IîOLLAXDE.
FRANCE.
ANGLETERRE.
d'Utrecht un caducée et un (lambeau. Elles
foUt côùlées et beaucoup plus légères que les
bônnes, dohl le poids légal est pour la pienuére
de 10 g. 7^6, et piibr lu 2me, de 3a g. 298.
Elles sont toutes fabriquées avec un alliage,
ebmpbsé de pîômb et d'elainsans là nioîtmre
particule d'a'rj^fcïA; elles ne sont pas cordon nées
L'autdrité judiciaire est sur les traces des
Coupables et s'est saisie de deux des prévenus.
- Une maison de commerce de Rotterdam a
écrit l'ù'û de ses correspondais de Liège de
suspendre jusqu'à nouvel 0: die toute expédition
de maichandises 'soit par Dunkerque, soit par
là PruSSè, dés négo'ciàtions étaut entamées en ce
moment entre la Hollande et la Belgique dont
lè lésuliat aurâ pour elfel le transport direct
des marchandises Venant de la Belgique et une
diminution des drôits d'entrée dont elles sont
actuellement frappées eu Hollande.
- Deux chasseurs pied, se disputant le iî>
au malin un fusil par manière de plaisanterie
dans la cour de leur caserne le coup partit et
la balle traversa le corps de l'un d'eux qui a été
transpoité mourant l'hôpital.
- M. le vicomte Ad. de Pontecoulant,, qui
aux piemiers |ours de notre glorieuse révolu
tion a eu le commandement militaire dans noire
prlovitîce, vient d'adresser au National dé
Paris une lettre, dans laquelle il reud compte
de l'acte arbitraire et illégal doul il a été victi
me Brlin. Après avoir stibi, pendant vingt
jours, le secret le plus vigoureux dans cette
derniere villeil a été recouduil en Frauce et
gardé vue, nuit et jour, par la gendarmerie.
On lui a interditpendant tout, le lems de sou
arrestation l'usage des plumes et du papier et
qu l a t ni péché de parler qui que ce soit pen
dant la roule.
- On écrit de Varsovie, 27 avril, que les Po
lonais ont fortifié et rendu très fortes les posi
tions de Dernbe Wrelki; Milosna, Grochow
et VVawro. Il y a dans les hôpitaux plus de
1,000 malades attaqués du choléra; il parait
cependant que là maladie a déjà perdu beau
coup de sa malignité, qu'elle u'y a des conta
gieux que les miasmes qui restent dans des
chambres de malades fermées. Dans les parties
basses de la ville, on a déjà séquestré plusieuis
maisois,et l'on est dans1 de vives inquiétudes
pour le cas où l'armée polonaise se retirerait
sur la rive gauche de la vistule.
Envers16 mai.
Ce matintrois heures environ5oo
Hollandais sont sortis de la citadelle et Ont pris
possession du fort situé en face de la citad-lle
vis-à-vis la porte de Secours. De là ils balaient
tous ies environs, et notamment la section du
Kiel ils ont coupé la chaussée sur Boom
l'ont palissadéeet travaillent en ce moment
s'y fortifier,
Une connaissance des lieux peut seule faire
Sentir l'importance de cette position.
Nous ferons observer que ce fort d'après
l'opinion généralement accréditéeétait resté
neutre ce qu'il y a de certain c'est que la
Chaussée de Boom a toujours été fréquentée
par les Belges que te fort n'était pas occupé
leat novembre et même long-tempS avant
par les Hollandais on est dans l'attente dé
savoir si uue pareille violation de l'àrmislice
sèrâ tolérée.
- La huit passée une heure on a attendu
dans la direction du fort du nofd, ou des bat-
tèries Kattendyck on ou deùi Coup de fusil.
- Le i3, cinq allèges sont arrivées pour la
citadelle, elles étaient peu chargées.
