oeor«t lai adressa un petit discours. Le roi repondit qu'il connaissait les malheurs qui pe nsaient sur le commerce, et qu'il eroployerait tous ses efforts pour rouvrir cette source fécoude de la prospérité publique. C'est avec un vif empressement que MM. Ensuite S. M. remonta en calèche et le cor tège se mit en marche, dans l'ordre suivant; des escadrons de lanciers, cuirassiers et chas seurs cheval ouvraient le cortège, venaient ensuite la musique de la ville, les confréries et sociétés avec leurs drapeaux et insignes, la mu sique de la garde civique, quelques compagnies de gardes civiques, trois pelotons de pompiers avec leur drapeau d'honneur, les musiques mi litaires, suivies de pelotons du 8""*iom« et des guides de la Meuse. Suivaient alors les voi tures de$ autorités civiles; immédiatement après le Roi. 11 était dans une calèche découveiteavec ion aide-de-camp sir Henri Seaton. Plusieurs généraux, des officiers de la garde civique et autres cheval entouraient la voirure du prince. Venait alors la suite du Roi, les voitures des membres des bureaux de bienfai sance; la marche était fermée par quelques compagnies de gardes civiques, des pelotons de pompiers et un détachement de cuirassiers. Le cortège pouvait peine avancertant la foule était grande toutes les campagnes voisines semblaient avoir oublié les travaux de la mois son, pour venir participer cette solennité. Le roi sur tout son passage fut accueill- par les Cris unanimes et sans cesse répétés de five le Roi Léopold! Toutes les maisons étaient rem plies de spectateurs. L'enthousiasme était son comble, lorsque, l'église de S'-Nicolas, le clergé vint complimenter. S. M. Le prince pa raissait vivement ému. De là on arriva lentement l'hôtel du gou vernement, où il reçut les différentes autorités. Il était huit heures. A neuf heures et demie, toute la ville était illuminée. Ce matin, le Roi a visité l'église de Sainl- Bavon, l'université et plusieurs autres établis— semens publics. Partout sur son passage, il a été accueilli par les acclamations publiques. Deux heures. S. M. quitte ifotre ville. Depuis longtems le dragon de la tour du Beffroi ne se distingait plus dans les réjouissances publiques. Il a pris hier sa part dans la fêle. Le drapeau national a été agité au-dessus de sa tête, et le soir il a été radieux de lumières. - Le discours suivant a été adressé par le premier expert des boucheries de Gand* au roi, son passage devant la grande boucherie Sire, un ancien et respectable usage a consa cré dans notre corporation une espèce de droit: celui d'exprimer séparément au chef élu par la nation notre part dans la joie publique et dans les protestations unanimes de nos compatriotes. Nous usons aujourd'hui de ce droit que vo tre uoble caractère transforme en devoir. Cet arbre, que hos mains patriotiques ont planté, prendra des racines et des rameauxsous votre main protectrice, et le chapeau citoyen qu'il porte pourra désormais se décorer avec honneur des fleurons d'une couronne honorée par les ver tus de V. M. five Léopold 1Vive le Roi! - Nous tenons de source certaine qu'à l'au dience donnée aujourd'hui par le Roi aux auto rités, S. M. a exprimé au chef local des douanes, qu'elle mettrait tous ses soins protéger, fa voriser l'industrie manufacturière nationale, et contribuer au bien être de notre active et nombreuse population. Vous pouvez assurer, a dit le Roi, que l'industrie étrangère ne sera ja mais sa rivale préférée. Nos intérêts nationaux, les intérêts des Belges avant tout. Ces paroles tutélaires seront reçues avec toute la satisfaction qu'elles doivent inspirer; elles nous garantissent que l'industrie manufacturière de la ville de Gand trouvera dans le Boi des Belges un protecteur éclairé. les administrateurs du bureau de bienfaisance de cette ville annoncent au public que S. M. le Roi Léopold Ie» leur a fait remettre temporai rement un somme de dix mille francs, pour être distribués immédiatement aux pauvres, eu les autorisant rendre public qu'un de ses premiers soins sera de travailler au soulagement de la classe indigente. - S. M. a fait remettre M. le secrétaire du gouverneur 5o livres sterlings pour les do mestiques qui ont été de service et 20 livres sterlings pour être distribués aux ouvriers des fabriques de MM. Desmel et Rosseel. - Ou uous écrit d'Ecloo A son passage par notre ville le roi est descendu de voiture il y a été accueilli par les autorités civiles et militaires comme l'élu de la nation comme ce-< lui qui doit consolider l'indépendance de la Bel gique et assurer je bonheur de son peuple. 11 a passé en revue un bataillon du 6me régi ment d'infanterie faisant partie de la 2œe bri gade commandée par le colonel Kenor. Le roi lui adressa les paroles les plus flatteuses sur la belle tenue de ces troupes. Arrivé au centre du bataillon le colonel s'écria Soldats belges voilà notre roi L'enthousiasme qui accueillit ces mots les cris mille fois répétés de Vive le Roi l'accueil qui lui fut fait par la garde civi que et les autres corps que.S. M inspecta égalementle convaincront que tout citoyen y a reconnu en elle un souverain digne de son choix tout soldat un général capable de le mener la victoire. - On iil dans le Correspondant de Ham bourg Les Hongrais montrent beaucoup d'intérêt pour le destin de la Pologne. Us ont envoyé des députations l'empereur et roi pour déclarer qu'ils étaient prêts mettre ioo,o«o hommes eri campagne. Quoiqu'ils aient reçu une