fJt journal qui publié, le premier celle ^prétendue «oieest le Messager des Cham bres le même qui, daus les premiers jours d'avril.trairait les Belges de pillards el d'in cendiaires Ou crut généralement alors que les correspoodans de certain comité établi Lille 'étaient pas étrangers la rédaclion de ces •diatribes. - On commence apercevoir ici Namur que 1e gouvernement pourrait bien avoir songé taire bientôt la guerre; on dous assure que les troupes qui se trouvent en notre ville oui reçu ordie de se leuir prêtes. On a fait une foi te expédition de poudre de cartouchesde pro jectiles pour le Luxembourg, notre place est dans uu étal de défense respectable il faudra quelque chose de mieux que deux douzaines de protocoles pour uous l'eulever. Courrier de la Sambre. - Voici l'extrait d'une lettre de La Haye On assure qu'un courrier arrivé des frontiè res, apporta le 17 la nouvelle d'un second bom bardement Anvers. Quelqu'un osait s en ré jouir au café de la Grande Place, lorsque le négociant M. Jlui donna un soufflet, en s'écrianU Pour qui voulez-vous faire passer les Hollandais aux yeux de l'Europesi l'on pense qu'ils approuvent vos sentimensde can nibale? Ils sont hommes avant tout. Les ha bitués du café les Français surtoutapplau dirent l'action de M. J - Uobservateur du Hainaut contient la lettre suivantedatée de Dour 14 ju'" c< tre bourg présentaitdimanche dernierI aspect d'un camp retranché. Quatre mille gardes civi ques environavec les tamboursel les musi ques de Dour et de Quiévrain eu tête étaient réunis pour reconnaître leur digne colonel, M. de Royer. L'enthousiasme était son com ble les compagnies du 1" ban surtout mon traient une ardeur véritablement guerrière.» - Le 1 y au soir, le nommé berditiaud Gallens, portant le coslumede garde civique,a liié deux Coups de fusil sur une sentinelle de la caserne fit.-Pierre; heureusement les balles n'ont pas atteint le soldat. Il chargeait de nouveau son arme, quand il a été ai rêié par les militaires. Ce matin, on l'a transféré au Mameloker. Mous ignorons les circonstances de ce déplorable accident. - On a retiré, le 18, des eauxprès du rem part de Plaisance, le cadavre d'un militaire. On a trouvé dans les poches de ses habits qu'il avait déposés sur le bord de Peau,une feuille de route et un brevet de ame lieutenant daus le 8me de ligue. - Le dépôt du iame infanterie, stationné Willebroekvient de recevoir l'ordre de se ren dre Termonde. - Dans la nuit dm 4 au 15 de ce moison a pillé, sur la roule d'Eenaeme Audenarde, line charetle chargée de pommes de terre, qu'on disait destinées passer la frontière hollandaise. Les auteurs de ce délit ne sont pas connus. - M. Etienne Mosselman, ancien écbevin de Bruxelles, domicilié Molenbeek, vient de don ner un exemple de munificence peu commune. Jouissant d'une fortuue considérable et appar tenant une famille opulente, il apar testa ment du t" janvier 1831fondé l'université de Louvain, autant déboursés, dites autrefois frugales y que ses biens pris collectivement pourront en supporter. Ces biens sont présu més valoir environ cent vingt cinq mille flo rins. f Journal de Louvain. - La Gazette (Tsfugsbourg, du 13 publie ce qui suit Du Bas-Rhin, 7 juin. La conférence de Londres veut que ta con fédération germanique fasse entrer ses troupes dans le Luxembourg si la Belgique ne se con forme pas aux protocoles. Les protocoles de mandent que la Belgique achète le Luxembourg ao roi de Hollande. Or, si la Belgique se refuse payer la somme voulue, l'Allemagne devra ré pandre le sang de ses enfans? Voilà la guerre qu'on nous demande. Sans doute l'Allemagne remerciera la diplomatie d'une aussi houoiable mission. Quelle gloire y aurait-il pour