z don tu ne partie reprit les armes qu'elle avait déjà mis bas. L'apparition du corps du général Rohland détermina la crise, partie de celui de Geilgud le rejoignit pour se frayer avec lui un chemin jusqu'eu Pologne. Le corps de Chlapowskiet l'infanterie de Gielgud restèrent en arrière. Lorsque Gielgud s'avança vers les troupes prus siennes, il était cheval entouré d'officiers polonais dont on lui lâcha un coup de pistololet et galouppaensuite le sabre la main, vers le corps de Rohland. Un vieux capitaine qui était prés du général, déclara avoir entendu l'assas^ sin prononcer les mots, coquin traître, avant de tirer le coup qui fut mortel. Tous les Polo nais exprimaient leur indignation de ce meur tre sans pourtant déplorer le sort de la victi me. Les russes s'étant avancés davantage, uoe partie des polonais, qui avaient suivis le corps de Rohlaud rejoignirent leurs camarades sur le territoire prussienet au nombre de 3ooo hommes, moitié cavalerie, moitié infanterie avec 6 canons furent cernés dans un bivouac par les troupes prussiennes. Des nouvelles ultérieures du i5 annonçent te ce jour là midile corps de Rohland ori de aSoo hommes d'infanterie 5oo hommes de cavalerie avec 19 canons, sous les ordres des généraux Rohland et Szyrmanowskia Sassé la frontière de PrusseCoadjuthen et a éposé les armes. cet usurpateur qUi} loin de se conformer au- plusieurs ont été blessés et tués des deux côtés.- cune des conditions de la séparation projetéePlus de 400 individus se sont portés chez l'an- vient s'asseoir insolemment sur un trône où sans cien chef de l'insurrection royaliste, pendant les humiliation pour tous les souverains on ne sau- cent jours, le marquis de'MOntcaW; ils ont tout rait le souffrir.... La guerre se prépare; fclle se brisé dans sa maisons: tous les efforts de la prépare sanglante et terrible, amenée et enveni- garnison oùt été inutiles. La ville est dans la mée par toutes les bassesses qu'a produites dans plus grande consternation: la plqs part des ha- la conférence un amour immodéré de la paix bilans leur aise partent pour la campagne. Le A la Hollande, nous dirons que le termes marquis de JVlontcalm est en fuite, ou le poursuit de ses nobles sacrifices approche, et qu'avec un pour l'assassiner. La maison d'un chapelier, peu d'énergie tout est sauvé. A l'armée qui dé- décoré Lapalud, commissaire de police jusqu'à fend nos frontières nous dirons que l'heure est la révolution de juillet, a été pillée; un phar- venue de répondre ces ignobles accusations de macien de l'armée de Murât, devenu carlistea lâcheté, de cruauté que des misérables n'ont éprouvé le même sort. cessé d'accumuler sur nos braves, afin de les ca- - On a rémarqué l'absence des ambassadeurs lomnier aux yeux de l'Europe. Ils l'auront fait de Russieet de Hollande. Ils n'étaient sans doute vainement, le jour de justice s'approche avec pas curieux, le premier d'entendre le roi des le jour de gloire; et c'est par leurs actions et François parler du courage des Polonais et des non par nos paroles que vase faire leur éclatante vieilles amités de la France pour ce peuple; le justification! second de se voir rappeler le fait accompli du Marchez donc Marchez unis sous vos glo- démembrement du royaume de Hollande, rieux drapeaux, uatiou des citoyens qu'on vou- - Une Gazette de New-York parle d'une mai- drait flétrir, comme si les siècles n'avaient pas son qui est située justement sur les confins des étals de New-York et de Vermonten sorte que quelques chambres sont dans un état et le reste dans l'autre et que la limite passe par la salle manger. Il n'y a pas longtemps que l'habitant établi votre renommée! Marchez je m'éprisez les clameurs des lâches et des traîtres Que craindriez-vous? Derrière vous est votre his toire que connaît l'univeis, devant vous est vo- HPMVI tre avenir, et il vous appartient. C'est la patrie de cette maison fut poursuivi pour dettes dans I. 1 i'-c.„. mv1. a i>a.. „f, LE JOURNAL DE LA HAYE. M. Durand se met en verve pour inspirer du COUrage aux Hollandais: rien de plus animé que son style: Marchez, leur crie-t-il, marchez unis sous vos glorieux drapeaux Ut Sans doute les drapeaux de Walhem, dé Berchem Mar chez que craindriez-vous? Derrière vous est votre histoire J> Malheureusement celle histoire nous apprend quels Spartiates s'adresse le modernes Tyrtée. En l'entendant crier aux eufaDS de la Hollande: marchez marchez on se rappelle ce Français que Châleaubriand ren contra dans les forêts de l'Amérique, et qui s'everluait faire souler en cadeuce messieurs et mesdames sauvages. Voici quelques extraits de cette pièce curieuse a Les dix-huit articles, il faut bien le dire et la chose n'échappe point l'oeil clairvoyant de notre ministre, les dix-huit articles, sans rien exiger de nouveau, sans conserver même ce qui était établi, sans entamer la moindre négociation, ne fût-ce que pour jeter sur l'usurpation un voile de convenance, décident arbitrairement la question de souveraineténomment un souve rain la place du roixdes Pays-Bas, morcelant ses états et accordant tout aux rebelles. <c De telles infamies n'auront pas le succès qu'on s'en est promis, il y a, quoiqu'on en dise, une morale publique comme une morale privée, et les fausses promesses, et les mensonges im primés et signés déshonorent le ministre comme le simple particulier. Conscience loyauté dignité, vous avez