- Le premier bau de la garde civique va de tiouveau être mobiliséet toute l'armée sera campée dans les premiers jours de septembre. FRANCE. contre le pàclia de Scutari. Des nouvelles au thentiques-, qui nous parviennent de plusieurs points,démentent celte nouvelle. En toute ren contre Izet-méhémct a remporté de brillans 'avantage», et le succès de ses armes doit inces samment assurer la soumission de ce pacha. Bruxelles sg août. refus de l'évacuation ou capitale» dam et du verlaet et état des hostilités dans les flandres. M. le ministre de la guerre ayant fait faire par le généralcohimaudant la idivision mi litaire, l'invitation au général hollandais de Kock d'évacuer le Capitalen Dam et le f^er- laetle ht du courant, le lieutenant-général de Kock a fait parvenir au ministre de la guerre la réponse suivante: Quartier-général Postbourg 21 août i83i huit heures da loir. M. lé commandant M. le commandant des troupes de S. M. le roi dans le quatrième district de la Zélande, vient de me remettre votre lettre de ce jour, n° 3361 par la quelle vous le priée de donner des ordres nécessaires pour que |es troupes de S, M. évacuent les écluses ou Capitalen -Va m et du Verlaet. En réponse cette lettrej'ai l'honneur de vous donner connaissance que je n'ai reçu de mon gou vernement d'autres ordres que de faire cesser les hostilités et de me ronfonner au contenu du proto cole n° 3i de la conférence de Londres en date du 6 août dernier, dans lequel il est dit, qu'il était convenu que les tronpes ne franchiraient pas les an ciennes frontières de la Hollande. Je ne sais pas si la convention du i3 de ce mois dont vous faites.mention change ces dispositions, cette pièce ne in'étanl parvenue mais comme les écluses susdites te trouvent sur l'ancien territoire hollandais je crois remplir les intentions de mon roi et de la conférence en ne faisant point évacuer ces deux points -, et je me flatte que ces raisons feront naître chex vous la même persuation. Le lieutenant-général-commandant en chçf les troupes de Zélandede Kocx. Pour copie conforme s Le colonelcommandant ad intérim la iTe di vision militaire de l'armée des Flandres M.-J. Motard. Le protocole n° 34 u'élanl qu'une proposi tion faite par les cinq puissances la Belgique et la Hollande, il paraît que notre gouverne ment a refusé d'y accéderdéclarant qu'au mois de novembre Un armistice indéfini avait été conclu entre les Belges et la Hollande, sous la garantie des cinq-puissanceS que cet armistice :i été religieusement respecté par les Belges et que coiiséque.ninietit un nouvel armislicé limité 3 six semaines est inutile. Indépendant. Idem. - Le régiment des hussards d'Orléans et ce lui des lanciers de Nemours sout arrivés ici le a6 One heure j venant de Louvain. - Le lieutenant-Colonel Nypels a quitté Maes- Uichl ta tète d'un escadron de cuirassiers. Le bataillon de mineurs a égalcmeut quitté Maes- tricht, mats il est en revanche entré i5oo hom mes dé ligne qui ont fait pailie du corps d'ar mée de Saxe-Weimer. - Il a été publié Maeslricht que les habitans n'a voient pas besoin d'illuminer l'occasion de la féte de S. M. le roi des Pays-Bas. 11 sem ble que les Ilollaudois ne sout pas coniens d'a voir ruiné Ces malheureux il faut encore qu'ils insultent leur misère. 3 - Un courrier du cabinet anglais est parti le 25 au soir, de cette ville avec des dépêchés-pour Londres. - M. le baron d'Hooghvorst, accompagné de ses secrétaires, sont parti le a5 au soir, 11 hetires de Cette ville pour Vienne. - La seconde brigade des troupes françaises, de la division H ulot, commandée par le général Vatonne, et composée des rg«'el 38* régimens de ligne, est arrivée ici vcdânt de Louvain. Ces troupes leur arrivée, se sont rangées en bataille le long de la rue Royal, où elles fureol passées en revue par le roi, qui était accompagné du maréchal Gérard, du général Hulot et suivi d'un nombreux état-major, parmi lesquels ou remarquait les généraux Chasteler, Duvivier et le uiiuislrede de la guerre de Brouckere. A près la revue, les officiels de ces régimenS se sont rendu chez le roi. - Le quarfier-général de l'arrtiée française est établi ici depuis le 37. M. le maréchal Gé rard occupe l'ancien hôtel du régent. Le général Barroisse trouvant dans les environs de Kermpt, le 34, avec la division française sous ses ordres, a envoyé un piquet de s5 hommes, pour reudie les honneurs militaires aux restes du brave capitaine Blondeau, mort si glorieusement au champ d'honneur. Le ca davre, après avoir été retiré d'un fossé, a été déposé dans le cimetière de Kermpt. - Jusqu'ici on glisse sur un fait grave qu'il faut cependant éclaircir. L'armée française, après la révocation du fatal contre-ordre du 