4 J"S troupes polonaises. Le général Chlopicki, «qui reçoit avec le plus vif enthousiasme les plus {favorables de notre arméesera bientôt rétabli -et reviendra alors aussitôt Varsovie. Du iJ avril. - Le feld-maréchal Diebitsch, avait, le 15, son quartier- général Lukow.Le long|de la V.slule, les Russes n'occupaient plus, le i 3queKazimierzel Pulawy ils ont détruit tous les préparatifs, qu'ils avaient faits sur le Wieprz pour le passage de la Vistule. Cepen dant ils n'ont pas brûlé le pont de Brobouwnicki. Du 16 - Les troupes russes, qui se trouvent dans le p.ilatinatde Lublin, se concentrent dans les environs de Lublin, qu'ils fortifient. Le général Dwernicki arepris ses opérations, car il en voie de tous côtés des détachemeuspour battre les campagnes. Une division de ses trou pes s'est emparée, le 8, de Turobin. Du jy. - Aussitôt que celles de nos troupes qui «e trouvaient dans le palatinal de Sandomir, le long de la Vistule, ont reçu la nouvelle du commencement des opérations offensives du gé néralissime, ils se préparèrent repasser del'au- 4re côté du fleuve. La brigade du colonel La- gouwski passa la première, et s'empara du camp des Russes près de Josefow. Elle fut suivie, le 7des bataillons des majors Korycki et Krze- •sincowski; puis par le reste du corps du général Sieratnski. Pendant que les Polonais passaieut le fleuve près de la frontière de Gallicie, deux cosaques voulurent y chercher un asile mais la garde autrichienne de la frontière les reçut coups de fusilet ils se hâtèrent de rejoindre les leurs. Les Russes ont laissé àKazimierz plu sieurs milliers de boisseaux de blé, ainsi que quelques bâtimens et d'autres objets, qu'ils y avaient rassemblés pour le passagede la Vistule. Pulawy est entièrement dévasté. Sur la route de Lublin les derniers avant-postes russes sont Garbow. Dresde, 1p avril. L'espérance que nous avions exprimée le 18, que la tranquillité ne serait plus troublée daus la capitale, ne s'est malheureusement pas réa lisée. Des tnouveiuens tumultueux se firent re marquer dès l'après-midi et obligèrent prendre des mesures de précaution. La foule s'accrut vers le soir. Toutes les prières et les invitations qu'on lui adressapour ta porter se dissiper et a se conduire paisiblementrestèrent infruc tueuses; le militaire fut insulté coups de pier res, et on se vil dans la triste nécessité de faire feu sur un attroupement qui se maintenait avec opiniâtreté daos la rue dite Lochgasse. Ou dis persa de même daus la nuit un rassemblement qui s'était formé et retranché près de la nouvelle poste. Ainsi se terminèrent ces scènes nocturnes, et la tranquillité u'a plus été troublée Depuis. Plusieurs publications ont paru le maliu. ANGLETERRE. Londressé avril. On lit dans le Times au sujet des infâmes lrailemens infligés un Fiançais par D. Miguel: D. Miguel avec toute la stupide insolence de sa brute nature, cherche toutes les occasions d'insulter le gouvernement français, et déclare qu'il méprise ses menacess autant que ses re montrances et qu'il se croirait déshonoré d'être reconnu par Louis Philippe. Le gouvernement a bien fait d'envoyer Lisbonne des bâtimens de guerre pour redemander la liberté du prison nier et réparation de l'insulte. 11 sera curieux de voir ce que répondra D. Miguel au reste déjà le gouvernement français s'est vengé par la bouche de son ministre des affaires étrangères. Le général Sébastiani, en appelant l'usurpateur monstre de nouveau genre, et eu déclarant que jamais la France ne le reconnaîtrait, lui a infligé un châtiment aussi sévère que si déjà les vais seaux français avaient fait sauter le fort Saint- Julien. - Les quatre commissaires belges (dontancun journal n'a annoncé l'arrivée a Londres) ont été présentés au prince Léopold et ont eu une longue conférence avec S. A. R. Courrier. - Une feuille du soir ayant annoncé que les ministres s'étaient rendus le 2a malin près du roi et avaient de nouveau offert leur démission, le Courrier déclare être autorisé assurer de la manière la plus positive qu'il n'a jamais été question de démission, la conduite de S. M. ayant, depuis le commencement jusqu'à la fin, rendu peu nécessaire une pareille démarche. - Angleterre, Irlande et Ecosse, soyez at tentives Voire roi est venu le a3 dissoudre le parlement, parce qu'au mépris des vœux du peuple et de sa royale volonté, ce corps repous sait la réforme, et arrêtait le vole des subsides, moins que la pairie ne fut maintenue dans sou usurpation des droits du peuple, et dans le pou voir devendic les droits législatifs! Guillaume, le vengeur des droits de ses peuples Guillau me IV, bien plus grand que Guillaume-le-Con quérant, a dissous le parlement. La scène était sublime, et le pays eu gardera la mémoire. 