réponse négative, ils se proposent d'apuier fortement lachosedansladièteelde prouver que, d'après d'anciens traités la Hongrieella Pologne se sont-promis secours mutuel. Presbourg a été illuminé lors de l'arrivée du général Dwernicki. ollder du jour. Le colonel commandant la garde civique du canton de Gand, est chargé par le roi d'expri mer la reconnoissance de S. M. pour l'empres- sementque la gardecivique a mis sa rencontre en marche. S-M- est entièrement satisfaite de l'ac cueil que la gai de civique luia fait. Le roi compte pour l'avenir sur le sincère dévouement que la garde n'a cessé de lui témoigner pendant son séjour Gand. Gand, le 19 juillet i83o. Le colonel commandant, Ch. Coppers. Voici les paroles que M. Charles Coppens» présidant de la commission de sûreté publique adressa S. M. son arrivée devant notre vil le et la répouse que fit S. M. Sire, Au nom des Gantoissoyez le bien venu élu de la nation. La ville de Gand confond ses cris d'allégresse avec ceux de tout le peuple belge. Cette ville éminemment industrieuse qui a secondé et soutenu noue glorieuse révolution attend tout d'un roi qui est appelé en cicatri ser les plaies. Ses babitans sont fiers de recevoirau milieu d'eux le gardien de leur indépendance et de leurs libertés le protecteur de leur commeice et de leur industrie. Ils s'empresseront de se grouperautour du trôneconslituliounel qui vous est destiné. Ce trôneélevé par la nation belge la nation saura le soutenir. Vive le roi des Belges Le roi répondit à-peu-près en ces termes «J'ai vu avec douleur l'état de souffrance de la ville de Gand durant la révolution. Vous le savez tous, je n'eu suis pas la cause; je ne suis pas venu parmi vouspour laisser des plaies saignantesmais bien pour les cicatriser. J'ai suivi avec attention toutes les phases de la révolution. Je connais vos besoins -, et je m'appliquera spécialement rouvrir la source des prospérités dans votre cité industrieuse. - On écrit d'Anvers: Les arrivages en mar chandises se succèdentet si nous pouvons continuer de la sorte et avoir un débouché l'étranger, nous n'aurons pas désesperer de regagner au moins une partie de notre ancienne splendeur commeiciale. Un navire de Bahia pour MM. de Lisle, Janvrin et comp poils 3go caisse de sucre. Un navire de Saint Domingue, pour M. El- lerman porte 3 4000 balles de café. On dit qu'un navire avec 2400 caisses de sucre pour MM. Mosselman est en rivière, et que l'ordre a été donné un autre qui était Cowes de venir ici. Les bassins reprennent quelqu'aclivilé et tout change un peu en mieux. - On fait usage, comme d'un préservatif fort simple contre le choiera de baies de gené vrier que l'on emploie parfumer les maisons trois ou quatre fois par jour, et suffisamment pour que la vapeur saine et agréable de ce fruit puisse se répandre dans toutes les chambres. Une personne qui a été témoin de celte maladie poussée un hautdegié, croit ne pouvoir trop recommander ses compatriotes un remède si peu coûieux, eu prusse il est généralement re commandé. Bruxelles s o juillet. Un somme de 5,000 florins a été offerte chacun des gendarmes qui conduisaient Mons Grégoire ei de Bast. On a en outre promis le grade de lieutenant au brigadier et celui de sous- officier chacun des gendarmes. La proposilioa a été refusée. On est arrivé une quasi certitude de IV s- teticed'un complot ayant pour objet de favoriser l'évasion de ces deux hommes. La police est la recherche des chefs de ce complot. Déjà elle est parvenue paralyser une partielles manœu vres. La justice est saisie de cette affaire. Une in formation tendant constater le délit de corrup tion va avoir lien. Moniteur. - On parle d'une distribution de 20,000 flo rins qus seront faite aux indigens de la ville, le jour même de l'entrée du Roi. 11 est en même tems question de dégager, comme on le fera Gand, du mont-de-pieté, toutes les reconnais- sauces qui n'excéderont pas trois florins. - La garde civique de quelques communes près de Bruxelles a fait offrande d'un marbie funéraire pour èire déposé la place de Martyrs. - Le directeurs du musée des arts et de l'in dustrie nationale situé petite rue des Longs- Chariots, annonce l'ouverture de cet établisse ment dèsdemain, tous les jours de neuf quatre heures il suffiit de se présenter pour être admis. - MM Lesbroussarl et Ducpétiaux ont été appelés par-devant monsieur le juge d'instruc tion de Bruxelles, l'effet de s'expliquer sur une circulaire émanée le 27 juin du comité di recteur de l'association patriotique, signé par eux, et où se trouve le passage suivant Point de mesures partielles: attendre les instructions de l'association de Bruxelles; se tenir prêts tout; du reste, vigueur, constance et courage. Quoique conçue en termes vagues et suscep tibles de diverser interprétations celle pièce méritait certainement toute l'attention de la jus tice; le gouvernement désire plus que personnes, que les explications donnés par les signataires de celte pièce soient trouvées satisfaisantes; mais il doit repousser avec force toutes insinuations l'aide desquelles ou cherche faire envisager comme réaction ou vengeance de sa part, l'ac tion régulière de l'autorité jud ciaire. Idem. - Le 1 1vers 8 heures du soir, un incendie, qu'on présume avoir commencé par la cheminée a consumé entièrement le bâtiment d'an culti vateur dans la commune de Grez Brabant

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Le Propagateur (1818-1871) | 1831 | | pagina 2