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travaux forcés perpétuité avec marque et
caican.
- L'Emancipation rapporte les détails sui-
vans qui lui ont été transmis, dit-elle, sur des
troubles arrivés en Prusse près de nos frontières:
Lalandwhere prussienne du cercle deSar-
rebourg, trois lieues de Gravenmachersur
la Sarre, a été appelée le 20 du courant sous les
armés. Lors de son arrivée sur la place destinée
la réunion j les soldats oht commencé crier:
yivent les Belges leurs chefs présens ainsi
que le Landrath (commissaire du district ont
voulu leur imposer silence eu les menaçant de
les faire couduire en prison. Sur quoi ils ont
redoublé leurs cris de Privent les Belges.
Nous ne sommes pas Prussiens, disaient-ils
hautement, nous ne voulons pas l'être non,
jamais! nous sommes de vrais Belges!
L'autorité a fait de suite monter cheval
{»our fajre venir de Sarrebourg pour rétablir
'ordre, les trente hussards qui s'y trouvaient.
A leur arrivée les hussards out chargé les land-
whefs coup de sabre, et eu ont blesse quel
ques uns; mais les soldqts, indignés de celte
violence, se sont jetés sur les armes qui se sout
trouvés sous leurs mains; armés de bâtons, de
perches, etc, ils ont chargé les hussards leur
tour. Ceux-ci ont été forcés de faire retraite et
de passer la Sarre la nage.
- Les journaux d'Anvers ont annoncé le 28,
le départ de l'escadre hollandaise mouillée de
vant Lillo. L'escadre, selon ces nouvelles, se
dirigeait vers la pleine mer. Le général Bel-
liard a reçu le 2g un avis particulier qui lui
annonce que ce mouvement de l'escadre a eu
lieu sur l'ordre du général Chassé.
Libry-BagnaDO a publié La Haye une
Brochure intitulée les Belges au tribunal de
PEurope. Un sentiment y domine l'ami du roi
Guillaume, c'est la soij du sang celte accu
sation est'si grave qu'elle mérite d'être justifiée,
inême lorsqu'elle frappe un forçai Voici quel
ques extraits de celle brochure:
(Page 3j) On aurait dû faire pendre les
dèputations.
(Page 41) Il fallait arrêter tous les jour
nalistes les faire juger et fusiller.
Mêmepagel Il fallait jaire pendre Vilain
XI IISécus, BobianoMe rode, etc., et pren
dre une trentaine d'otages, commencer par
Varchevêque de Malines.
- (Page 43) Lé foisi son autorité se rétablit,
ne pourra malheureusement faire pendre en
masse.
(Page 74) On parlementait avec des scélé
rats dont il fallait demander la tête comme
première condition.
(Page 75)a L'auteur dit qu'en pareil cas,on
doit agir jusqu'à ce que la ville ne soit plus
quun amas de ruines qu'un monceau de
cendres et un vaste charmer.
(Même page) «Quant aux chefs de l'armée,
on les fait pendre. C'est naturel
(Page 84- a Si pour l'exécution d'un tel or
dre il fallait brûler la ville il fallait en pas
ser les habitons au fil de l'epée la ville
devait être incendiée les hab1tans massa
crés.
(Page 102) Un roi qui se déciderait en
voyer au gibet mille brigands ou seulement
cinquante passerait pour uu tyranpour un
monstre. Si cependant on avait eu le bon esprit
de pendre depuis.
Si quatre millions d'individus sont coupa
bles ou complices, qu'ils portent la peine de
leur crime et de leur complicité.
Si ce ne sont que de lâches quatre mil
lions de lâches assembles SOINT DE TBOP
SUR LA TERRE
Ainsi, selon Libry-Bagnanoquatre mil
lions de Belges devraient périr! Qu ou y songe,
cet homme, ou plutôt ce tigre, était gorgé d'or
par le roi Guillaume; il était admis dans sescon-
seils
- Des personnes qui se flattent d'avoir des
données suffisantes pour prédire la décision du
congrès sur les communications de samedi, af
firment que le congrès procédet a a l'élection du
prince de Saxe-Cobouig.
Si celte piévisiou était fondée, nous deraan-
dei ions
Espère-t-on que l'élection du prince Léopold
fera revenir la conférence de ses déterminations
si solennellement manifesté?
Qu'elle reudra malléable la volonté acérée du
roi Guillaume
Qu'elle détruira les vieilles prétentions de la
confédération germanique?
—Qu'elle modifiera les principes fondamentaux
des gouveruemens d'Europe
En un moi, qu'elle nous donnera les limites
fixées dans la constitution.
Ce qui rtl encore plus admirable c'est qu'on
dit que l'élection sera subordonnéeà la cônditiou
de faiie évacuer pour tel jour le territoire par
les troupes du roi de Hollande.
Le candidat répoudra sans doute: Messieurs,
ce n'est pas moi que vous ai demandé la cou
ronne de la Belgique. Comme c'est vous qui
spontanément et dans votre intérêt me l'offrez
au moins ne m'imposez pas de conditions dont
l'accomplissement n'étant pas en mon pouvoir,
on pourrait supposer que votre intention est
que je reponde par un refus.
- Le général Niellon est malade Turnhout:
ses médecins lui avaient ordonne d'aller se faire
traiter Anvers: il en a fait demander la per
mission, elle lui a été refusée.
