©a;:f JOURNAL APRES. AFFICHES, ANNONCES ET AVIS DIVERS. jCifctetaito fjjiiùiciauej f DTyobauaP eu GLcbeS Du Cjouvememein-. 3N° 1348. - XIVme ANNÉE. JOURNAL DYPRES Mercredi, i3 Juillet, i83i. ouverture PORTES DE LA VILLE, u 16 Juillet, 5 i/a heures. fermeture congrès national. L'ABONNEMENT AU Est, j>our la ville et son arrondissement, fl. 1-7&, P.-B., par trimestre; et 5 il., pour toute la Belgique franc déport, par la poste. INSERTIONS. Prix 8 cents par ligne; et toutes cel les en dessous de 7 lignes se paient âo cents. DES PORTES DE LA VILLE. Du 1 au 16 Juillet, h 9 17a heures. BELGIQUE. G and, 11 juillet. Ou lit dans le Messager de Gand: On nous assure que m. van Ciombrugghenoire digne bourgmestre avant l'installation de la commission de sûreté publique, vient de rece voir de la part du légenll'invitation de vou loir bien se mettre de uouveau la tête de l'ad ministration. - La Gazette d'Augsbourg ne fait pas de mystéie de l'attitude hostile de la Prusse vis-à- vis de la Pologne. Voici ce que nous y trouvons: «Les PiussiensapproMSOiinent maintenant l'ar- 1 mée russe de tout ce dont elle a besoin, et cela ouvertement et sans s'en cachet le moins du monde. Plusieurs centaines de voitures passent et repassent les frontières sans aucun obstacle. Nous ne pouvons concevoir que la Prusse,avec ses mesures sévères contre le choléra, puisse tolérer un gente de communication aussi dan gereux. - La violation par la Prusse de la neutralité promis dans les affaires de Pologne paraît avoir excité au plus haut degré l'indignation publique en Angleterre. Ou lit dans le Courrier de Lon dres: Revenons la honteuse partialité de la Prusse pour la spolatioti russe et pour les mas sacres de la Pologne. Sans cette partialité, nous pouvons affirmer que la Pologne serait évacuée. Comment les Russes eussent-ils entretenu leurs magasins? Sans les secours de la Prusse, com ment les Russes se set aient-ils maintenus si long- tems. La Prussea été tout ce qu'elle pouvait être en faveur de la Russie, tout ce qu'elle pouvait être contre la Pologne. Combien de tems peut- on encore tolérer une parelle conduite? - Le Sunaprès avoir rappelé le déploie ment formidable de troupes allemandespruis- siennes et, hollandaises, au nombre de plus de 3oo,ooohommes, avec une grande quantité d'ar tillerie, qui se trouvent concentrées maintenant sur le Rhin, ajoute: Si de telles démonstrations, jointes aux préparatifs des Autrichiens sur les frontières d'Italie, signifient quelque chose de bon pour la royauté citoyenne de Philippe et son peuple révolutionnaire, nous serions bien surpris. Bruxelles 10 juillet. Dix-huit propositions. Nous donnons ici les noms des députés de quel ques provinces qui ont assisté la séance du g courant, le vote qu'ils ont émis et la province la quelle ils appartiennent. Bkabant-Méridional. Pour. - mm. comte d'Aischot, Barbanson, Barthélémy, baron Beyts, Baugniel,abbéCor- len, Deville, baron J. d'Hooghvorst, Lefebvre, VandeuhoveVanderbelen, van de Weyer, van Volden, Viron Demelin Claes de Louvain Verzeyden de Varick, Marcq, Cols Bertheis. - 30. Contre. - MM. Ferd. Meeus, Rouppe, van Meenen, d'Elhoungne, Jollrand, de Neef, No- peneer. - 7. Flandre-Occidentale. Pour. - MM. Buylaert, Buyse-Verschuere, Coppieters de Béthune, de Coninck abbé de Foere, vicomte de Jonghe Deman, de Muele- naere baron de Pélichy, Devaux, Goethals- Bischoff, Maclagan, Moiel-Danheel, Mulle, ab bé Pol lin, Serruys, Const. Rodenbach