p.efus se ll côonesn-e «fixe. "Lois de la discussion de l'élection du pituce Léopold, quelques membres du congrès ont eu la jM*rs|ûcacité de prévoir l'avenir el le courage <le l'honneur; d'autres, aveuglés par la confiance, se sodi trouvés en plus grand nombre; on a lidiculisé les prophètes: malheureusement les événemens viennent nous prouver que les pré- visious de la minorité n'étaient que trop fondées. Les nouvelles données par le journal officiel anglais ne laissent plus de doute sur le refus du prince de Saxe-Cobourg; il est d'ailleurs con firmé par le départ de lord Ponsonby. Mainte nant du moins, on comprendra quel prix on doit attacher aux assurances et aux promesses des diplomates. Espérons que leur honteux succès ne sera pas de longue durée. Nous venons de recevoir, d'une source au thentique, l'information très importante, el, nous regrettons de le dire, défavorablerelati vement l'offre de la couronne de la Belgique au prince Léopold. La conférence tenue le g., au bureau des af faires étrangères's'est prolongée fort tard, et il y a été décidé, d'accord avec£ prince Léopold, que les grandes puissances o'accueilleraieul pas l'arrangement proposé pour la souveraineté de la Belgique, sur la condition imposée par les Belges l'égard du Lira bourg. Le prince Léopold par conséquent refusera la couronne quand elle lui sera offerte par la dë- puiauou qui est attendue ici le 9, moins, ce qui est lies invraisemblable, qu'elle n'eût reçu des instructions nouvelles, afiu de l'offrir aux conditions présentées par les grandes puissances dans leurs protocoles. Les dépêches qui annoncent cette décision avec des instructions pour lord Ponsonby, l'effet de rompre toutes les négociations avec le gouvernement belge et de quitter Bruxelles, ont été expédiés ce malin en Belgique par un messager spécial. Le gouvernement français rappelera par suite le général Beliiard, qui, il faut le dire, a agi dans tout ceci, cordialement et sincèrement avec lord Ponsonby. Bruxelles i3 juin. Lord Ponsonby, ses secrétaires et toute sa suite, parlent le 9, demain midi pour Londres. On assure que le général Beliiard parlégalemeut après-demain pour Paris. - M. Tarte cadet, avocat la cour supérieure, est décédé le 8 du mois courant. - Le duc régnant Guillaume de Brunswick est arrivé le 9 Bruxelles, et est descendu l'Hôtel de Eeurope. - Dans un ordre du jour, M. Const. d'Hane a fait connaître au 2me régiment des chasseurs cheval qu'il en reprend le commandement. 11 en résulte que le brave colonel van Kemooriere rentre au dépôt pour y remplir les fonctîous at tribuées aux majors. - L'administration central des postes, par une circulaire, en date du 9, enjoint tous les di recteurs, contrôleurs et employés, de ue point quitter leur résidence, saus une permission spéciale de M. l'administrateur et cela sous peine de destitution. - Lord Ponsonby est parti le 11 quatre heu res; ses secrétaires étaient partis des le matin sept heures. Le général Beliiard est également parti le 11 quatre heures, avec sa suite. - Aujourd'hui, 11 heures du malin, M. le général Beliiard a été prendre congé de M. le régent sa visite a duré près de trois quarts heure delà il s'est rendu au ministère de la guerre où il est resté plus d'une demi heure ensuite il a eu une conférence avec lord Pon sonby hôtel de Belle vue. L'honorable général avait reçu plusieurs dépêches lui portant ordre de quitter Bruxelles, immédiatement après lord Ponsonby. Avant de quitter Bruxelles, il est encore allé 4 heures dire un dernier adieu au régent. Le général est parti éinq heures du du soir avec son séecrétaire. Lord Ponsonby el M. Abercromby étaient partis quatre heures. Lord Ponsonby avait expédié un dernier courtier la conférenceune heure du maliu Emancipation. - Un courrier venant de Loudres est arrivé le ti, onze heures au miuislere des affaires étrangères. - Deux courriers de notre ministère ont été expédiés le 11 l'un Londres et l'autre Paris. - Par arrêté du 7 juin le régent a ordonné que quatre canonnières gréées en goélettes lesquelles devront porter chacune quatre ca nons. de 24, seront construites par M. Fleury- Duray pour compte du gouvernement de la Belgique au prix de 20,000 florins de Pays. Bas chacune. - Le ministère'Lcbeau se retira, c'est chose infallible. Tout ce que l'on pourra raisonnable ment en conserver doit être retrempé dans des élémensd'éuergie et sut tout de loyauté politique, ui rendront peut-être difficile la composition e ce ministère. Nous avons entendu parler le 11, d'une com binaison si évidemment dangereuse, pour ue pas dire pis, que notre premier sentiment aurait tenu de la stupeur, si uous avions pu y croire un seul instant. Courrier. - 11 était question le 11de quelques nou veaux arrangemens ministériels dont la conclu sion paraît se trouver différée. Emancipation.) - Un courrier, porteur de dépêches de M. de Gerlache, les unes pour M. le régeut, les au tres pour M. Lebeauest arrivé le 12. - L'adjudication des trente mille fusils, in diquée pour le 11 n'a pas eu lieu. Tous les fabticans sont admis fournir, aux mêmes conditions de visite, et au prix commun tous de 28 fr. Il est probable qu'une commis sion va être envoyée cet effet Liège. AFFAIRE DU LUXEMBOURG. Note verbale remise aux membres de la diète de la confédération