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JOURNAL D'YPRES.
AFFICHES, ANNONCES ET AVIS DIVERS.
jCittetaite; j ^u3icuxite/j ^CobaJuat et- GCcteé Dit Cjouvememetiu.
La députation et les commissaires envoyés
i Londres pour offrir la couronne de la Belgi
que au prince Léopold sont de retour depuis
le 38 au malin 9 heures. Nous apprenons
de bonne part que MM. de Mérode et Devaux
seuls sont restés Oslende par fatigue. La dé
putation a été reçue de S. A. R. dimanche le ad
r". -
N° 1345. - XIVme Ahnée.
L'ABONNEMENT
ÀO
JOURNAL DYPRES
Est, poarla ville et son arrondissement,
fl. *-75, P.-B., par trimestre", et 3 3.,
Dour toute la Belgique franc déport,
£ar la poste.
INSERTIONS.
Pris If Cents par ligne; et toutes cel
les en dessous de 7 lignes se paient
5o cent».
i2 Juillet, l83l.
UVERTURE
PORTES DE LA VILLE.
Du 1 au 16 Juillet, 5 r/a Leurei.
FERMETURE
DES PORTES DE LA VILLE.
Du 1 au 16 Juillet, k g 1 ja heures.
BELGIQUE.
Gandf 3o juin.
Le lieutenant Dumoulin, assassin de Venho-
ten, a été condamné mort par le conseil de
guerre siégeant Maestiichl. Il en a appelé
Un conseil suprême ou la clémence du roi
Guillaume.
-On Ut dans le journal de Mayence, du a4
juin: Mœ« la duchesse de Berry est ai rivée ici
daus le plus strict iucognilo. sous ie nom de
comtesse de Sagana. S. A. R. est descendue
l'hôtel de Paris et a continué aujouid'bm sa
roule pour Mannheim. On attend encore au
jourd'hui le duc d'Angoulème, ainsi que le duc
de Blacas
- S. A. R. la duchesse Louise de Bavière est
accouchée d'uu prince, le ai de ce mois,
Munich.
- Les comitats de la Hongrie poursuivent
leur intervention auprès du gouvernement au
trichien en faveur de la Pologne. De nouvelles
et plus énergiques instances viennent d'être
adressées l'empereur.
- Le général Dwernicki a été reçu en Hon
grie partout avec le plus graud enthousiasme,
il assistait un bal où les dames se son! partagé
son mouchoir en le coupant en mille pièces, et
les garder comme souvenir. On lui a pris les
boulons de son uniformeet on les porte sur le
front en coiffure. Enûn, l'enthousiasme pour la
cause des Polonais est son comble. Dwernicki
a été définitivement exiié par le gouvernement,
Stayer, petite ville près de Lintz.
- Plusieurs lettres de Hambourg du ai juin
(date la plus récente possible ne font aucune
mentioD de l'exisieuce du choiera morbus daus
ce port de mer.
- Le docteur allemand Léo, Varsovie, an
nonce dans les journaux qu'il a réussi guérir
le choiera par le bismuth; il invoque le témoi
gnage des médecins et inspecteurs d'hôpitaux.
Bruxelles3o juin.
neuf heures et demie elle accepte la cou
ronne et se rendra en Belgique aussitôt que le
cotigiës aura pris connaissance d'un nouveau
protocole essentiellement contraire, dit-on, aux
autres et rédigé le jour même de l'acceptation
de S. A. R.
- Le sieur """employé aux archives a été
arrêtée ce malin vers 9 heuressur la place de
la Monnaye pour avoii proféré le cri de vive le
prince cl' Orange Avant que la garde civique
il'ail eu le lems de venir sou secours il avait
été cruellement maltraité, tous ses \êtemens
étaient déchirés on a eu la plus grande peine
le soustraire la fureur du peuple.
