iti tua, JOURNAL D YPRIS MERCREDI, 3i AOUT, i83i. XV^e Annee. POLITIQUE, JUDICIAIRE, NOTARIAL ET ACTES DU GOUVERNEMENT. N° I359. L'Abonnement au Jouirai. d'Yfrrs est pour la ville et son arrondissement, Jl. 2-75, P.-B., par tri mestre et 3 fl., pour toute la Belgique franc de port par la poste. INSERTIONS. Prix 8 cents par ligne y et toutes celles en dessous de 7 lignes se paient 5o cents. OUVERTURE DES PORTES dr la tille. Du 18 au 3i Aoûtiji heures. FERMETURE DES PORTES dr la ville. Du 16 au 3i août, 8 iji heures BELGIQUE. Yprès, 3t août. Le Collège Electoral du district administratif d'Ypras, vient d'elire une imposante majorité, savoir AU SÉNAT. Monsieur Deconinck François, avocat Ypres membre du Congrèslequel de 765 votans a réuni 604 su irrages. Monsieur de Ghelcke-Delimon Jacquet, proprié taire Ypres de 689 votans 558 suffrages. A LA CHAMBRE DES REPRESENTAI. Monsieur Angillis Ange, notaire Rumbeke, qui obtenu 5g4 voix de 66] votans et monsieur Vuyl- stekc Louis, propriétaire Gheluwe, 566 voix d'un pareil nombre de Votans. Gand19 août. - Un journal allemand rapporte sur l'ex-roi de Suede les détails qui suivant C'est un homme d'un extérieur imposant; il a dans le port la fierté du soldat. Son costume est celui d'un Anglais. Il porte ordinairement un habit bleu, boutons d'or.; il a coutume de le boulonner dioil jusqu'au cou; son pantalon est bleuclair. Lorsqu'il l'ait sa piomeuade du soir, il jette sur les passans des regards soupçonneux et défians. On s'imagine facilement qu'un homme qui a subi les plus étranges vicissitudes qu'il est donné d'épi ou vei eoce monde, et d'un caractère si bizarre, doit faire naître partout l'attention et l'intérêt. Mais il est arrivé quelques individus de pousser ces sentimens trop avant, et d'oublier les ménagemeusauxquelsadroit l'exilé. Il paraît que ceci a donné lieu aux scenes les plus vio lentes. L'ex-roi est un lioiiimrae d'un caractèie impétueux ce qui, joint aux souvenirs de l'his toire de sa famille, le rend d'une délicatesse ex trême en ce qui concerne l'étiquette; aussi il est facile s'emporter contre tout ce qui paraît porter atteinte ses préprogratives; et il n'y a pas longtems, un homme, qui jouit d'ailleurs de beaucoup de considération, desireux de voir le roi de prés, porta sa cuiiosité jusqu'à le sui vre dans sa pronieuade du soir. Ceci amena une proposition de duel mais notre curieux fit des excuses, disant qu'étaut d'une uaissance infé rieure la sienne, il ne pouvait avoir l'bouueur de croiser le fer avec lui.» - La coniérence de Loudres a fait au roi de Hollande la demande formelle de rétirer ses troupes de tous les points qu'elles n'occupaieul pas avant la reprise des hostilités. Guillaume s'est vu eufin forcé d'y cousentir et déjà ses troupes doivent avoir reçu l'ordre de quitter le Capilalen-Damle fcrlaet et tous les autres girnent le 8») dans les Flandres, c'est-à-dire en tout points dont elles s'étaient emporéespar surprise. Peu près 5o,000 soldats. - On écrit de Namur, aa août; Aujourd'hui N.oul empruntons au Courrier le, passages,ui- c c vans de sa correspondance de iirlemont, en date un sont arrives ici deux regimens d infanterie fran- 25 ao» r çaisele y de ligne qui part demain et le 19* En sortant de St. Trond pour me rendre Tirle- léger qui demeurera jusqu'à uouvel ordre. mont, j'ai vu moins de désastres sur cette route que -, »ur celle de Diest, mais les campagnards n'ont pas M. l'abbé de Foere déclaré dans le Courrier ne pas moinj souflert du - p dej Hollandais. Le, sol/at. pouvoir accepter le mandat de représentant, dont un en s,écriaientJ aycc fureop! Ce ,ont dos ,)n_ grand nombre d'é ecteurs de la Flandre-Occidentale dg Brabancons! 1!s visilaient d,abord fort se proposaient de l'investir. ent ,ej ,naisonJ wuj rttexle d. cherchcr - Nous apprenons que M. le colonel Moyard, com mandant ad intérim l'armée des Flandres a envoyé un parlementaire au général commandant les trou pes hollandaises, pour l'inviter a iaire cesser toute violation du territoire, et les vexations dont nos compatriotes sont accablés, le prévenant qu'en cas de récidive, il usera de représailles. - Vendredi dernier, on a vendu Londres les ma nuscrits originaux des romans de YValter-Scott. Ces manuscrits sont très bien conservés, et ne portent que très-peu de ratures et de ebangemens. 11 y en avait i5 en tout: le produit de la vente s'clèvc a 3i6 liv. 4 sc'1- 1 i,4o6 fr. - Des lettres de Cologne confirment la nouvelle du passage du Rhinpar le quatrième corps prussien. 