JOURNAL D YPRES. AFFICHES, ANNONCES ET AVIS DIVERS. N° i355. - XIVme Année. Samedi, 3o Juillet, i83i. a JOURNAL DYPRES jJibtetaitej j îjjiiàiciaito f eu GCcbeé Du (j* ouveuieiueitu. ?v L'ABONNEMENT AU Est, pour la ville et son arrondissement, (1. z~tS, P.-B., par trimestre; et 5 il., pour toute la Belgique franc déport, par la poste. INSERTIONS. f Prix 8 cents par ligne; et toutes cel les en dessous de y lignes se paient 5o cents. OUVERTURE kC,y DES PORTES DE LA VILLE. Du 16 au 3i Juillet, 5 i/a heures. FERMETURE DES PORTES DE LA VILLE. Du 16 au 3x Juillet, g iji heures. -Ma BELGIQUE. Ypres 3o juillet. Un nouvel incendie vient «J'éclater Lokeren: line grange et une écurie appartenant M. Lie- ▼ens ont çié réduites en cendres: le vent propa gea l'incendie; UDe écurie voisine fut fort en dommagée; la grange du sieur Verschelden et j^ne autre depepre furent entièrement cousu- mées. La .perte est évaluée 1,480 il. - 15,OUtP fusils, achetés Hambourg pour le cojmpte du gouvernement belge, sont arrivés Osteude sur un navire français. - M. Jules van Pr$w;t,de Bruges, est attaché au cabinet de S. M. - Le Moniteur Belgedaps ses remarques sur le discours du roi des Français par rapport la phrase qui parle de la Belgique dit Les forteresses dont la Belgique est hérissée, nous appartiennent comme Je sol dom elles ne sont que des accessoires si elles n'existaient pasil n'entreraient .dans les vues d'aucun Belge de les élever; mais quelle que soit l'influence laquelle elles doivent l'existence, elles sout là, et leur conservation serait pour la Belgique uue ques tion d'honneur plus que d'utilité. Ep 1815, la France a été obligée par la conquête dé manteler quelques-uns de ses places et elles se lç rappelle avec douleur; la Belgique a-t-elle été conquise en i83i, et quels sont ses vainqueurs? Sans doutesi la Belgique reconnaît que l'entretient de toutes ses forteresses excède ses ressourceselle pourra en démolir quelques- unes mais elle prendra elle-même cette résolu tion, Cette mesure d'économie intérieurs sera Sage si la sûreté extérieure n'^n souffre pas. Les relations que nous établirons avec la France serontil faut l'espérer telles qu'il nous sera permis, sans compromettre Dolre indépendance, d'éclaircir un peu nos frontières. Si la France tient la démolition de quelques-unes de nos placesil lui sera facile d'obtenir ce résultat c'est en donnant par des traités et des alliances des garanties particulières la Belgique et sa dynastie...... Aucune proposition officiellerelativement aux forteresses n'a été faite au gouvernement belge et il n'adhénera aux propositions de ce genre que dans les formes Constitutionnelles et autant que le permettent l'honneur et l'intérêt du pays. r Onécrit de Venloo que M. H. de Brouckere -r~. y a été reçu avec tous les témoignages possibles de reconnaissance. Au dîner, donné par M. le bour gmestre et auquel toutes les autorités civiles et militaires avaient été invitées, plusieurs loas- ■tcs ont été portés l'indépendance de la Belgi que. A neuf lieures du* soir M. de Brouckere a quitté Venloo. Le ailes Venlonois ont fêté l'inauguration de leur nouveau roi les cloches oui été sonnées d'heure en heure; midi 101 coups de canoos ont été tirés. Le soir toute lavillea été illuminée. ^iOn écrit de Verviers que le ao, la foudre est tombée sur une maison Surister commune de Jalhsy en peu d'heures la maison avec tout ce qu'elle contenait a été réduite en cendres. Les secouis~onl été inutiles. Les pertes causées par ce sinistre événement s'élèvent 1,700 fl. environ. Rien n'était assuré. - Depuis l'arrivée du roi Léopold, il y a grande commotion parmi les personnes opposées la révolution que le peuple, peut-être tort, flé trissait du nom