- Une députation du comité directeur s'est
rendue le 27 cirez le comte Zaluski, envoyé
polonais, pour lui exprimer la profonde sym
pathie qu'inspirait au peuple belge la cause des
Polonais. M. le comte Zalu-tkiapiès avoir té
moigné quel point il était sensible cette dé
marche, a parlé des avantages qui résulteraient,
dans l'intérêt commun des peuples libres, de
l'action simultanée des deux nations. Son lan
gage dans cette entrevue a été tel qu'on de
vait l'attendre d'un citoyen polonais. Nous ne
pouvonscelte occasionque réitérer le vœu
de voir notre gouvernement proclamer au plus-
tôt la reconnaissance de la Pologne. Tout délai
cet égard serait un contre-sens en fait de prin
cipes, et une grave faute politique.
- Il parait prouvé que M. Casimir Périer fils
est venu pour supplier le ministère belge de
s'opposer tout commencement d'hostilités
avant les élections de France. Hâtoiis-nous de
dire que M. le Régent a paru peu comprendre*
celte méticuleuse politique et encore moins la
possibilité de souffrir au-delà du 3o juin que
nous soyons exposés de nouveau aux lenteurs
de la diplomatie. l'Emancipation.
- On écrit d'Anvers, 37 juin:
Hier un hollandais est déserté de la cita
delle il est d'Ulrecht il rapporte que la gar
nison est dans un état miséiahle par les mala
dies qui y régnent, qu'elle est considérablement
diminuée que par cela même le service y est
fatigant et pénible que ce n'est que la crainte
des mauvais traiiemens qu'on leur fait accroire
que les Bulbes font éprouver aux déserteurs,
qui les empêche de déseiler, que tous soupi
rent après un changement prochain enfin qu'il
y règne beaucoup de mécoulentement et une
sourde fermentation.
La crainte se manifeste parmi les soldats
ils s'imaginent que les Belges ont miné la cita
delle et qu'ils la feront sauter iils sont induits
en celle croyance parce qu'ils ont observé des
crevasses dans la terrecertainement causées
par l'aideur du soleil et qu'ils s'imaginent pro
venir de l'affaissement du terrain ce qui leur
cause une terreur continuelle.
- A la suite d'une provocation envoyée par
M. le générai de Ëeaulieu M. le général Du—
vivier, une rencontre a eu lieu le 37, entre ces
deux officiers M. de Beaulieu proposa le com
bat au pistolet mais sur la demande du général
Du vivier, le sabre fut préféré: les fers se croi
sèrent et se heurléreot pendant quelque tems; le
général Duvivier, par suite de loDgues infirmi
tés, sentant son bras faiblir, baissa son sabre et
s'adressanl au général de Beaulieu: a Nous
sommes, lui dit-il, deux vieux soldats; je vous
déclare sur l'boDneur que les paroles que vous
m'attribuez, je ne les ai pas dites. L'affaire
n'eut pas d'autres suites, et nous nous eu féli
citons sincèrement dans l'intétêt du pays que
ces deux généraux serviront plus utilement sur
le champ de bataille que dans un duel. [Belge.)
- .Vers sept heures du soir, une députatiou
de l'association s'est rendue la place des Mar
tyrs; elle a fait l'offrande de trois lauriers gar
nis de drapeaux aux couleurs nationales. MM.
Lesbroussart et Alx. Gendebien ont adiessé
des allocutions touchantes la réunion, qui ne
s'est séparée qu'après avoir jeté dus fleurs au
pied de la croix funéraire élevee au milieu de la
place
- Un voyageur qui revient de la Hollande',
dont il a parcouru la plus grande pailie, nous
a fourni des renseignemens sur la disposition
des esprits dans ce pays. Les Hollandais caiho-
liques sont généialemsnl favorables aux Belges.
Ils paraissent convaincus que notre lévolulion
est toute réligieuse que les Belgtg ne se sont
insurgés et ne se sont battus que pour la Joi.
Les villes de Bréda de Bois-le-Duc et de Ni-
mégue sont si bien disposées notre égard
qu'en cas d'attaque de notre partun mouve
ment insurrectionnel y est possible, moins
qu'on ne désarme tout-à-fait fa population ca
tholique. A Bois-le-Duc, les bourgeois s'ex
priment, jusque dans les cafés et autres lieusi
publics, avec beaucoup plus de liberté qu'on
n'oserait le faire Maestriclil. A Nimegue, un
petit fait manqua il y a fort peu de lumps de