fonson, sous-
chef d'état-Major l'armée de la Meuse, com
mandée maintenant par le général Tieckeu de
Terhove.
- Le bataillon de volontaires, organisé
Louvain, aquitiécette ville le 25 au matin, pour
se rendre Namur; la garde civique, ayant sa
musique et tête, l'a accompagné jusqu'à la
porte de la ville. Tous ces citoyens soldats
montraient le plus grand enthousiasme.
- Quinze prisonniers hollandais se sont éva
dés, ces jours derniers, Louvain, d'un vieux
couveut qui leur servait de prison.
- Le général Beaulieu, qui remplissait pro
visoirement les fonctions de gouverm ur mili
taire Anvers, est nommé chef de l'état- major
du géuéral Daine, qui est nommé définitivement
gouverneur militaiie de celte province; M. de
Beaulieu n'est donc pas destitué, et il reste
Anvers. On dit que la nécessité d'employer le
général Daine n'a pas peimis de donner le gou
vernement M. de Beaulieu, qui toutefois ne
lardera pas trouver la récompense de ses ser
vices. Nous souhaitons du reste que l'amour-
propre ne vienne pas diviser les chefs de notre
armée. Courrier.
Anvers2y Avril.
Le 34, le général de Beaulieu est entré au
SDectacle, pendant l'ouverture de FraDiavo/o.
Aussitôt,éclatèrent, comme une explosion spon
tanée, lescrisde F~ive legénéralde Beaulieu
qu'il reste parmi nous bas les traîtres
Ces témoignages de l'estime et delà reconnais
sance publique paraissaient unanimeset tous
les officiers présens s'y associaient avec enthou
siasme.
Il est certain que cet honorable miliiaire a
inspiré ici une yive sympathie et que son dé
part exciterait des regrets et du mécontente
ment. Nous espérons que le gouvernement y
réfléchira. Le bruit public assigne au général
I