- On écnt d'Arras département du Pas-de-
Calais
Il paraît définitivement que vous allez entrer
en guei/e. Nous le désirerons ici pour vous et
pour nous. La guerre peut nous sauver des in
trigues de la diplomatie qui travaille contre la
France aussi bien que contre la Belgique. Nou$
ne savons ce que décidera le ministère Périer
mais soyez sûrs que la partie énergique de la
nation française est pour vous et vous seconde
ra. Le préfet du Pas-de-Calais vient d'être des
titué* C'était un homme du mouvement. Un
courtisan le remplace. Celte mesure de notre
ministère n'a fait que rendre plus certainedans
ce département l'energique opposition qu'on se
prépare lai faire.
- Un habitant de Dril Province de Guel-
dre étant venu il y a quelque temps, habiter
la Belgique, nous assure que presque tous les
catholiques qui faisaient partie de la schuttery
dans celle commune ont été desarmés et con
duits dans les prisons de Breda sous la préven
tion d'avoir parlé ou d'avoir voulu agir eu fa-
veurdes Belges. La même personne nous assure
aussi qu'ils ont été relachésquelque temps après
non sans avoir subi une déieuliou bitu cruelle
et rigoureuse.
- On mande de Louvain, le 28 mai
«Aujourd'hui, deux heures du matin le
feu a consumé une partie de la maison de la
veuve Everaerts, hots la pqrte de BiuxeJles,
au ceif. L'incendie a commencé dans l'écurie
où il y avait cinq chevauxdont quatre sont
biûlés, toute la grange a été réduite en cendres.
Nous ne savous quoi attribuer cet accident
mais c'est le second incendie, qui depuis quinze
jours désole les environs de notre ville, et voilà
bien un motif pour que les autorités redoublent
de surveillanceafiu de s'euquérir si ce o'est
pas la malveillance qu'il faut les attribuer.
- On dit que l'ordre est arrivé de ne point
poursuivre la rentré du droit sur la prestation
du serment, 1 égard des fonctionnaires qui
se sont crus fondés en refuser le paiement.
Courrier de la Meuse.
- Quelques journaux ont annoncé la démis
sion de m. Ch. de Brouckere comme ministre
des finances. Les fait est que ce ministre a offei t
sa démission, mais elle n'est pas encore acceptée.
- Nous tenons de souice ceitaine que l'on
s'occupe au département de la guerre d'un
grand travail relatif ades adjudicaiionsd'armes,
d'effets d'équipement et de chevaux pour l'ar
mée, dont le personnel va encore être augmenté.
- M. l'ambassadeur d'Angleterre a expédié
le 28 après midi un courrier pour La Haye.
M. l'ambassadeur de France a également
expédié le 2g au matin, un cburrier pour Paris.
- La séance générâle de l'association belge
aura lieu mardi, sept heures, l'hôtel de lu
régence.
Le comité a décidé le 29 qu'une protestation
énergique serait faiie ail nom de l'association
contre les principes énoncés dans la lettre de
lord Ponsouby,el contre les protocoles qui ten
dent porter atteinte la souveraineté nationale.
correspondance du temps et du messager.
Une lettre de Bruxelles publiée dans le Mes
sager de Paris, contient entr'autres les mysti
fications suivantes Les conciliabules du
comité congréganiste, qui dirige le comité de
l'associationqui son tour dirige le gouver-
nemenl, se tiennent tantôt chez M. de Mérode,
tantôt chez M. de Robiano, tantôt chez de
Ribeaucourl. Ce comité suprême organise des
complots contre Louis-Philippe.... 11 vient d'en
voyer unaffidé en France pouÉ s'éntendre avec
les congiéganisles de Parisdes provinces et
surtout de la Vendée. Cet agent est muui d'in
structions très détaillées; il y a une liste tFés
ample des personnes auxquellesi! peut s'adiesser
en tonte confiance.... C'est au nom dé la liberté
de la liberté et de la démocratie qu'on vous li
vrera au papisme et l'inquisition.... Depuis la
révolution, tous les temples protestans ont été
fermés dans la Belgique en vertu de la liberté
en tout et pour tous.
FRANCE.
Paris t 3o mai. -,
•1. .1 - .."a:. "j
On écrit de Sainle-Marie-aux-Mines (Haut-
Rhin
Un événement bien malheureux vient d'at
trister notre ville. Dimanche après midiun
jeune ouvrier s'élant emparé du fusil de sou
maître, garde national, le chargea balle et
tira dans une planche qu'il avait placée moins
de trente pas, pour point de^mire, le coup n'at
teignit point le but, et sa balle allà frapper,
ceut soixante pas de lui une jeune femme qui
se promenait avec son enfant elle fut atteinte
mortellement et a succombé .après trente six
heures des plus cruelles souffrances. Elle
était mère de quatre jeunes enfans, et âgée de
26 ans.
- Ou écrit de Lyon 23 mai
M. le vicomte de Chateaubriand est parti
hier soir de notre ville après y avoir séjourné
quatre jours avec Mme de Châteaubriand. Le
Nestor de la littérature du ig« siècle se rend en
Suisse, où il se propose de travailler uu ou
vrage non moins important que sa demierC
production les Etudes historiques.
M. de Châteaubriand était descendu
l'hôtel de Provence.
Ce soir, quatre heures, le quai S' Antpiné
était eocombré d'une foule de curieux aliiiés
par la présence d'un ambassadeur du dey dç
Tunis, qui descendait de la diligence de M.
Galline; la suite de l'ambassadeur, qniesr des
cendu l'hôtel des Générales, se composait