Ta direction -s? composera des province» dei
Flandres occidentale et orientale
La 2e direction des provinces de Hainaut de
Haïuur et de Luxembourg;
La 3e direction de celles de Liège, Limbourg
Anvers et du firabant.
Les directeurs seront choisis parmi les officiers su
périeurs-de chaque arme.
Un officier de l'arme sera attaché chacun des ins
pecteurs généraux, et des directeurs.
Le ministre de la guerre pourra, la demande
■des inspecteurs-généraux, et si les besoins du ser
vice l'exigent, adjoindre un second officier aux ins
pecteur s-générau x.
Sont nommés
Inspecteur-général des fortifications et du génie
M. Gohlet général de brigade
Inspecteur-général de l'artillerie, M. le comte
d'Aflaytah de Ghistelles colonel du génie,
Directeur de la se direction du génie Mons, M.
le colonel J.—C. Dutilkcil
Directeur de la 3e direction du génie Bruxelles
H. le colonel J.-P. VVilmar
Directeur d;la iTt direction du génieGand
M. le lieutenant-colonel Cordemans
Directeur la ire direction d'artillerie Gand, M,
le lieutenant-colonel Hebbelinck
Directeur la 2" direction d'artillerie Mons, M.
le lieutenant-colonel Tesch
Directeur la 5' division d'artillerie Bruxelles,
M. le major Winsinger
Chef la 5e division du ministère de la guerre,
pour la partie de l'artillerieM. le lieutenant-colonel
♦an Mons;
Chef la 3e division du ministère de la guerre
pour la partie du génie, M. le major Beaulieu.
Le ministre de la guerre s'occupe avec une in
fatigable activité de la formation de noire armée;
qui sera mise avant peu de leius sur un pied vé
ritablement rédoulable: lesmiiieiens des diverses
classes vont être rappelés; des camps vont être
formés pour les y exercer; la garde civique va
être de nouveau mobilisée, et celte fois-ci on va
lui enseigner le mauiement des armes. M. le co
lonel Fleury-Duray a étéeuvoyédans les Flan
dres pour organiser to mille bommes de ce ban
qui, dit-on, seront de suite dirigés vers les
frontières.
- Environ 6oo tirailleurs liégeois sont arrivés
ici hier de Termonde.
- On nous assure que des ordres ont été don
nés pour reprendre de vive force le Capitalen-
Damsi les hollandais ne voulaient pas l'éva
cuer l'amiable.
- L'administration de M. Chazal vient d'être
supprimée par le ministre de la guerre les em
ployés supérieurs ont été mis la demi-solde
mais les simples employés ont été tout bonne
ment congédiés nous l'avouons, nous nous affli
geons de voir toujours les employés d'un ordre
inférieur, les bommes qui dépendent d'un petit
traitement et qu'on pourrait satifsaire avec peu
de chose, froissés par les révolutions qui s'opè
rent dans les bureaux, tandis que ceux qui ont
touché de gros appointemens en conservent
lorsqu'ils se retirent, uoe partie qui peut encore
lesaider vivreet non sans aisance sans rien faire.
-Hier, deux déserteurs de l'armée hollandaise
sont arrivés Bruxelles; ils ont déclaré qu'ils
étaient nés Suisses, qu'ils avaieut pris du service
eu Hollande, au mois d'octobre i83o, après
avoir quitté la France; qu'un nombre immense
de leurs compatriotes en avaient fait autant.
- Nous recevons de source certaine l'avis
qu'il passe encore journellement sur divers
Ejints des frontières eolre la Prusse et la Hol-
udedes recrues Suisses et Allemands de divers
états des bord du Rhin. Ces recrues sont incor
porées dans les rangs de l'armée du roi Guil
laume, [Courrier.)
- On écrit de Nivelles On est assez étonné
ici des mesures prises par les militaires français,
offleiers et soldats se font nourrir chez les bour
geois, bien qu'ils aient avec eux leurs rations.
On néglige de faire lems les distributions aux
soldats, et force est aux babitans de leur donner
manger. Ou espère qu'il subira de signaler
cet abus, pour que les autorités le fassent dis
paraître.
- Le colonel de Ghistellesauquel on doit
l'organisation de l'artillerie belge et qui ve
nait d'être nommé iuspecleur-geuéral de cette
arme par arrêté royal du at> aoûtest mort le
39 au château d'Oosdeu près de Ruremorrde.
L'armée perd en lui nn excellent offleier et le
pays un digne citoyen.
- Le correspondant de la Gazette Univer
selle d'AugsbourgLondies, lui mande;
Don Pedro a complètement échoué dans toutes
ses tentatives pour obtenir un emprunt l'effet
d'entreprendre une expédition contre sou frète.
Seulement en engageant ses diaruausil a pu se
procurer 280,000 liv. st. Celle somme subira
ses besoins, mais elle ne lui fournira pus les
moyens de faire un armement. Les articles du
Courrier ne sont qu'une espèce d'annonce
que don Pedro lui-même a fait insérer et aux"
quelles le gouvernement anglais est toul-à-fait
étranger.
- Au momeDt où l'on s'occupe tant du cho-
lera-morbus on n'apprendra pas sans plaisir
le retour eu ce pays, d'un de nos compatriotes,
le docteur Legraud ex-chirurgien-major, at
taché la division expéditionnaire des grandes
Indes. Pendant un séjour de plusieurs années
Batavia il a étudié fond le cholera-morbus
et un mémoire ce sujet, qu'il adressa en 1827
l'academie de médecine de Paris, fut couron
né et son auteur obtient une médaillé d'hon
neur.
DU PROTOCOLE N° 34.
