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volontaire, l'inscription sera ouverte. L'impres
sion et la distribution de ces pièces ont été or
donné. La discussion a été entamée sur le tarif
des droits d'entrée et de sot lie de marchandises.
FRANCE.
Parisjuin.
On a reçu le 5, la nouvelle télégraphique de
l'élection du prince Léopold de Saxe-Cobourg
au tiône de Belgique.
- Ce sont les affaires de Belgique qui, dans
ce moment, occupeni presque exclusivement le
gouvernement fiançais. Deux estafettes parient
tous les jours du ministère des allaires étrangè
res, l'une pour Londres avec des dépêches poul
ie prince deTalleyrand, l'autre pour Bi uxelles
avec des dépêches pour le général Bclliard.
- M. Le Hou, ministre plénipotentiaire de
.Belgique en France, est arrivé hier malin
Paiis
- D'après des lettres de Varsovie du 37, il
parait que Dwernicki a reçu ia permission de
retourner en Pologne.
f C'est le 14 niai au soir que l'évacuation
d'Ancône a commencé, et elle a été achevée le
jg. Les troupes pontificales ont repris leurs
anciens postes, avec les foimalités d'usage.
- Voici un extrait d'une.lettre de Panne, la
date du 37 mai
a Hier, six heures du matin, Ciro Minotii
et L'avocat Borelli ont été pendus; plusieuts
autres personnes ont été condamnées aux fers.
L'exécution a eu lieu, sans que le public eu fût
instruit; le domestique de Borelli lui portail son
déjeuner, lorsqu'il vit son corps la potence.»
ANGLETERRE.
Londreso juin.
On lit dans le Courrier: La question du
Limbourg était, la date de nos derttieres nou
velles de Btuxclles, le seul obstacle l'élection
du ptïrice Léopold; mais on tegarda.it comme
uu cas grave, car on savait que le prince refu
serait ia couronne de la B<lgique sans la con
dition d un arrangement entre la Hollande et la
Belgique, tel qu'il est recommandé par les
grandes puissances; ou savait encore que quel
ques-uns des hommes influées en Belgique,
même parmi ceux qui désiraient le plus de voir
le prince Léopold devenir leur souverain, s'op
posent fortement a un ariangement qui ne com
prendrait pas la possession par la Belgique de
tout le Limbourg, proposition qui est regaidée
comme tout-à fait déraisonnable par les repré
sentant des graudes puissances qui font partie
des conférences. -
Lé question belge en entraîne bien d'au
tres, et si elle était arrangée, la cause si juste
de la Pologne s'en ressentirait favorablement.
Nous espérons donc apprendre encore le 4 ou
au plus lard lundi, que toutes les difficultés
sont levéeset que le prince Léopold a accepté
la couroune de la- Belgique.
PORTUGAL.
Lisbonne, u3 mai.
Voici les demandes présentées par le consul de
France au gouvernement de L). Miguel, et qui n'ont
obtenu que la réponse èvasive dont on connaît déjà
le résultat
Le gouvernement de S. M. le roi des Français
prenant en sérieuse considération les nombreux griefs
contre le gouvernement portugais, m'a ordonné d'en
réclamer la séparation immédiate, et conformément
aux instructions qui viennent de m'étre transmises
par le brick de l'état l'Endymion actuellement
mouillé dans le tage, je dois adresser au gouverne
ment portugais, par l'intermédiaire de V. Exc., les
demandes suivantes:
La mise en liberté de M. Bonhomme et l'annu
lation par un apte de réhabilitation de la sentence
rendmi contre lui dent j'ai suffisamment démontré
V. Exc. l'inquité et la barbarie dans ma ilote du
28 février dernier, sentence dont la partie, ignorni- I
neuse ,a été exécutée avant-hier matin au mépris
des protestations que j'avoir adressées V* Exc.
2° La destitution des juges qui ont prononcé ladite
sentence, et la publication officielle de l'actç de
rébabiliation qui l'aura annulée.
3° Une indemnité de 200,000 fr. en faveur de M.
Bonhomme.
4° Le sursis que j'ai réclamépar ma note du 26
de ce mois, en faveur M. Claude Souvinet, déclaré
naturalisé Portugais, en opposition avec les lois du
royaume, et condamné, par la commission extraor
dinaire de Lisbonne, dix ans de déportation e.i
Afrique, en vertu d'une sentence, dont les termes
même constatent qu'aucune des charges élevées con
tre lui n'a pu être prouvée.