11 a pris ses cantonneraens a Aix-la-Chapelle et aux environs. On porte ses forces 25,000 hommes et 192 bouches feu. - Il y a bien longtems que nous n'avons plus parlé de Libry-Bagnano. Lecteurs, ou croyez vous que se tienne aujourd'hui ce personnage? Les uns disent qu'il s'est rendu Luxembourg: d'autres affirment qu'il réside La Haye, où il exerce encore les fonc tions de conseiller intime de Guillaume, et s'escrime avec le ci-devant rédacteur du Journal de Gand, le probe M. Durand, qui dira le plus de mal de cette Belgique, qui les a soufferts si longtems sur son- sol hospitalier, lin autre journal de cette ville en sait peut-être plus que nous. Quoiqu'il en soitcet honnête homme vient de publier Parisl'occa sion de l'anniversaire du 25 août, une seconde édition du pamphlet, La vïlle rebelles ou les Bel ges au tribunal de l'Europequ'il publia l'année dernière en Hollande, et dont S. M. le roi de Prusse a bien voulu accepter la dédicace. Cette seconde édi tion, pour plus de variété, porte le titre de \La Bel gique en i83oou Document pour servir l'his toire de son insurrection. - Les St. Simoniens ont repris leurs enseignemens Bruxelles L'Organisateur Belge, journal hebdo madaire de leur doctrine, a de nouveau commencé paraître. - Nous avons été étrangement abusés sur la force réelle de notre armée, et c'est là un chef terrible d'ac cusation contre les ministres qui paraissent s'être scandaleusement joués de notre bonne foi. Si l'on en croyait un premier rapport deM.Goblet, nous avions 40,000 hommes sous les armes; après lui vint M. d'liane en quittant le ministère se vantait d'avoir augmenté l'armée de 24,000 soldats; plus tard M. Dufailly annonça au congrès que nous avions sous les drapeaux 57,000 hommes prêts entrer en cam pagne, et enfin en dernier lieu le congrès vota des subsides pour un effectif de 68,000 hommes. Ou donc était cette arméequand il s'est agi de repousser les troupes de Guillaume? On nous a montré alors en viron 16,000 hoinmesdans le 1.imbourg 10,000sous le* murs de Louvain, 7,000 dans Anvers et un re- prétexle «l'y cuercncr les ar mes cachées. Ils sondaient les lambris, les murailles tapissées pour y découvrir les cachettes. Tous les endroits qui donnaient creux étaient enfoncés a coups décrusses de fusil. Les armoirea étaient vidées, •et ces pillards remplissaient leurs fourgons des divers 4>jels enlevés, J'ai visité l'hôpital il s'y trouve encore des bles sés de l'ennemi. J'ai vu leur chirurgien, qui est Hollandais. J'ai parlé un Suisse blessé qui dit que l'armée de Saxe-Wcimar est en partie formée de Suisses. (J'en ai vu quelques déserteurs passer cher, nous, en jurant de ne plus retourner parmi les Hol landais Lorsque les Hollandais ortt évacué Tirle- raont, ils ont dit leurs blessés Ceux qui ne partent pas avec nous sur le champ, seront innu»»]. p-, les Français. A ces mots une foule de blessés se sont fait porter demi-morts sur des chariots de trans port. Ceux qui sont restés en arrière, sont visités aujourd'hui avec soin par les Français qui sont en trés Tirleinout. Les sœurs de l'hôpital prodiguent les soins les plus touchans aux blessés de quelqoe nation qu'ils soient. Ces bonnes daines ont donné jusqu'à leurs lits aux malades. Les matelat* uian- 2uent beaucoup de blessés sont sur la paille, avec es couvertures sans draps. J'ai vu Tirlemont une trente-modèle fort ingé nieuse, que les Français viennent de faire pour la partie de leur troupe qui doit rester campée en Bel gique. Cette tente est en charpente plâtrée d'argile et couverte de chaume. L'intérieur en est commode. Le journal de La Haye donne, dans son n" du so, un article ayant pour titre: Qu'avons-nous gagné par no.re attaque et par nos triomphes en Belgi que? Après avoir examiné cette question sous le rapport de la gloire militaire il continue: Mais au-dessus de tous ces avantages nous avons déjoué la politique insidieuse de certains cabinets de l'Europe, et nous hâtons le dénouement du triste drame dont l'Europe offre le spectacle depuis un» année. Car dans la supposition que l'armée française se retirera d'après les promesses de son gouverne ment, lorsque la nôtre se sera retirée du territoire belge, cette retraite ne s'opérera pas cependant avant que les difficultés entre nous cl la Belgique soient, aplanies et qu'on ail mis exécution les dispositions des protocoles, que la France elle-même a déclarées irrévocables. Tout le but du prétendu secours pc rié par la France la Belgique serait manque si la re traite se faisait avant une conclusion définitive de paix, dans la supposition que s F rançais ne 1 accourus en Bclgiq son trôneet poc si la France seyfé(M;6Uc Va linéique av,.n/cel!t n,n7 clusion, elle i nid s ôbhgetti r puisque la cfira jamais <\c conditions

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Le Propagateur (1818-1871) | 1831 | | pagina 1