AFFICHES, ANNONCES ET JOURNAL DYPRES. AVIS DIVERS. GCcteé D u (J^ouvetiieuicitt-. i3ag. - XlVme Aknke. JOURNAL f) Y PUES Saaiedi 7 OUVERTURE FERMETURE L'ABONNEMENT E*t, pour la ville et son arrondissement, fl. *-75, P.-B., par trimestre; et 5'fl., pour tonte la Belgique franc de port, par la poste. INSERTIONS. Prix 8 cents par ligne; et toutes cel les en dessous de 7 lignes se paient 5a cents. DES PORTES DE LA Du j au j6 Mai, 4 DES PORTES DE LA VILLE. Du 1 au 16 Mai, 8 172 Wuree. BELGIQUE. Y près y mai. L'Apollonvenant de Batavia, est arrivé, le 3o avril, Ostende tirant dix-neuf pieds d'eau, quoique le veut soufflât du sud et que la marée eût encore douze minutes croître. Ce fait sans exemple jusqu'ici prouve l'efficacité des écluses de chasse dont le jeu contitucl, dé sobstruant de plus eu plus le port des sables que jette le flux, mettra bientôt Ostende recevoir les plus grands vaisseaux de commerce. -On écrit d'Arlon 29 avril: Comme les f).ils prouvent plus que les paroles, en voici un que le Journal de Luxembourg se gardera bien de citer dans son prochain numéro Trente- six jeunes gens, appartenant aux meilleures fa milles de la ville de Luxembourg, sont arrivés hier Arloupour s'enrôler dans le nouveau régiment de lirailieuis qui sous peu sera au complet. - Le journal anglais, le Timespublie, de puis quelque lems, des lettres sur la (évolution belge, que leur auteur signe Justitia. La chan cellerie du roi Guillaume n'est pas élraugère celte correspondance. On reconnaît toute la mauvaise foi du maître de M. van Maaneu dans l'exposé que font ces lettres des griefs de la Belgique cootre le gouvernement de La Haye. - Le Times dit que le cabinet anglais ne permettrait pas la confédération geimanique d'intervenir dans les affaires de la Belgique, comme le prétendait, il y a quelque tçms, le Journal de Francfort. Gand6 mai. La circulaire suivante vient d'être répandue en notre ville. Le langage du signataire piésage de nouvelles provocations. Puissent les patriotes n'opposer aux invectives qui leur seront prodi- goéesque le calme du mépris! Monsieur, j'ai l'honneur de vous prévenir que je viens de prendre les mesures nécessaiies pour qu'au premier jour le Messager de Gand reparaisse avec la même exactitude qu'avant 1 époque des malheurs, quim'out si cruellement frappé. Rien ne sera changé dans l'esprit du journal. Le rédacteur en chet reste le même. C'est assez repondre de la fermeté avec laquelle nos prin cipes continueront d'être défendus. Gand, le i«' mai i83i. A.-B. Stéveb. Le Messager de Gand, jaloux de voir ré gner la tranquillité dans la ville de Gand, an nonce qu'il vient de prendre les mesures néces saires pour paraître au premier jour; il le peut I mais lorsque les malveillans viennent de nou veau abuser de la libellé de la presse pour ex citer le peuple au désordre par la haine il est du devoir des autorités de déclarer que ni gar des civiques ni forces mi.itaires ne sont insti tuées pour défendre-les ennemis delà cause na tionale, c'estau Messager de Gand calculer les suites de son esprit hostile la chose pu blique, il reste responsable devant le peuple de ses provocations. Le téméraire qui brave la vindicte publique se met volontairement hors la loi, du moment qu'il veut en courir la chance. Le gouverneur baron de Lahbirts. Le général de division chev. de VVadtte*. Le général de brigade, gouverneur militaire de la Flandre-orientale. - de Mauied. Les président et membres de la commission de sû reté publique Etait signé, Ch. Coppens, L. van de Poele, F. Vergouwen L. de Soeter C. Spit- hoorn. Par ordonnance le secrétaire Lijeuse. - M. de Pontécoulant; quia combattu pour la délivrance de la Belgique, a été arrêté der nièrement Berlin; il voyageait sous un nom supposé et avec un faux passeport. 11 se rendait en Pologne. - Les nouvelles de Vienne du 32 avril, por tent ce qui suit On mande de Lemberg que le général Ru- diger a été battu, le i5, parle général Dwer- nickiet que les Polonais en cette rencontre ont enlevé 10 canons l'ennemi. Le général Dvvernicki a ordonné de remplacer par des Po lonais daus toute la Volhynie, les fonctionnai res russes dont un grand nombre se sont enfuis Brody. A Radziwilow, place frontière une demi lieue de Brody, est établie une douane polonaise qui lève les impôts au nom du gou vernement national en Pologne. On voit l'aigle polonaise arborée sur toute la frontière de Volhynie; l'insurrection se con solide daDS cette province, et les insurgés ne paraissent manquer ni d'armes ni demunilions.» - Ou nous assure généralement que les pre mières expéditions des volontaires, dans la Flandre Hollandaise, et dont le gouvernement a toujours déploré les excès, inspirent aux ba- bitansde ce pays des craintes sur la prochain* invasion. Nous croyons pouvoir rassurer lis paisibles habiians de ces contrées; ils sont Bel ges, leur territoire est le nôtre, nos troupes ne viennent pas pour les conquérir, mais pour les délivrer du joug qui les opprime; l'armée ob servera la plus stricte discipline, traitera leurs anciens concitoyens comme frères. Il est croire qu'un commissaire civil accompagnera les trou pes pour pourvoir aux besoius de l'atmee, régulariser les réquisitions, et tout ce qui est relatif l'armée. - Le 1" de ce mois, le 4e bataillon des tirail leurs francs a quitté Namur. Le Courrier de la Sombre ditqu'il tient de source certaine que jusqu'à ce jour aucuue troupe n'a montré, dans la remise des effets de casernement, autant d'ordre et de discipline. Tout a été scrupuleu sement conservé et remis l'autorité chargée de le recevoir pas une clef ne manquait. - Les débats dans la cause des quaiot ze indi vidus prévenus de dévastation, de pillage et d'incendie de fabriques aux environs de Bru xelles, se poursuivent avec activité devant U cour d'assises de Mous. Déjà plys de soixante témoins ont été interrogés. - Le 1" de ce mois, trois compagnies d'in fanterie ont quitté Tournay pour aller joindre l'armée. Ces braves etaiem animés du meilleur esprit; tous faisaient retentir l'air des cris de J^iventles Belges La musique bourgeoise les accompagnait, exécutant des airs patriotiques. - Depuis quelque tems d< s plaintes nombreu ses s'élèvent contre le ministère de la guerre. Des promotions ont eu lieu qui ont singulier e- ment déplu tous ceux qui aiment voir les postes élevés devenir la récompense de l'hon neur, du talent et des services. Pour ne citer qu'un exemple, 011 se plaint de la manière dont on agit l'égard du général Mellinet quisouS le poids d'accusations graves, se voit honteu sement arraché sa brigade comme s'il était coupable et ensuite est nommé un comman dement supérieur, comme s'il avait été teconnu intioncenl, le. tout sans que la moindre enquête, le plus léger examen intervienne pour éclairer quelque peu celle affaire. De pareilles inconsé quences, et nous pourrions en citer plusieurs de ce genre, produisent le plus mauvais effet sur les esprits et excitent un vif ruécoiil» uie- mentdans l'armée. Qu'on y prenne garde relie*' peuvent devenir Lieu fatale».

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Le Propagateur (1818-1871) | 1831 | | pagina 1