nous l'accepter Apres tout, le sang étant plus precieux que l'argeul, il serait peut-être plus humain et plus éc momiqne pour nous de payer au roi de Hol lande la place des Belges la somme qu'il exige pour le Luxembourg. Nous auties Allemands, nous ne pouilions qu'y gagner, car il est cer tain qu'une guerre nous coûterait bien plus que le Luxembourg ne vaut. L'allaire est importante et nous parait digue de serieuses réflexions; nous nous adressons principalement aux cabiuets de second ordre de la confédération germanique, l! serait peut-êtie lems d'examiner solenucile- la question. Bruxelles 20 juin. Le Courrier publie des extraits de corres pondances particulières de Paris et de Loudres sur la Belgique, euir'autres une leltie de M. Osy un des membres de la dépulalioti près du prince Leopold. Ces nouvelles sont assez diver ses mais ce qu'elles olfreul de Satisfaisant c'est que proveuaut de sources ditféreulcsel les paraissent au inoins s'accorder eu un point savoir que la coriférence pourrait reculer de vant l'exécution des piolocoles. - Des lettres ariivées de Londres et adressées uu uiembie du congies, annoncent que l'An gleterre auiail offert la Hollande de lui ceder Demerari el fiequiboen compensation de la rive gauche de 1 Escautqui resterait la Bel gique moyennant une indemnité que cette dernière payerait a l'Angleterre. - Le Moniteur Belge dit que ni les deux protocoles qui lusisleul sur des clauses coutiai res au serment exigé du monarque ni le mémo randum n'ont pas encore été notifies au gou vernement Beige. - Est-il vrai que le ministre de l'intérieur a confié v par intérim l'impôt tante fonction d'ar chiviste général de la Belgique a uu Parisien qui ne sait pas uu seul mol Ue langue Annande, el qui parait iguoier le latin quoique l'on exi geât la connaissance du flamand el du lai in pour ce genre d'emploi, même sous le gouvernement fiançais? N'y a-1-il donc pas un seul Belge ca pable de remplir celte fonction Belge. La lettre du régent que nous publions ci-apris respire cette noble franchise qui caractérise tous les actes du chef provisoire de l'état: Lettre de M. le Régent de la Belgique S. A. R. le prince Léopold de Saxe-Cobourg. Prince, Le congrès vient de décerner, au nom du peuple belge, la couronne votre altesse royale. Par cet acle de souveraineté, il confie les destinées de la nation votre sagesse, et place l'honneur national sous la sauve garde de l'honneur personnel de votre altesse qui est désormais inséparable de l'autre. Les Belges comptent sur vos puissant etfortsréunis ceux des députés du congrès envoyés vers vous, et sur ceux des comuiissaiies du gouvernement, pour obtenir des plénipotentiaires de la conférence de Londres, la reconnaissance de nos justes droits. C'est le premier gage que nous attendons de votre amour pour le peuple l>elge. Ce peuple, méconnu et calomnié l'étranger, saura prouver votre altesse, devenue son roi, qu'il est digne d'un sort meilleur que celui qu'on semblait vouloir lui préparer, mais qu'il était bien déterminé ne jamais subir, quoique disposé faire pour le maintien de la paix générale, tous les sacrifices compatibles avec son honneur et la sûreté de son existence comme nation indépendante. Je crois de mon devoir de prévenir V. A. R.que de la promptitude des négociations dépend le sort de la Belgique, peut-être même le repos de l'Europe. Je suis aussi convaincu qu'il est de la plus haute importance que la conférence évite avec soin de pousser au désespoir une nation généreusequi a tout fait pour se constituer en harmonie avec les autres gouverneincns européens, et qui vient d'en donner une nouvelle preuve par l'élection de V. A. Je n'hésite pas le dire, sicontre