«orr«mpr« les prochaines élections en Angle
terre.
<in -dit -que le duc de Northumberlaud a
rousciit pour la somme de a5o,ooo liv. st.
(6,000,000 fr. S'il faut en croire les journal x
anglais, la somme souscrite par les lorysde
puis la dissolution du parlementmonte déjà
1,500,000 liv. sterl. 36.ooo,ooo de fr.
Le Courier anglais adresse au duc de Wel
lington, en termes polis et modérés, des con
seils sur son inconcevable conduite politique.
Il lui -prédit que désormais sou uora sera ratta
ché un système de corruption proscrit par
toute la paitie intelligente de l'Angleterre.
Garni j 3 mai.
Le journal d'Amsterdam, le Noord-Start
contient -dans son N" du 23 avril, uu article
fort bien raisonné, dans lequel il démontre que.
la Hollandednit jouir aussi desélectionsdirectes.
-Ou nons écrit d'Anvers, la daledu 8 avril:
u. Deux prisonniers arrêtés par les volontaires
comme prévenus d'espionnage et venant des
environs de West-Wezel, sont arrivés le 29 en
celte ville.
- On lk ce qui suit dans une lettre de Bru
xelles, adressée au Globe de Paris: Notre mi-
nvôtère s'abandonne un espoir qui ne se réalisera
ft.i»; le prince lie Saxe-Cobourg n'acceptera
pas plus que le duc de Nemours: c'est un parti
pris. Si le cabinet anglais laisse entrevoir quel
que satisfaction de la candidature du prince
Léopold vc'est afin de maintenir notre ministère
dans une erreur qui facilitera la réussite des
projets de la conférer/ce de Londres. On veut
traîuer les choses en longueur; ou veut nous
forcer recevoir comme uuique ressource
tant île maux le prince d'Orange, peut-être
même le roi Guillaume,eu maintenant une sépa
ration illusoire de la Belgique et de la Hollande.
Tel est le but que prétendent atteindre les puis
sances étrangères; et notre gouvernement cher
che encore établir des transactions diplomati
ques
- Les Belges, dit l'Avenir, pour se venger
delà diplomatie française, iront ils se jeter entre
les bras de l'Angleterre - Ce serait tomber de
Cbarybde eti Scylla.
- Des actes coupables d'indiscipline ont été
commis Namur par les volontaires. Le com
mandant de cette place écrivit, le 34 la ré
gence pour la prévenir qu'un escadron de lan
ciers, une compaguie d'arlillerieel le 4e bataillon
de tirailleurs francs arriveraient le 37 et de-
niauda qu'on préparai le casernement, ce qui eut
lieu. Mais étant arrivés la caserne, les volon
taires déclarèrent qu'il n'y resteraient pas et
vinrent stationner pendant plus de deux heures
sur la place du spectacle. M. le général Goelhals
invita le conseil de régence faire délivrer
ces hommes des billets de logement, faute de
quoi il le ferait lui-même; la régence protesta en
CODseil contre cet excès de pouvoir, décida que
MM. Brabantbourgmestreet V. Bodart se
rendraient auprès du régent pour se plaiudrede
l'indiscipline du bataillon, et M. Goelhals exé
cuta sa menace. Les compagnies, harassées de
fatigueont été logées chez les bourgeois mili
tairement. Les simples volontaires n'ont donné
lieu aucune plainte: ce sont les officiers qui
avaieul résolu d'avance de ne pas être caserués.
A eux le blâme eux seuls.
- On lit dans le Courrier de Londres du 28
avril: a La cause réelle du délai qu'éprouve
l'occupation du Luxembourg par ies troupes
allemandes est l'espoir que les Belges seront
même de s'arranger avec leur ancien souverain,
l'égard de ce duché; espoir qui pourrait se
réaliser, si le prince Léopold acepte la cou
ronne, mais qui s'évanouirait dans le cas mal
heureusement TRÈS PROBABLE, D'UN
REFUS. Le résultat des négociations avec le
prince détruiranous le craignous, les espé
rances des modérés et les voeux des sageset
encouragera les idées républicaines du parti
violent dans ce pays. Nous attendons avec une
anxiété, qui approche de l'effroi, l'effet que le
rejet de la couronne, par le prince Léopold,
produira uou seulement eu Belgique, mais eu
Europe
Ou se souvient que le Times et le Globe
and Travaller avaient démenti le bruit de
l'acception de notre couronne par le duc de
Saxe-Gobourg et que ce démenti a été conlre-
demebti par le Courrier de Londres; aujour
d'hui ce urëme Courrier de Londres, redément,
comme on vient de le voir, sou coutre démeulie
Nous avons dit et ne cesserons de le dire tout,
combinaison de la Ste. Alliance ne sera jamais
qu'une honteuse mystification. Aussi lougtems
que nous consulterons seulemeul les puissances
pour nous constituer, ue uous attendons qu'à
de continuelles avanies.
- Un coporal du 8,,,•, détenu Cluysen,
pour vol de 5o commis dans un estaminett
ayant tenté de s'évader, a été ajusté par la sen-
nelle de garde et tué sur la place.
- Un voyageur arrivé de la Zélande a ré
pandu hier, a Maldegem, la nouvelle qu'une
mutinerie sérieuse a éclaté, le 27 avril, parmi
la garnison d'Aardenbourg. Les soldats ont
battu leurs officiers au cri de: vive la liberté!
Vieuneut les Belges, répétaient-ils, uous u'avous
plus de balles tirer contre eux qu'ils vieu
neut, nous les recevrons en amis.
-M. de Meuleuaere vieut de prendre, dans son
gouvernement de la Flandre-Occidentale, des
mesures pour l'arrestation des meudians valides
et la répression de toutes les tentatives coutre
les petsonues et les propriétés.