- Ce matin le 14, uii sergent est déserte de la
citadelle avec armes et bagages; if est de la
14"" division et des environs de Maeslrichl
quelques momens après, un déserteur Venant
de la frontière est aussi arrivé.
3
- M. Mathieu Antheunis, major du corps
franc de marine Anvers, sur sa demande
reçu du ministre de la guerre sa démissiou ho
norable.
La Hayele 10 mai.
S. AI. et R. la princesse d'Orange et son au
guste fille sont arrivées ici samedi de retour de
leur voyage Soestdyk.
- Le pi lucé Frédéric est arrivé vendredi soir
dans cette lésielencevenant de Breda.
- Les sections de la Seconde chambre des
états généraux ont examiné, le 7, le projet de
loi pour modifier le tarif des douanes; ce prd-
jet paraît obtenir l'approbation de la majorité
de la chambre.
- Le vaisseau de ligne le Zélandais est pres
que tout agréé. Ou l'arme de pièces de gros ca
libre.
- On lit dans le Journal dUtrecht: Le
lieutenant la suite de la 3me compagnie de la
garde communate môbile d'Utrecht. M. A.-J.
Tacts van Ametongen, a faitle 28 avril, nue
récoùnaissance de Huibergen Ossendreclit.
Dans Cette derniere commune il a fait ptisôn-
nietS 10 Belges et un espion.
- Là compagnie des tlauqueurs volontaires
de l'université de Gioningue occupe depuis
quelque temps le village d'Oùdenbosch. On
parle avec les plus grands éloges de la cordia
lité et la bonté aVec laquelle les habitans oui re
çu celle compagnie.
Paris, limai.
Le malheureux qui a tué sa femme et l'un de
ses compagnons de captivité, et qui depuis a
été ecroue dans les prisons de Toulousecon
tinue refuser toute espèce de nourriture.
Voilà vingt-trois jours environ qu'il se Soutient
par la seule force de sa constitution. Toujours
plongé dans un morne silenceil menace par
fois les personnes charitables qui voudraient le
rappeler lui- même et lui faiie entendre quel
ques paroles de consolation.... Il paraît que son
parti est pris: il veut se laisser inouïir de faim,
et échapper ainsi au supplice iguominieux qu'il
a mérite par un double assassinat.
- Uu avis, ailiché au café Lloyd, annonce
qu'uue expédition partie de Tercetra s'est em
parée des lies pot lugaiscs de Fayol et Saint-
Michel (Açores.)
- Ou apprend de Lisbonne, 27 avril: De
puis le 24, nous avons vu eutier dans le Tage
deux bricks de guerre étrangers, dilféreiites
corvettes et deux paquebots; tous ces bâtimeiis
portaient le pavillou anglais. Un courrier de
cabinet, porteur de dépêches pour le consul de
S. M. B était bord d'un des paquebots.
- Uue autie lettre de Lisbonne, la date du
3o avril contient ce qui suit: Un vaisseau de
ligne et un bàlèàu vapeurl'un et l'autre
anglais, sont entrés dans le Tage hier 29 Ou
signale encore quatre autres bâlimeris. L'at tivée
de celle flottea pour objet d'appuyer la deraaude
eu réparaliou faite par le consul de S. M. B.
- Quelques troubles oui éclaté dans le pays
de Nassau; uu certain nombre de paysans ru-
surgés ont démoli plusieurs édifices publicset
oui maltraité ies fonctiouuaires qui ont voulu
iulerpoSer leur autorité.
- Le 18 avril, midi, les Autrichiens obi
quitté Faeuza, et quelques heures après leur
départ, les habilaps des faubourgs se sont diri
gés sur la villedans l'intention de rançonner
les liabilans. Ceux-ci se sont précipités aux por
tes qu'ils ont fermées et la fusillade s'est en
gagée dut haut des remparts. Apres une heure
et demie de combat, les habitans des faubourgs
sè sont retirés en désordre. Le lendemain, les
Autrichiens sont rentrés: le carnage a cessé
mais les habitans des faubourg sont revenus, el
sont allés, accompagnés des Autrichiens, im
poser dilférenles sommes les familles les jilus
aisées. Depuis ce jour, les Autiicliieus n'ont
plus quitte la ville.