5° Une satisfaction de fa part de V. Ex., pour
les expression otfensanteset les insinuations injurieu
ses mon égard, contenues dans sa note du 12 fé
vrier relative aux observations que je lui ai adres
sées la veille, concernantlacommissionextraordinaire
de Lisbonne..
6° La défense, sous les peines les plus sévères,
tout écclésiastiques de mêler Ses prédications des
déclamations politiques contre les Français.
70 L'engagement formel de ne plus permettre
l'avenir, dans les écrits gériodiquessoumis la
censure du gouvernement portugais l'insertion de
diatribes contre la F'rance et son gouvernement, de
nature mettre en péril les Français établis en Por
tugal en déchainant contre eux les passions et les
haines populaires.
8° La stricte observation du privilège des Français
de ne pouvoir être arrêtés qu'en vertu d'un ordre
du juge conservateur des nations privilégiées qui
n'tn ont pas un particulier.
9" Une indemnité de 6,000 fr. pour chaciin d'eux,
aux sieurs Gumbey et Vallon,-détenus arbitraire
ment Porto pendant plus de deax ans; une de 3ooo
fr. au sieur lJupunt, détenu Lisbonne pendant un
antous trois expulsés du royaume et une de 10,000
fr. en faveur du sieur Dubois, graveur etc.
Après avoir exposé ces dilférentes demandes, le
consul français termine ainsi Je dois ajouter que
ce n'est qu'en adhérant aux susdites conditions que
le gouvernement portugais peut év^er les consé
quences des justes plaintes de la France et des preu
ves réitérées de mauvais vouloir et d'hostilité qu'il
lui a données, et j'ai l'bonr.eur de déclarer que si
les présentes demandes ne sont pas accordées, mon
gouvernement, se réservant te droit de recourir
d'autres moyens pour obtenir statisfactionm'a or-
ordonné de quitter Lisbonne le plus tôt possible
avec les Français qui s'y trouvent. it
NOUVELLES DE POLOGNE.
Nous avons aujourd'hui de tristes nouvelles an
noncer. Les Polonais se sont vus tout-à-cout arrêtés
dans leur marche victorieuse; ils ont essuyé de
grands désastres. A la satisfaction que nous avons
éprouvée en publiant les demies succès qu'ils ont
remportés, succède un sentiment pénible que nos
lecteurs partageront sans doute. Les dernières nou
velles de Varsovie sont du 29 mai le 28, la relation
suivante sur les derniers événemens militaires a été
publiée dans cette capitule
Le but des mouvemens de notre armée sur Ty-
koesin et Lomza était de faire pénétrer un Corps
d'armée en Litbuanie, sous les ordres du général
Chlopovvski, pour y soutenir les insurgés. Ce but
atteintle généralissime considérant qu'il ne pou
vait amener un engagement les gardes impériales,
qui reculaient toujours, et prévoyant que leur
jonction avec le gros de l'armée russe allait donner
a celui ci une très grande prépondérance sur son ar
mée, Lien inférieure'en nombre, se détermina-se
replier sur les positions qu'il avait quittées ta.ndis
que le général Gielgud, qui devait en même teins
se diriger vers le nord de la Lithuànie, se mettait
en marche pour Lomza.
Le feld-maréchal Diebitschde son côté avait ré
solu, après avoir opéré sa jonction avec les gardes,
de couper notre armée et de lui empêcher toute
communication avec Varsovie, en s'empirant d*()s-
trôlenka avant l'arrivée de nos troupes. Mais la
vive résistance du 2me corps de cavalerie, sous les
ordres de Lobienskiqilidans'la nuit du n3, se
fraya la baïonnette un chemin travers an enne
mi trois fois plus fortl'espace de 3 milles permit
aux troupes du général Skrynecki de poursuivre
leur marche.