tout sacrifié, affamés que vous étiez de paix générale. Eh bien, cette paix, vous ne l'aurez pas! Vous avez voulu jeter votre honneur dans l'a bîme pour le combler; Sabine reste ouverte, et il dévorera vous et les vôtres. Attendons encore quelques jours! La paix? c'est la Hollande qui la refuse: la paix elle nous fait horreur, quand vous nous soumettez a la révolte, quand vous sacrifiez notre patrie, quand vous, les envoyés des rois, vous vous prosternez lâchement aux pieds d'un peuple turbulent et qui se croit grandd'un peuple factieux et arrogant et qui se croit fort, parce que notre sang-froid, notre amour de la paix, et nos espérances que vous avez trompées, ont laissé trop grandir son insolence!.... Tout est fini par un moten ce mot tranche la question: le roi déclare son ennemi qui vous contemple vous êtes son asyle, ses enfans", elle quitte maintenant nos villes, et se réfugie sous vos drapeaux a Un monarque vénérable et juste qu'ainsi que vous, on a calomnié aux yeux du monde, a voulu vous voir et vous parler encore; écou lez sa voix, car il est votre concitoyen, votre l'étal de New-York. A l'arrivée du shériflil passa dans une autre chambresituéee dans l'é tal de Vermont, où le shérifl n'avait pas de pouvoir. De là il invita poliment le shériff dîner. La table fut mise sur la limite des deux états Je débiteur s'assit dans l'état de Ver mont, et le shérif resta dans celui de New-York. ami, votre compatriote c'est le sang des veilles - Par ordonnance du 10 juillet il est ouvert proviuces qui coulu dans ses veines comme dans A" A°" les vôtres entre vous et lui comme entre vos pères et mères, c'est la vie et la mort.» Envers 2 8 mars. au ministre secrétaire-d'état ducommerce et des travaux publicsavec imputatiou sur les res sources spéciales créées par la loi du a5 mars 1831un crédit extraordinaire de quatre cent cinquante mille francsdestiné pourvoir Une lettre de Bois-le-Duc que nous recevons aux lraVaux et dépenses des cérémonies et fêtes a 1 instant, nous apprend que le peuple a pro- doivent avoir lieu dans la capitale, au nom mene le drapeau brabançon dans les rues a Ter- de Ja FrancCj en commémoration des journées gauw et a Haarlem; le, mécontentement est ge- des g fit ;,lei l83o< neral et on s attend a un soulèvement prochain. - Le premier ban de la garde-civiqpe a fait le 26 au matin l'exercice hors de la porte Rouge. - Le 26 dans l'après-midi, quatre compagnies ANGLETERRE. Londresa3 juillet. Nous avons annoncé avant-hierque les dé pêches apportées par le baron YVessemberg n'étaient pas d'un caractère conclusif. Ge fait de mineurs sont arrivées - Nous croyons pouvoir assurer qu'il n'est point question de la démolition des fortifications 1 - 1 -i t;,t - f j n admet pas de doute, mais en meme tems tl est d Anve.s dans la convention passée a Londres. jnJle „uoiq»<, |erefus du roi de - Des personnes qa, se drsent bien informées boMandc d'accéder aù< proposition do I. con- prétendent qu il est encore arrivée de nouvelles c -r n n k ference, n ait pas ete formellement communique troupes a la citadelle. On évalué maintenant a.. „aa:~..:—J :i celles qui s'y tiouvenl six mille hommes. HOLLANDE. La Haye a3 juillet. On lit dans le Journal de La Hayedu 22 juillet. A l'arrivée de S. M. l'armée, une gran- aux représentans des puissances médiatrices, il y a en ville des nouvelles positives qui ne laissent aucun doute sur le mécontentement de ce sou verain de Hollande, en recevant ces propositions. Le refus qu'il a fait de ce conformer la recom mandation de la conférence, amènera certaine ment beaucoup d'embarras, mais nous espérons de revue aura lieu aux environs du camp de „u'j| ne fera „as naîlre des difficultés qui ne Ryen, ou se réuniront les bataillons formant les soieflt SUSCeplibles d'arrangement. Courrier. lie et 2e division de l armee, sous les ordres de POLOGNE. Varsovie i4 juillet. D'après tous les renseignemens qui nous ar rivent de l'armée principalenous nous atten dons une, crise qui décidera de notre avenir. Les Russes ont passé la Vistuleil a été de toute impossibilité de les en empêchermais nous S. Exc. le général van Geen et de S. A. le duc de Saxe-Weimar, ainsi que deux régimens de cuirassiers, un régimeul de lanciers, six batail lons d'artillerie, etc. On assure que S. &1. se propose dé passer ensuite en revue les troupes cantonnées aux en virons d'Eindhoven, et d'aller inspecter les fortifications de Bois-le-Duc, ainsi que Celles de Grave et Nimègue. - H Amhemsche-Courant demande quand combattrons sur la rive gauche aussi bien que on verra enfin comparaître devant la justice les sur, j? r,ve droite. Notre gouvernement vient de généraux qui commandaient Bruxelles au mois d'août, et le général Schepern quia laissé pren dre Yenloo. FRANCE. Paris a 6 juillet. On écrit de Montpellier, du 18 juillet: La guerre civile est commencée, les partis en sont venus aux mains, on s'est battu dans les rues, publier une dernière proclamationen invitant tous les habitaus de la ville se procurer pbur six semaines de vivres, ou de quitter Varsovie. Tous les moyens de défense sont prêts et nous sommes calmes et résignés. Les prussiens se courent les Russes de toutes les manièreset nous sommes cruelleiritent abandonnés par tout le monde. Si la Pologne succombela France subira sa destinée.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1831 | | pagina 3