5, a été retardée de 36 heà'res dans sa marche par le commandant de Mons. Si ce retard est le pro duit de la volonté de cet officier, pourquoi ne le met-on pas en jogemeul? Il est cause du dé sastre de Louvain; le fait est grave pour méri ter une punition exemplaire. Entrée le g Mons, l'armée française anjvaît le Surlendemain Bruxelles et le 12 Louvain, de fort grand malin. (Emancipation.) t - Le a5, sont arrivés huit déserteurs de l'armée hollandaise, tous du pays de Nassau. - Ou compte environ r5,ooo Suisses dans l'armée hollandaise; le plus grand nombre sort des régimens qui servaient en France sous Charles X, et qui sont rentrés dans leur patrie après les événemens de juillet. - Les prisonniers belgessoqt conduits Nàar- den, petite ville de la Hollande septentrionale, quatre lieues d'Amsterdam et six lieues d'Ut- rechl. Liège ,3 8 août. M. le colonel isebrantde Lendonck appe lé au commabdemènt militaire de la province de Liègeest eulré le 26 dans l'exercice de ses fonctions. - On lit dans le Journal de ferviers Dans la miit du a3 au a4 août dernieron a vole dans l'église d'Olne quatorze chandeliers en enivred'une grandeur moyenne, M. Dewandre, auditeur-militaire de notre provinceappelé par le gouvernement aux fonc tions de seciétaire près de la commission d'en quête, chargée d'examiner les opéraiions de l'armée de la Meuse est parti le 26 ;au malin) pour rejoindre la commission. - Nous apprenons que le colonel Vanden- broeck quinaguère, a si bien soutenu l'hon neur de nos armesdans la province de Lim- bourg vient d'être élevé au grade de général de brigade. Cette nomination a été accueillie dans la ville de Ruremonde où réside le général avëc les tiiarqties'Ju fifns vif contentement. Oo- ûbus assume'que M. V.Vndenbroék avait refusé avant la dernière guerre, d'accepter ce grade pour ne pas figurer dans des promotions qui élaienl alors prodiguées sans dicernemcnt. slnvers 2/ août- Nous annonçons avec la plus vive satisfac tion àu commerce et au public que ta naviga tion de l'Escaut est libre, sans distinction de pavillon comme avant la reprise des hostilités. Voici la lettre que le général Chassé vient d'adresrer au général de Tabor Citadelle d'Anvers 27 août 1831; M. le général J'ài l'honneur de répondre votre missive d'hier 26 août, n 38, qu'en vertu d'une disposition de S. 51. le roi des Pa^s-Bastransmise hier soir 26 août, k M. le commandant de la flotille stationnée devant Anvers, la navigation de l'Escaut doit être rétablie commeelle l'était avant la reprise des hostilités, et qu'en veitu de cette disposition je viens de donner les ordres nécessaires pour qu'il n'y soit plus porté d'entraves, sans distinction de pavillon. Il est superflu de vous inviter en conséquence 4*s vouloir donner les ordres nécessaires pour que les embarcations hollandaise, servant aux communi cations de la citadelle, soient également respectée* et qu'il ne soit commis aucune hostilité contre 1* navigationetc. Le général d'infanteriecommandant supé rieur de la citadelle d'Anvers baron Cariai Le général de Tabor a reçu du colonel de marine Koopman la même notification. - Le général Chassé a retenule s5trois bateaux chargés da charbon qui étaient destinés jiour Anvers et les a fait décharger la cita delle néanmoins il a payé la valeur du char bon. Il paraît qu'il songe faire .ses provisions pour l'hiver mais elles pourraient fort Lieu devenir inutiles. Escaut. Paris 37 août. Les dernieres revues du moi?précédent por taient au chiffe qui suit les hommes habillés, armés et équipé? de nos forces de terre: lufanlerie de ligne et légère, 3 3J,oo0, grosse cavalerie moulée, i6,5oo; cavalerie légère, 17^50; artillerie et soldats <}q tr.tiiu, 19,200; troupes de génié, sapeurs, m 1 peurs, jranion- tiiers, 5,900; hôpitaux, 4,two légiops étran gères, 22,000; compagnies département.îles de vétérans,invalide?, 4,800.- Total, 291,95,0. Nos cymprip. les troupes, aux çojonjes, en Murée, en Afrique, qui Jieu vent s'élever 38,000; la gendarmerie, a 1^,220, Total géùér., 334,«70. -j M. le général Lafayeile et sa nombreuse fa mille oui eu l'honneur de dîuer le 24, avec le roi et I? famille royale, - Le dey d'Alger a été également reçu par le roi. ,4 - Don Pedro paraît 1res satisfait de la rési dence de Meudou. Les dépenses de don Pedro et de sa furrlle sont sa charge, mais il lui a été oflert une sortn de garde d'honneur prise dans les voltigeurs du 6« régiment. - Le comité polonais paraît avoir toutes les chances de succès pour l'empi uni doul il est fait mention le 26 dans les journaux car ourig l'offre de la nuisou Ferreie- Lafiile et oowpa-,

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Le Propagateur (1818-1871) | 1831 | | pagina 3