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GARDÉ CIVIQUE- - ord** bu joor.
jiux armes camarades
Le premier ban de la garde civique de Gand
Se réunira aujourd'hui mercredi2 heures de
vant Hôlel-de-faille, prêt marcher au
premier ordre.
Le premier bataillon se placera dans la rue
Haute Porte.
Le deuxième bataillon devait cour de Sl-
George.
Le troisième bataillon marché au Beurre.
Le colonel commandant de la garde ci
vique de Gand, Ch. Coppfns.
Hier, huit heures et demie du matin, lès
canonnières hollandaises stationnées dans le
Braeckmanont commencé tirer sur le Ca-
pitalen-Dam et le f^erlaet. Peu après, une
fusillade s'engagea entre les Belges et les Hol
landais: les nôtres, en trop petit nombre, ont
dû se replier et abandonner les positions les plus
importantes que nous avions sur ce point de nos
frontières. Après ce premier avantages, les Hol
landais ont poussé leurs patrouilles jusqu'à la
rue Verte, un quart de lieue du Capiialen-
i)am,etdéjà neuf heures ils débarquaient leurs
canons pour continuer leur invasion dans le
Clara Polder bientôt l'on vit flotter le drapeau
orange en déçà de la ferme de M. van Brûssel,
Assenede, 2 août.
Aujourd'hui vers midi et demi, les troupes
hollandaises de la.garnison du Sas-de-Gand ont
fait une sortie avec une force considérable, et
sont inopinément entrées dans la commune d'As-
senede. Nonobstant celte surprise, aussitôt le
tocsin sonné et la générale battue, une partie de
la garde civique a été sous les armes et de con
cert avec la garde militaire s'est voulue opposer
l'invasion de l'ennemi mais après quelque ré
sistance se trouvant accablée par le grand nom
bre et manquant de munitions et d'armes feu,
elle a été forcée de battre en retraite. La garde
civique n'a cédé, que lorsqu'elle vit les troupes
de ligne abandonner les premières le poste
d'honneur. Bel exemple de nos soldats citoyens!
honneur la garde civique!
Des frontières, 2 août, 8 heures du soir.
Je viens des avant-postes. A 5 heures, les Hol
landais ont mis le feu la grande de M. van Brus-
sel. A 6 heures la flamme sortait de la maison
vers 7 heures, une épaisse fumée et bientôt la
flamme sortait de la campagne de M. du Bosch,
directeur des waleringues. Le Verlaet est eu
feu et flammes, et on émet de l'eau par la marée
haute.
Les nôtres se sont défendus quelques instans
vaillamment, maisn'ontpu tenir contre l'ennemi.
L'un disait qu'ils n'avaient plus de cartouches
l'autre qu'ils ne pouvaient rien faire sans canon.
Vers 7 heures, on a marché de nouveau contre
l'ennemi, ce qui arrivera celte nuit. Dieu le sait.
Un Lieut. est mort,un capitaine est surle point de
mourir, il y a encore quelques soldats blessés. Je
erois pouvoir porter 2000 hommes, les trou
pes hollandaises qui se trouvaient ce malin la
ferme de M. du Bosch. Nous entendons une
fusillade dans la direction de Philippine.
- Le ale yerlaet a été repris par nos trou-
£es; mais l'ennemi revenant en force considéra-
le, elles ont été forcées de retourner Water-
yliet. L'ennemi brûle et inonde tout.
St.-Nicolas, 2 août, 4 heures de relevée.
Hier, dans l'après-dînée, les Hollandais ont
commencé inonder les poidres situés entre le
fort de Liefkenshoek et le fort de Ste-Marie, et
nous y occasionnent des perles incalculables.
La garde civique qui brûle du désir de voler
l'ennemiest dépourvue d'armes et de muni
tions. Une compagnie des tirailleurs liégeois
s'est transportée Calloo.