Par ce protocole que nous croyons officielles cinq
uissances se proposent aux gouvernemens belge et
ollande un armistice de six semaines.
Il paraît, si nous sommes bien informés, que no
tre gouvernement doit avoir répondu ce nouveau
protocole qu'il n'avait point violé l'armistice qui
avait été contracté et dont les cinq puissances étaient
garants; qu'il se conformait entièrement cet ar
mistice, et qu'il ne croyait point qu'il fut nécessaire
d'en conclure un nouveau.
Nous ne disons pas que ce sont là les paroles de
l'acte du gouvernement mais elles en représentent
les idées.
Notre ministère a parfaitement, nous semble-t-il,
posé la question dans sa réponse.
11 ne faut, pour s'en convaincre, que rappeler les
actes même de la conférence.
Par le protocole de la conférence du Foreign -Office
de Londres, le 4 novembre i35o, les plénipoten
tiaires des cinq grandes puissances invités par le roi
Guillaume délibérer sur les meilleurs moyens d'ap—
paiser les troubles qui avaient éclaté en Belgique,
furent d'avis que pour arrêter l'effusion du sang il
fallait une prompte cessation des hostilités, qui ne
préjugeât en rien les graves questions dont les cinq
cours désiraient faciliter la solution.
Aux termes de cet armisticeles troupes respec
tives devaient se retirer réciproquement derrière la
ligne qui séparait les deux pays avant leur réunion
en 1814*
Elles devaient en outre dans les 10 jours évacuer
les places et territoires qu'elles occupaient mutuelle
ment au delà de la dite ligne.
La note verbale du g novembre porte que les
cinq puissances ont jugé utile de rendre l'armistice
indéfini, et déconsidérer comme un engagement pris
envers elles-mêmeset l'exécution duquel il leur
appartient désormais de veiller.
Que celle des deux parties qui romprait l'armisti
ce se placerait en opposition ouverte avec les inten
tions salutaires qui ont dicté les démarchés faites par
les cinq puissances, et que dans l'intention des puis
sances il devait résulter de l'armistice une sécurité
complète sous leur garantie.
Le 10 novembre le gouvernement provisoire ad
héra au protocole du 4.
Par le protocole de la conférence du 17 novembre,
le plénipotentiaire du roi Guillaume auprès de la
conférence, déciara que le roi son maître adhérait
pareillement a ce protocole et l'armistice dont cet
acte indique les bases.
Qu'on juge d'après ces documensde la conduite de
la Hollande; dans l'intention des puissances l'armis
tice devait être indéfiniet il a été rompu sans au
cune dénonciation préliminaire; il devait assurer
la Belgique une sécurité complette et tout-à-coup
elle a été attaquée l'improvisteet les hollandais
y ont apporté la guerre avec tous ses ravages et tou
tes ses horreurs.
L'armistice constamment violé par les hollandais
a été scrupuleusement observé par nous.
Ce n'est donc pas nous qui nous sommes placés
en opposition ouverte arec les intentions des cinq
puissances.
C'est l'Europe entière nous en appelons de la
perfide conduite du roi de Hollande: tout hommequi
ne foule pas aux pieds tout esprit de justice, doit
hautement la condamner et l'histoire un jour la flé
trira sans aucun doute.
Anvers 3 s août.
Les journaux font de longues articles qui ne
sont que des amplifications de collège une pré
tendue mésinteligeoce entre la France et l'An
gleterre. Nous ne craignons pas d'assurer que
ces deux cabinets n'ont jamais cessé d'être d'ac
cord et qu'il n'y a aucune apparence ni de guer
re particulière ni de guerre géuérale.
FRANCE.
Paris, 5i août.
On lit dans la Gazette de Francea La nouvelle
suivante nous parvient par voie extraordinaire Il
paraît qu'un nouveau protocole vient d'être signé
la conférence de Londres et notifié en Hollande et
en Belgique. Des commissaires des deux états de
vront en vertu de ce protocole, se réunir immédia
tement Londres pour accepter un médiateur sur
le choix duquel ils devront s'entendre et discuter les
intérêts et les différends des deux pays. Cette com
binaison parait de nature devoir prolonger l'oc
cupation des troupes françaises, quoique cette occu
pation donne lieu en Angleterre de vives récri
minations de la part de la presse.
Les journaux anglais contiennent les détails
les plus affligeans sur te naufrage du paquebot
vapeur le Rothsay-Castleallant de Liverpool
Beaumaris et Bangor. Il parait que le maître du
navire et son lieutenant étaient pris de vin. Vingt
personnes ont été sauvées. Il y avait cent passagers,
sans compter l'équipage. Un M. Martin est resté
cinq heures se tenant une planche, quoique la mer
fut très grosse. Deux passagers qui tenaient aussi
cette planche, l'ont lâchée par fatigue, et se sont
noyés.
- On se rappelle qu'au mois de septembre
1829, les bijoux de la princesse d'Orange fu
rent volés Bruxelles ils s'élevaientdisait-on,
la valeur de 5 millions. Malgré tous les efforts
de la police belgeon ne peut découvrir le vo
leur. Le bruit s'était répandu en Belgique que
c'était le prince d'Orange qui avait cru pouvoir
en disposer dans un moment d'urgente nécessité.
Une partie considéiable de ces bijoux vient
d'être retrouvée New-Yorck.
La douane avait été informée qu'une maison
de la ville renfermait une grande quantité de
marchandises de contrehaude; elles s'y trans
porta dans la nuit du 28 juillet. On refusa d'ou
vrir; au nom de la loi les portes fuient enfon
cées- En arrivant dans le parloir du second étage,
les officiels de la douane fureul reçus par un