abbé WallaertRoels, Deroo, Struye, Vercruysse- Bruneel. - sd. Contre. - MM. J.Goethals, Alex. Rodenbach abbé de Haerne Bischofï, Rosseeuw. - 5. Flandre-Orientale. Pour. - MM. abbé Amitiés, baron Annez de Zillebeek, Blomme comte de Bergeyckabbé van Crombrugghe, de Decker de Le Haye, abbé de Smet, Delwarde, de Mooreghem, d'Ha- nens-Piers, Gustave de Jonghe, Lebegue, mar quis de RodesTbienponl, baron de Terbecq abbé Verduyn Verwilgben, van Iuuis, Hipp. Vilain X1IL1, L Coppens. - ai. Contre. - MM. BeaucarneCh. Coppens, Cam. de Smet, Eug de Smet, de Meer de Moor- selFransman, Uelias d'Huddeghem Liedls SpeelmanVergauwen-< .oelhals, Vanderlooy, abbé VaudekerkbovcWannaar. - i3. Hainadt. Pour ai. - Contie g. Li'ece. Pour 8. - Contre 10. LlIlBOORC. Pour 5. - Contre 11. Anvers. Pour 14. - Contre 4- NIMBE. Pour 4- - Contre 6. LDXEMBOCRB. Pour 10. Contre 5. ADOPTION DES PRÉLIMINAIRES DE PAIX. Le congrès a décidé la majorité de 1 a6 voix contre 70, il a accepté les préliminaires de paix qui lui étaient proposés par la conférence; devant celle décision solennelle doivent s'effacer les opinions divergentes, et le devoir de tout bon citoyen est aujourd'hui de prêter ses forces au gouvernement, pour que les négociations ne tourneul point contre notre patrie. Mais de ce jour aussiuu concitoyen nouveau vient de prendre place parmi nous, Léopold Jtr est devenu notre roi et par notre élection et par sa parole; l'espoir de la patrie est en luiet nous aimons croire qu'il ne le trahira point. Quant nous, nous De fléchirons pas devant son pou voir, et nous lui ferons entendre hautement le langage de la vérité, chaque fois que nous le croirous utile l'intérêt de la Belgique; et dès ce jour, nous dirons ce prince: Vous arrivez sous de fâcheux auspices; pour vous obtenir, la Belgique a dû céder une part de ses légitimes droits, et cet abandon fâcheux a compromis votre popularité; mais il est une façon de re conquérir promptement cette popularité, si né cessaire vous et au peuple belgec'est de vous montrer plus soigneux de nos intérêts que nous- mêmes; c'est de prouver ce peuple bravegé néreux et reconnaissantque vous ne voulez pas que volte élévation lui coûte une seule laime, un seul regel. Songez-ynous avons parmi nous des hommes qui ont combattu noblement dans nos rangs, dont le sang a coulé pour nous délivrer de l'oppression étrangère, qui peu vent revendiquer comme leurs, quelques-unes de ces victimes de notre noble cause qui dorment sous le cénotaphe de fleurs de l.i Place des Martyrs: pressés par une inflexible nécessité, nos représenlans ont mis en question le sort deces hommes; ils ont ci u qu'ils pouvaient, qu'ils devaient les sacriiier a la Belgique tout entiere. Roi, c'est vous les sauver Apportez dans celte balance, où vont se peser les desti nées de la Belgique, le poids de vos puissantes alliances; offrez notre or, nos trésors, nos ri chesses présentes et venir: nous suan-ies prêts les sacriiier pour sauver nos frères, et s'il vous faut encore notre sang pour atteindre ce aoble but, prenez le, les Belges u'ensont point avares quand il s'agit de l'honneur. Mais, si l'on vous refusejetez le fourreau de votre épéeagitez l'étendard royal, et vous verrez quelle brave armée se précipitera sur vos pas, vous verrez comme on vous bénira d'avoir préféré celte luiia glorieuse un repos iudigue de vous et de Ia nation.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1831 | | pagina 1