Du renfort en troupes, de l'artillerie et des
cartouches sont partis de Gand et dirigés sur ce
point.
Huit heures du soir.
La deuxièmecoropagniedes tirailleurs liégeois
vient de partir pour la commune de Doel. Les
deux compagnies de gardes civiques se trouvent
sous les armes. Les hollandais oui pratiqué, dans
la nuit passée, entre Doel et Calloo, des ouver
tures la digue. A la marée haute l'inondation
sera générale.
- Toutes les troupes disponibles qui se trou
vaient Gand ont été dirigées sur divers poiots
delà frontière. Hier, dans l'après dînée, le 1"
bataillon flu 8me régiment est parti pdur Bou-
chaute; trois compagnies du 2me bataillon du
même régiment, sont parties dans la soirée avec
2 pièces d'artillerie, pour Cluyseu.
Hier, dans l'après midiun courrier a tra
versé cette ville se rendant Londres, il porte
la conférence la nouvelle de iarupiuie de l'ar
mistice.
On nous annonce au moment de mettre sous
presse, que le Capitalendam repris par nos trou
pes, est de nouveau repris par les hollandais;
qu'ils font des excavations sous l'écluse de con
servation Verlaet) pour la faire sauter, dans le
casque les Belges parviendraient le reprendre.
Les hollandais ont encore débarqué plusieurs
canons.
Ce matin les hollandais sont sortis d'ArdeD-
bourg avec 2000 hommes et 4 pièces de canon,
et sout venus jusqu'à Stroobrugge, pont sur la
Lieve, commune de Maldeghem. Nos braves
grenadiers au nombre de 200 les ont reçus en
habiles tirailleurs, un ou deux de leurs sont bles
sés, les hollandais dont la masse offrait prise
nos balles oui laissé plusieurs morts. [J.des F.)
Hier, deux espions hollandais ont été amenés
en ville. Il ont été arrêtés près du Capitalen-
Dam.
- Le fort Ste-Marie vient d'être pris par les
hollandais. C'est toujours défaut de canons
dont nos ennemis sont abondamment pourvus
que nos soldats ne peuvent se maiutenir daus
leurs positions. Pourquoi donc sicomme on
nous l'assure, il existe dans plusieurs forteresses
l'intérieur du pays des pièces disponibles ne
les porle-t-on pas vers la frontière?
Calloo n'est plus! La commune est en feu et
flammes. Les hollandais y ont commis des bar
baries inouies. Cette raced'hommesabominable,
ces cannibales y ont maltraité et massacré inhu
mainement deux jeunes filles. Ces victimes inno
centes de leur lâche cruauté poussaient en vain
des cris déchirans; ces monstresétaient inacces
sibles la pitié. Ils prenaient plaisir se repaître
de carnage. Nos troupes étaient en trop petit
nombre pour pouvoir tenir contre l'ennemi le
vicaire de la commune, ne se souvenant que des
dangers de la patrie, les animait au combat. Mais,
malheureusement, nos soldats manquaient de
cartouches manquaient d'artillerie man
quaient de tout ce dont ils avaient besoin, pour
repousser l'ennemi. Les habitans se sont enfuis,
abandonnant tout ce qu'ient la merci des en
nemis.
Voilà les fruits de l'insouciance,de l'incurie,
de l'inaction Nos champs sont ravagés, nos ha
bitations brûlées, nos familles massacrées, faute
de surveillance, faute de secours, depuis long-
tems reclamé, secours qu'on pouvait et qu'on de
vait donner.
- Hier, vers onze heures du malin, une af
faire s'est engagée entre nos troupes et celles de
l'ennemi, près la commune de Welde, surle
territoire belge l'attaque commença par les Hol-
laudais; malgré leurs forces de beaucoup supé
rieures, nos troupes leur ont tenu tète. Nous
avons eu quelques blessés, la perle de l'ennemi
a été beaucoup plus considérable, on lui a fait
un prisonnier.