Bruxelles2 mai.
MM. les capitainesHulteaud'Origny etBast,
ainsi que le professeur Jacquemyus, co-accusés
d'Eiuesl Grégoire, sodI artivés de Gaud Bru
xelles, sous escorte de Gendarmerie.
- Grand nombre des persounes continuant
d'adresser aux administrations publiques des
pétitions sur papier libre, le ministre de la jus
tice informe de nouveau le public que toute de
mande, faite sur papier uou timbré, sera con
sidérée comme uou avenue.
- Une personne arrivée du Brabant-Septeo-
trional assure que la race des Nassau est plus
exécrée datjs celte province qu'en Belgique
même. Les habilausdu Brabant-septeulrioual,
dit-il, atlendeut a bras ouverts, les Beiges qu'ils
regardent comme leurs fiëresel leurs libéra
teurs. Quelle belle occasiou pour reprendre les
hostilités.
- Des lettres écrites de la citadelle d'Anvers
aux journaux hollandais, portent à4,ooo hom
mes la garnison qui se trouve eucote sous le
commandement du général Chassé.
- On mande de Fleurus (Hainaut), xgavril
La garde civique de Fleurus s'est mise di
manche dernier sous les aimes et acte passée
en revue par M. le commissaire du disliict,
accompagné du lieutenant colonel Boucliez
commandant de la place de Namur. Notre gar
de civique est forte de 460 hommes. Le pre
mier bail est tout prêt marcher la défense
du Luxembourg, il est animé du meilleur es
prit et se battra avec courage s'il faut en ve
nir là.
- Des pièces fausses de cinq florins circu
lent a Liège, elles sont au millésime de 1827.
L'empreinte en est un peu surchargée comme
si elle avait été frappée plusieurs fois elles
ressemblent assez des pièces usées par une
longue circulation il est du reste facile de s'y
tromper. Elles contiennent de l'or pour fl. 3-94
et pèsent 3 grammes 324 centigrammes taudis
que le poids légal des pièces de 5 florins est
de 3 grammes 364 centigrammes. L'alliage est
l'intérieur.
Arrêté qui fixe le traitement des hauts
dignitaires ecclésiastiques.
Nous etc.
Revue notre arrêté du 15 mars (Bull. Off. n«
xxiv), portant réduction des traitemens des
fonctionnaires administialifs supérieurs;
Considérant que les motifs sur lesquels cette
rédaction est basée, réclament la même dispo
sition l'égard des traitemens des hauts digni
taires ecclésiastiques;
Vu les dispositions du gouvernement,qui ont
successivement réglé les traitemens des arche
vêques de la Belgique - le conseil des ministres
entendu; - sur le rapport du ministre de l'iuté-
rieur; - avons arrêté et arrêtons:
Art. 1. Les traitemensde l'archevêque et des
évêques de la Belgique sont, partir du 1"
juillet 1831fixés comme suit:
Celui de l'archevêque dix mille florins; ce
lui des évêques sept mille florins.
2. Le ministre de l'intérieur est chargé de
l'exécution du présent arrêté. - Bruxelles, le
3o avril 1831. E. Surlkt de Chokikh.
Par le régent,
le ministre de l'intérieurE. de Sauvage»
Le général Belliard a donné aujourd'hui un
grand dîner, l'occasion de la fête de S. M. le
le roi des Français. Lord Ponsonby, le président
et plusieurs membres du congrès, les ministres,
le général-en-chef des gardes civiquesainsi
que les autorités de la province et de la villes'y
trouvaient réunis. Trois toast ont été portés.
Le premier par lord Ponsonby au roi des
Français-, le deuxième, par le ministre des af
faires étrangères la famille royale de
Francepar le général Belliard, au régent
la Belgiqueson indépendancesa
prospéritéson bonheur. La gaieté la plus
franche a régné pendant le repas.
- Les notables commerçans, appelés élire
les juges et suppléans prés le tribunal de com
merce de Bruxelles, out été convoqués, le 26
avril dernier par M. le gouverneur de la pro
vince, dans l'une des salles de l'hôtel du gouver
nement, l'effet de choisir les négocians qui
seront appelés remplacer les membres sorlaus
ou démissionnaires du tribunal.
Out été nommés: MM. Schumackerprési
dent; Previnaire, vanGelder, Verhulst, Borel
et Beuner, juges; van der Elst fils, Annemans
et Doucet, suppléans. ils doivent recevoir leur
institution de M. le régent.
- Est-il vrai que les propriétaires prétendent
rejeter sur leurs fermiers la charge de l'emprunt
forcé
U paraît qu'un jurisconsulte de cette vill a
eu la délicatesse d'éclairer ses fermiers intimidés
par leurs voisins, sur ce point important,en leur
faisant comprendre que l'emprunt n'était point
assimilé l'impôt, puisque le propriétaire rece
vait un titre remboursable. 11 nous semble que
c'est un devo:rdu gouvernement d'éclairer sur
cette question les fermiers et les propriétaires.
- Il se confirme que le règlement de naviga»
tion du Rhin n'a pas été sanctionné par plusieurs
des étals rivérains. On assure que l'Angleterre
a présenté la diète une note dans laquelle elle
se plaint que le règlement, qui l'exclut ainsi
que d'autres peuples de la libre navigation de
ce fleuve, serait une iufractiou aux traités.
Envers3o Avril.
Lundi, 25 du courant, le sieur van Canwen-
bergbeurtman Boomest parti de cette ville
midi, travers la flotte hollandaise, ayant
arboré le pavillon belge au haut de son mât. f
- Deux dames de cette ville avaieot demande
la permission de passera la Tête de Flandres,
pour demander un passeport, afin de se rendre
en Hollande, où les appelaient des afïaircs de
famille. A leur retourelles furent entourées et