- Le a5 février, M.John-Luc Oméara, ex-
garde-du-corps,comparaissait devant le tribu
nal correctionnel, sous la prévention de lésisr
tance envers ies agens de la torce publique, il
fut acquitté. Le mars suivant, Omeara se
trouvant dans un étal complet d'ivresse, vint
acheter pour deux sous de lait uue femme Jol-
ly une autre femme, nommée Gervais, survint
el se plaignit de la rigueur du temps. Laissei
passeï trois ou quatre mois, repiit Oméaia et
tout ira bien; ou sera plus heuieux nous au
rons Henri V sur le trône Pi ruant ensuite la
tuain de la temme Gervais, il ajouta que ceux
qui voudraient de l'argeut eu auraient, et que,
si elle eu voulait elle-même, il lui en donnerait.
Signalé comme tenant des propos séditieux
Oméara fut arrêté par la garde nationale la
quelle il opposa la plus vive résistance; il porta
des coups de pied et des coups de poing aux
gardes nationaux qui s'emparaient de lui. Lors
qu'il fut au corps-de-garde, il les injuria et les
traita de brigands et de voieuts. Le commis
saire dç police étant venu au poste, il l'appela
brigandsRobespierreet il se vanta haute
ment d'être 'partisan de Charles X. Sou exaspé
ration était telle qu'on fut obligé d'aller chercher
des cordes pour le lier el se rendre maître dé
lui. Lorsqu'il fut fouillé, on tiouva suriui i5t.
fr. dont moitié en pièces de 5 fr., et l'autre moi
tié eu petite monnaie.
La cour royale pensa que les propos tenus
par Oméara,, quelque réprésenSÎbles qu'ils pus
sent être, ne contenaient aucuue piovocation
des crimes ou délits. Elle le renvoya en police
correctionnelle, sous simple prévention de ré
sistance et d'outrages euveis les agens de l'au
torité. Déclaré coupable de ce double délit
Oméaia a été condamné 6 mois.d'emprisonne
ment.
- On lit dans un journal de Brest Nous
apprenons d'une source dont nous sommes fon
dés garantir l'authenticité que don Miguel
couSeut a faire les réparations exigées par là
France, et payer les indemnités qui seront fi
xés. Cette nouvelle expliquerait suilisammenl là
suspension des levées de marins prescrites par
le ministère de la marine.
- On écrit de Rome3o avril a Le gouver
nement pontifical vient de déployer la plus gran
de indulgence pour les patriotes: amnistie plei
ne el eniiere leur a été accordée par ib Saint-
Père. Ceux qui ont signé l'acte de destitution
du souverain Pontife el les otliciers au-dessus
du grade de capitaine qui out chargé la cocarde
seront seuls exceptés de l'amnistie. Mais ceilè
exception atteint peu d individus, puisqu'ils
sont presque toirs émigrés. x>
L'Observateur Autrichien annonce que si
les puissances continuent montrer de la ten*
dance vers la paix, il sera bientôt possible de
désarmer; qu'alors il ne s'agira plus que de ré*
gler les affaires de la Pologne el de la Belgique,
et qu'on pourrait réunir cet effet uu congrès
Aix-la-Chapelle.
Londres12 mai.
Les ministres des grandes puissances ont tetitt
encore le 10, une conférence sur les allait es de
la Belgique qui,a duie presque trois heures.
- Le Courrier dément le bruit que le ini-
nisière avait l'intention de proposer un nouveau
bill de réforme l'ouverture du parlement.
Selon lé dernier relevé de* élections, 48i
membres sont élus, dont 287 pour et 194 con
tre la réformé.' Là comparaison avec i aucrcu