toute attente, et malgré vos efforts, ses offres venaient a être dé daigneusement accueillies ou repousséeselle ne ver rait alors d'autre salut que d'en appeler son épée. C'est voire altesse qu'il est réservé de conjurer l'orage et de détourner de nos têtes les malheurs qui nous menacent et qui s'étendraient sur toute l'Europe. Jamais prince ne s'est trouvé dans une situation plus belle que la votre vous êtes par votre position, l'arbitre de la paix et de la guerre; tout dépend maintenant de vos efforts auprès de la conférence, pour laire triompher la juste cause d'un peuple qui vous a nommé son roi. Vous réprondrez, je n'en doute pas, son attente, et je vous en adjure au nom de la patrie. Bruxelles, g juin i85i. Le régent de la Belgiquebaron Soxut di Caoxtia. HOLLANDE. La Haye 16 juin. Datis la nuit du 10, un courrier a été expé dié de cette résidence pour le prince Fiéiieiic et pour le général Chassé. Le même jouril y avait eu uu couseil extraordinaire des minis tres. - Le 11, les deux chambres sesoot réunies en comité secret. Ou assure que le ministre des af faires étrangères a fait de nouvelles commu nications relatives la Belgique. - Les troupes qui se sont rendues au camp dar.s les enviions de Gilse el de Ryeu sont com mandées par le général van Geen. - Ou Oit que le prince Frédeiic vient de re cevoir de S. Jl. des communications de la plus haute iui|M)'lance ou se |>eid encore eu con jectures ce sujet. b.A R le UucUeSaxe-Weymai est arrivé 4 Bre- da, el est allé ptéseuter ses hommages a S. A R.le prince Fiéderic. S. A. se rendra sous peuàTil- bouig pour y picndie le commandement de la a* division d iuNuleiie de l'armée mobile. Le général uiajor Desloutbe quipendant l'ab sence de S. A.a eu le commandement ad in- terum de celle division, piendra celui de la biigade de la même division. - Le 10, la gai de communale d'Amsterdam, de Grœuinge de la Frise et de la Gucldre en gart-isou Nimegue a reçu ordre de marcher en avantavtc une batieiie d'artillerie de cam pagne Une panie de la garnison de Grave et de Bois le Duc a reçu le même ordre. On as sure que ce mouvement tend former un corps d'obsa vai 1011 dans le Brabant Septentrioual et de couvrir la ligne de celte province. - Ou assuie qu'à l'imitation des nôtres, les B> Iges vont aussi établir un camp non loin des fiuuliéres. - Le pr ince Frédéric a remisle 7,4 Breda, la tlivisioti de la gai de communale de la Gurldir. un beau diapeau travaille et offert par les D"** van Kcll. - La bourse d'Amsterdam do 11 était pen animée. On attribue ceci la nouvelle du re fus du piiuce 1 éopcld de la couronne de Bel gique el a la nécessité où va se trouver la con- ieietice d'employer des moyens énergiques. On pailait Londres de l'occupation du Luxem bourg el d'un partage probable de la Belgi que d'après lequel uous conserverions Aovers el Rlaestt icht. Handelt- Blad. - Ou pi étend savoir que la conduite de lord Ponsonby n'a pas obtenu entièrement l'assenti ment de la conférence de Loudres, el que des assurances très satisfaisantes auraient été don nées notre gouvernement de la part de cette cotiféience. Ou sssure également que, s'il fallait inopinément recourir aux armes, ceci n'aurait heu de notre côté que pour maintenir le traité de séparation, el nullement pour faire des conquêtes ou étendre notre territoire (1!) - Le 10, on avait reçu Bois-le-Duc l'ordre de former, ths difleteuscorps qui composent la garnison de cette ville, deux bataillons des tinés au service de campagne. On alteudà Bois- le Duc un bataillon de la garde communale de Gtouingue, tu remplacement de ces nouveaux

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Le Propagateur (1818-1871) | 1831 | | pagina 2