11 n'oubliera pas non plus la conduite de ses ennemis dans celte grande circonstance. En vé rité, nous u'osons décrire ces désordres nés d'un désappointement de criminelles espérances,d'une méchanceté impuissante et furieuse contre un .pouvoir constitutionnel qui l'a réduite au néant. La chambre des communes présentait un as pect désordonné; mais la confusion de la cham bre des pairs a été plus remarquable encore. Oui, le roi d'Angleterre a été insulté hier sur les marches de son trône et par qui? Par des artisans affamés Par une populace ignorante? Non, ces gens-là n'ont pas leur entrée dans un pareil lieu mais par des pairs, par des hommes qui devoieut saluer le roi et se presser eu si lence autour de sa persoutie. Lord Mausfield a dénoncé la conduite des mi nistres comme une conduite atroce et sans pré- cédens; le lord chancelier, d'une voix fer me et sévère, s'est écrié; «Quoi! vous attaquez ainsi l'exercice du droit de la couronne, quand une chambre des communes pousse l'opposition au refus des voles de finances? Cette exclama tion a été reçue avec enthousiasme par une grande partie de la chambre. Le roi étant arrivé sur ces entrefaites, le lord chancelier a quitté la chambre. Lord Schaftes- bury a pris le fauteuil au milieu d'un désordre qui ressemblait une scène de faubourg. On ne s'est pas porté de coups; mais, en vérité, les gestes étaient d'une violence qu'on ne peut pas déduire, et la présence de plusieurs femmes de pairs n'avait même pas la moindre influence sur les acteurs de ce triste drame. A peine Je silence s'est il rétabli quand le roi est enliéel quand S. M. a franchi les degrés du trône. Le roi éntendait le bruit de la salle même où il revêtait son costume a demandé ce qui se pas sait; et sur la réponse qui lui a été faite, son visage est devenu sévèie. Il est entré d'un pas ferme dans la salle, et quand on a voulu lui po ser la couronne sur la tête, il l'a prise et a dit «Je la placerai moi même.» Ce n'est enfin qu'au moment où le roi a commencé sondiscoursd'un ton tésolu que la houle a commandé le silence. Times. - Anglais! réjouissons nous! notre roi mé rite le nom de père de son peuple! il a rempli son devoir, et il atteud que chaque citoyen remplisse lesien! Témoignousà notre monarque nos sentimens de reconnaissance et illuminons cette vaste capitale en l'honneur de l'importan te victoire que S. M. a remportée au profil du peuple! (Sun.) Annonces. 70. BIEN PATRIMONIAL Commune d'Houthem Coutour du Hameau de la Cortcivilde. MAISON Vusage de deux demeures et 22 perches3 aunes, de fonds d'Edifi ces et terres t.abour hache en dépen dant vendre. Mardi 10 Mai 1831 4 heures de relevée, au cabaret de la Couronneoccupé pai le sieur Jean Vlamiuck, il sera procédé par forme de mise prix et enchères la mise prix de la maison énoncée au texte, ci-apres plus am- plemeul détaillée. Une maison l'nsage de deux demeures ayant places d'entréeplusieurs chambres gienier, pompe et autres commodiiéssituée audit Houthem, aboutissant avec le fonds, d'orient la propriété de l'Eglise de cette com mune de midi et en partie de coucbatil la bâche et au sentier de Comines Ypres en core de couchantaux ayant droit de monsieur Desavary et de nord aux sieurs Alexandre Vandermeersch et Nicolas Danni.z, occupée savoir la demeure occidentale pat Ignace Pa rentau reudage de 25 florins 5i ceins et celle orientale, par Augustin Debnsscher au rendage de 24 florius 66 centsoutre toutes les contributions* L'adjudication définitive aura lieula même heure, au cab.11 et de la Carte wilde occupée par la veuve Lcmahieu le 24 Mai suivant. M* COURTENSnotaire Comines est chargé de celte vente. 1 6p. Openbaere ferlooping van Familie Goederen gelegen in de gemeenUn van Pollynchove bloogstaede en Hou;hem. Zaturdag 7 Mey i83i, len twee ureii oa middag in de herlierg bewoond door Pieter Rooryck lot isenberghe, zal gebeureu de open baere verkooping in eene zitting/n zonderver- der uilstel van den blooten eigendom van de volgende Goederen, die belast zyu met viugl- gebruik ten profyte vau sieur Gregorius Lee- ne toi Loo, zyu leven gedeurende. pollinchove en hoogstade. i» Koop. - 1 blinder 97 roeden Zaeyland palen- deoost de zaeylanden van de kynderen Dcsieie tôt Poperingbe en van Joutirauw Barbara Maieur tôt Yperen, gebruikt door de weduwe Rosseel zuyd de zelve kinderen Desire, west zaeyland van de hofstede gebruikt door Renedictus Houvenaghel toebehoorende de heeren Vandenbussclie nog west Colaers-hille-straetje en noord de lauden van de hofstede genaemd de Groote Colaershitle. Gebruykt door den genaemden Hauvenagelhy pacbt voor 9 jaeren ingegaen 1 October 1824 ae"n 5o gulden» 40 cent» bjr de jaere boven de belastin- gen. houthem. a» En Lesten Koop. - 57 roeden 90 ellen Hoy- graspaelendc Oost de weyde van d'heer IVlalou Vandenpeerehpon» gebruykt door Denecker en Maeygars van Mevrouw De m an gebruikt door de weduwe Vandcvelde, zuyd de zelve en d'heer .Der nier, west Maeygars van Carolus Vandcnberglie tôt Houtln m en noord de hondert gemeten Dczen koop als nu onverpacht is sejert lange jae ren gebruykt geweest door Joannes Couher toi i.cy~ sele. De voorwaerden van Verkooping met de bewyzen vau eigendoni berusleu 1er inzage vaa de g'-gadigde leu kanlore v an den notai is 1 look lot Loo. 1 Tpres. -- Imprimerie de R. GAMBART-MORTIERLibraire, *ur la Grande-Place, vis vis de l'Hôtel de Ville.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1831 | | pagina 4