- Nous avons dit hier que par l'inconcevable
incurie qui a présidé nos préparatifs de guerre,
notre ligne du côté de laFiandre-Zélandaise était
dégarnie de troupes suffisantes; aujourd'hui nous
apprenons que sur plusieurs points elle était en
tièrement découvert on nous cite entre autres
l'Oudenburgsche sluysle Staeksken près du
Sas, et le lolleken prés de Philippine. Pas un
homme ne gardait ces points assez tmporlans de
notre frontière.
- Aujourd'liuisix mille homme de gardes ci
viques des communes de ce district doivent se
rassembler Alost pour se rendre de là leur
destination. L'enthousiasme est son comble.
- On écrit de Londres: Le roi de Hollande
s'est adressé la conférence pour savoir s'il pou
vait reprendre les hostilités. Il lui a été répondu
que ksciuq puissances entendent maintenir l'ar
mistice et le statu quoainsi point d'hostilités.
Bruxelles 2 août
Les bourgmestre et échevins, voulant faire
disparaître celles des dénominations de places et
voies publiques, qui rappellent le souvenir de la
dynastie déchue, et assigner définitivement la
place St.-Michel le nom qui lui a été décerné
par un pieux et reconnaissant hommage aux bra
ves morts pour la patrie et la liberté, dans les
glorieux journées de septembre; arrêtent
Le boulevard du prince sera désormais nommé bou
levard du Régent.
Le boulevard Guillaume: porte d'Anvers.
La rue Guillaume: rue Léopold.
La place d'Orange place des Barricades.
La place St. Michel place des Martyrs.
- M. van de Weyer, notre envoyé extraor
dinaire et ministre plénipotentiaire Londres
sera admis mercredi, présenter en audience so
lennelle au roi de la Grande-Bretagne ses lettres
de créance et de notification.
Reprise des hostilités. - Extrait du Moniteur.
Aujourd'hui quatre heures de l'après-midi,
le gouvernement a reçu communication officielle
de la pièce suivante, par laquelle le général
Chassé, au nom du roi de Hollande, dénonce la
suspension d'armes conclue le 5 novembre re
lativement la citadelle d'Anvers. Nous ne nous
arrêterons pas discuter la légalité de la con
duite du gouvernement hollandais, nous accep
terons le défi, et nous repousserons la force
par la force. Le lems est venu de déployer une
nouvelle énergie, et de répondre l'appel que
notre roi nous a fait dans la solennité de son
iuaugaralion.
Citadelle d'Anvers, le 1 août 1851
M. le général,
D'après les ordres supérieurs qui me sont
parvenus aujourd'huij'ai l'honneur de vous
prévenir, aux termes de la ratification de la con
vention qui règle la suspension d'armes entre la
citadelle et la place d'Anvers, en date du 5 no
vembre ib3o que S. M. le roi des Pays-Bas
ayant décidé la reprise des hostilités, la suspen
sion d'armes avec la citadelle doit être dénoncée
comme elle l'est par la présente la reprise des
hostilités devant en conséquence avoir lieu dans
trois fois vingt-quatre heures, ou jeudi 4 du
présent mois d'août neuf heures et demie du
soir. En me conformant ainsi aux termes de mes
conventions je compte sur ce que ce délai fixé
sera également observé de votre part, et dois
vous prévenir aussique s'il n'était pas stricte
ment observé jusqu'à ce terme, si notre com
munication était interceptée ou des travaux en
trepris pendant ce tems je sciais daus le cas de
procéder de suite la reprise des hostilités.
Recevez, mousieur, l'expression de ma con
sidération.
Le général d'infanterie, commandant-supé
rieur de la citadelle d'Anvers
Baron Chassé.
Pour copie conforme, le général de brigade,
gouverneur militaire de la province et comman
dant supérieur de la ville et banlieue d'Anvers,
DeTabor.
Pour copie conforme, le général de brigade,