germanique t par M. T. Micmxu, envoyés du Régentde la Belgique FrançJort{i). La révolution belge, entendue dans le sens nationalc'est-à-diredans le sens de l'immense majorité des Belges, n'a rien d'hostile, ni au système de l'équilibre européen en général, ni au système germanique en particulier. Cette révolution ne serait contraire l'équi libre européen qu'autant qu'elle aurait pour but nécessaire el direct de réuuir la Belgique la France, ou de la placer sous le patronage et le protectorat de cette dernière puissance. Si l'issue des joutnéesde septembre, la Bel gique a d'abord si exclusivement recherché l'ap pui de la France, c'était par nécessité momen tanée de position. Aujourd'hui la Belgique indépendante et comp tant 6 mois d'existence est plus éclairée sur sa vé ritable question elle désire entrer dans un sys tème de politique plus large, plus européenne, et elle entendrait en effet bien mal ses intérêts, si elle ne se croyait qu'un seul allié possible en Europe. La prise de possession du Luxembourg com me province belge est loin d'être un acte d'hos tilité, le congrès ayant expressément main tenu toutes les relations de cette province avec la confédération germanique. 81 la Bel gique avait entendu entrer dans un système hostile àl'Allemagne, elle aurait repoussé le Lu xembourg cau^e de ses reslations avec l'Alle magne, c'est-à-dire la confédération germani. C'est aui journaux français que nous sommes réduits emprunter ce document, émané cependant de notre ministère des affaires étrangères. Cette pièce parait avoir fait une grande empression sur le cabi net français. que, 011 bien elle en aurait pris possession en méconnaissant tous les relations et en les dé clarant non avenues. Si le Luxembourg reste la Belgique, moins la forteressedont l« confédération pourrait même pour quelques tems augmenter la garni son, la France, saos inquiétude pout ses fron tières, sera saus piélexte pour faire la guerre, et le nouveau chef de la Belgique admis dans l'union germanique cause du Luxembourg, élèverait par là même une barrière entre la France et la Belgique, eu rappiochant celle-ci de l'Allemagne. La Belgique n'a pas oublié que son origine, que longiemsson existence a été plus allemande que française, que comme cercle de Bourgogne elle a fait partie de l'empire. Aussi la Belgique est si peu hostile l'Alle magne que l'auteur de la présente notice, qui est Belge et croit connaître parfaitement la si tuation de sou pays, est disposé croire qu'il ue serait pas impossible dans quelque tems, et en témoignant la Belgique des dispositions amicales, de la porter étendre ses relations avec la confédéiation, et ne pas les borner la seule province de Luxembourg. Il pourrait, selon lui, n'être contraire ni l'indépendance ni aux iuiérêlscommerciaux delà Belgiqued'entrer, au moyeu de stipulations uouvelles,daus l'union germanique. La Belgique ne peut s'unir la France qu'en abdiquent son indépendanceelle peut s'unir l'Allemagne eu la conservant el même en la for tifiant, et certes le royaumede la Belgique com pris dans la confédération germanique offrirait plus de garanties que le royaume des Pays-Bas mis eu dehors du système germanique. Anvers ,11 juin. Une personne veuue de Loenbout nous as sure que les Hollaudais ont coupé les blés sur les frontières depuis Bréda jusqu'à Ro02en- dael. - On préteud que les Hollandais continuent leurs travaux sur la lunette de S* Laurent, mais toutefois eo cachette. - Le 8, la demoiselle van Bevcren de Ca- looa été victime d'une de ces imprudences toujours inutilement signalées et qui montrent pour la millième fois le danger de jouer avec des armes feu. Trois militaires étaient logés chez ses parens et l'un d'eux preuant un fu sil qu'il ci oyait decliaigé, l'ajusta eu lui de mandant si elle voulait être tuée. L'infortunée lui répondit oui-en riant et aussitôt la balle lui fracassa le crâne. - Depuis quelques jours la commune de Sta- broeck présente le spectacle le plus déplorable el le plus digne de pitié tant par elle-même que Ear l'arrivée des babitans du vieux Lillo et du .ruysweg, cbeichanl un refuge. Ces malheu reux qui avaient pu rester avec leurs bestiaux dans, leurs habitations situées sur un sol élevé, ont été forces d'abaudonuer leurs demeures par la rupture opéiée sur la rive droite de l'Escaut; ils se sauveut par troupe?, avec les restes de leurs troupeaux, dans les communes environnantes. Ou voit des vieillards infirmes, des femmes et den eufans malades abandonnant le foyer do mestique, poursuivis par la crainte de la mort et par la misère. La partie basse de Stabroeck est e'galement dans uu étal de détresse; une partie des babitans se disposent quitter tairs demeures, un grand nombre est foi ce de vendre chevaux et vaches, parce que les prairies sont entièrement inondées; les eaux salées ont monté, le 6, après-midi, 2 heures, jusque près de l'église qui est située au centre de la commune; 4°° ouvriers, fournis par les habitans les vlas aisés, sont occupés la coustrucliou d'une digue provisoire, afin de ga rantir les maisons du haut de la commune; malheureusement, uue partie de ces travaux n'a pu résister la force de la marée qui les a débordés. Cepeudant on continue les travaux

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1831 | | pagina 2