Le 25 mai les gardes attaquèrent de nouveau
le général Lubienski qui formait l'arrière garde,
pendant que le feld-marécbal Diebitsch s'avançait
du côté de Czyze w. Notre armée se trouvait déjà
sur la rive droite de la Narew et l'arrière-garde
était restée seule sur le côté opposé. Le.28 mai,
l'attaque recommença le feld-maréchal DiebitscU
commandait en personne. Le général polonais se
dirigea sur Ostrolenka et l'incendie qu'allumèrent
dans cettj ville les obus retarda l'ennemi. Lubienski
passa la Narew et mit, la vérité, le feu aux
ponts mais les dommages qu'ils éprouvèrent n'é
taient pas tels qu'ils ne pussent être réparés promp
teur ntet n'empêchèrent pas la division du géné
ral Schachoffskoiqiii était soutenué par une for
midable artillerie de passer le fleuve.
cr Le combat le plus acharné s'engagea alors. Inu
tilement l'ennemi tentait de porter ses niasses sur la
rive droite le courage des Polonais leur offrait une
barrière impénétrable. Le carnage était affreux
il dura plusieurs heures pendant lesquelles nos
braves s'efforcèrent, mais sans Succès, de refouler
l'ennem isur la rive opposée qui elle-même était
couverte de masses compactes qui avaient vaine
ment tenté le passage du fleuve. Le terrain se pré
tait beaucoup ce que le combat fût des plus
meurtriers car On Combattait en partie sur le pont
même et en partie sur une digue élevée, qui borde
le rivage marécageux de la Narew. Des milliers
d'hommes trouvèrent la mortprécipités du haut
de la digue. Le soldat russe a fait preuve dans ce
combat d'un courage et d'une résolution qu'il n'a
vait pas encore montrés dans cette campagne.
«■Une chaleur extraordinaire contribua beaucoup
augmenter la fatigue de cette journée. Les russes
avaient mis bas leurs havres-sacs, pour être plus
agiles. Enfln vers le soir épuisés par les pertes con
tinuelles que leur faisait essuyer la valeur indomp
table de nos braves, les ennemis se replièrent sur
la rive gauche et nous restâtfics maîtres du chamj>
dé bataille sur lequel le généralissime passa la nuit
donner tous ses soins aux blessés.
a 11 n'est pas encore possible d'évaluer ]a perte
eseuyée départ et d'autre. On porte 3 ou 4000 hom
mes le nombre de ceux que nous avons laissés sur
le champ de bataille. Toutefois il paraît certain que
quoique le généralissimedans la sagesse accoutumée
qu'on lui connaîtne fasse point meiltion dans
son rapport de la perte de l'ennemi, «Ile doit bien
être portée au double de la nôtre.
a Quatre régimens dont un de la garde impériale,
qui avaient d'abord passé le pont, ont été complè
tement détruits. Nous avons aussi perdu des ca—
nons, des bagages et quantité d'hommés faits pri
sonniersniais ce ne peut être que ceux qui dan*
notre maréhe sur Ostrolenka, n'ont pu suivre
l'armée cause de la chaleur. Nous avons fait seu
lement îoo prisonniers. Ce nombre peu considérable
est une suite naturefle d'un combat auisi acharné.
k Nous avons fait des pertes 6ien douloureuses.
Les généraux Kicki et Henri Kaminski ont perdu
la vie; deux autres généraux, Pac et Bogulawski,
sont blessés mortellement. Le> prisonniers disent que
les Russes ont perdu trois généraux. Les grandes
fatigues que l'armée souffertes ont engagé le gé
néral en chef luidonncr quelque repos Praga.
- Nus journaux publi- ut encore différées
détails sur la bataille d'Ostrolenka. Il en ré
sulterait que la perle des Polonais, a été d'A
bord évaluée trop baul et qu'elle ne s'élève
qu'à 3ooo hommes tués et bleSsésque l'eiint'im
u'a jamais tant souffert que dans celle jouruée
mémorableet que le lendemain lorsque l'ar
mée polonaise quitta le champ de bataille, le
feld maréchal Diebitsch empêché par les per
les de la veillen'avait pas débouché avec ses
masses contre les Polonais mais que seulement
un corps de cavalerie légère s'est montré vers
midi de ce côte de la Marew.
D'après d'auties détails la force russe s'élève
maintenant (50,000 hommes avec 100 cations,
celles des polonais était beaucoup moiudre.
Le généralissime a annoncé aux chambres
que sa perte peut-être évalué 4<>oo hommes,
mais que celle des russes doit être beaucoup
plus gtande et que la bataille doit être regar
dée comme gaguée par les Polonais.
DE L'ÉLECTION DU ROI DE LA BELGIQUE.
Le congrès national, une majorité de i5a éoix
sur ip6, non compris 19 non votanset s suffrage
conditionneldéclaré nul t 10 membres stuleinent
ont voté, virtuel lendit, contre l'élection du prince
Léopold de Saxe-Cobourg et14 pour la royauté
du régent actuelAL Surlet de Ghoiuer Je congre»
national, disons-nous, vient d'appeler séance du*