d'orangistes. L'inauguration du roi n'avait pas eu lieu encore qu'ils se bâtaient avec un emptessement remarquable de payer leur part dans l'emprunt qu'ils avaient retenue jusqu'à ce jour. Nous ne voulons pas examiner leurs vues, il nous suffit de faire observer que leur ^rdeur pour reconnaître le gouvernement de Léopold permet d'espérer un prompt retour de l'union et de la concorde parmi nous. - On assure que M. Hyp» Vilain XIIII sera nommé au poste de gouverneur de la Flaudre- Occidenlale. - On nos écrit d'Avelghem: Le cri de vive Léopold I«r roi des Belges! a retenti sur les rives de l'Escaut, et le bourg d'Avelghem a sa lué son avènement au trône par une salve de lot coups de canon. Toutes les classes de la société se sont abandonnées au besoiu d'épancher les sentimens de joie que leur faisait éprouver cet heureux événement. - Dans la nuit du 33 au 23un incendie dont la caust est restée iuconnue, adévoré une ferme Verbroek, Flandre-Or ieulal. La perle en grains, ustensiles aratoires se monte 2,200 fl. Sur celte somme il y avait pour 65o fl. d'objets non assurés. Le feu n'a pas heureusement jjtteiut la maison, les chevaux et bestiaux, l'exception de 2 génisses. Un incendie a également éclaté le a3, vers deux heures du malin, Betecom, province du Brabantdans un moulin où l'on croit que le rottement des meules a mis le feu. Ce moulin était assuré par la société de l'union belge et étrangère et par celle des propriétaires-réunts pour la somme de 10,400 fl. La perte se monte 4,5oo. Le 21, la maison, une graDge et le meubles d'un propriétaire du hameau de Cromcbamps commune de Francorcltamps, province de Liège, ont été la proie des flammes. Cette maisoa était assurée la société de l'union pour 700 fl. Deux maisons ont encore été totalement in cendiées le 16, vers dix heures du soir, dans U commune de Montaigue, proiMwy Uu Brabant. Une imprudence est cause de ce malheur. La perte est évalués 455 fl. Dans la nuit du 16 au 17, le feu a encore dé truit dans la commune de Villers en Fagne, province de Namur, une maison, cave, grenier et grange avec écurie. Celte maison n'était pas assurée. Ou ignore la cause de ce désastre. On évalue la perte 1,800 fl. Trois autres incendies ont encore détruit plu sieurs habitations Siuay, Flandre-Orientale, le ai. La perte est de 1,770 fl. - Les nouvelles de Hollande ayant annoncé le dépai 1 du roi Guillaume pour sou armée, et le roi Léopold partant également pour aller iuspecter la nôtre, il pourra se faire que le roi des belges et le roi de Hollande se trouvent le même jour vis- à-vis l'un de l'autre au milieu de leurs troupes. - Ou mande de Tongers, du 25 juillet: Les journaux hollandais ont annoncé que le roi ac compagné des princes d'Oraoge et Frédéric, était parti de La Haye pourse rendre l'armée. Des nouvelles arrivées de Bois-le-Duc disent queces personnages doivent arriver en cette ville dans le courant de cette semaine. On se perd eu conjectures sur le but réel de ce voyage. Je puis vous assurer comme le tenant d'une excellente source, que le plus grand découragement regne dansj'armée hollandaise on la plus grande peine étouffer les émeutes partielles qui éclatent tous les jours. Les gardescoromunales mobilisées re fusent ouvertement de faire plu$ longtems le service et les Frisons ont déclaré qu'ils quitte raient'la frontière incessamment. Ne serait-ce pas là uue des raisons qui ont surtout engagé Je roi Guillaume visiter sa FIDÈLE ARMEE? Les malheureux babitans de Maestrichl sont de nouveau renfermés et surveillés avec Ja plus scrupuleuse exactitude. Depuis que les événe- mens du 31 juillet ont contraint les Hollandais

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Le Propagateur (1818-1871) | 1831 | | pagina 1