3 homme qui leur demanda ce qu'ils désiraient, et les assura qu'il ne demandait pas mieux que de se soumettre toutes les recherches qu'on ju gerait nécessaires. Après avoir long-temps fouillé partout en vain, on trouva une boîte remplie de diamans et de pierres précieuses. La conduite de cet homme avait éveillé les soupçons. On se saisit provisoirement de celte boîte. Dans la soirée, le ministre et le consul de Hollande obtinrent un mandat contre l'individu chez lequel on avait pris ces diamans, qui furent reconnus comme appartenant la princesse d'Orange. Les bijoux retrouvés s'élèvent la somme de 5oo,ooo fr. au moins. Dans le nombie se trou ve un saphir qu'on dit-être le plus beau connu en Europe; ilpèse 61 carats. L'homme chez lequel on les a trouvés a été arrêté. Il était arrivé New York le ai juio, sur le paquebot le François 1du Hâvre. Il portait bord le nom de Palanio; mais son arrivée ici, il prit le nom de Cairera II avait sur lui 4^5 mille dollers ao a5 mille fr. en billets de banque. C'est un Italien. Journal des Débats - On lit dans le Mémorial bordélais La cholérinemodification très-bénigne du choléra-morbus indigène, qui, pendant quel ques mois a régné dans Paris et dans lés dépar- temens du Nord et de l'Ouest de la Franceest dans ce moment la maladie épidémique de Bor deaux et de la Gironde. Une irritation légère de l'estomac et des inteslius se manifeste par des vomissemens et des déjections alvincs spon tanées, par une petite fièvre et des douleurs contusives dans les membres. Après un jour ou deux au plus, tous ces accidens se dissipent, l'équilibre se rétablit, mais une faiblesse remar quable, et cependant de courte duiée, succède cet étal maladif, qui atteint les adultes, les jeunes gens et principalement les eufaus Des boissons émollientes, des bains tiédes, des fo mentations mucilngineuses, des clystéres adou- cissans et la diète, quelquefois des émissions sanguines locales et modérées: tels sont les moyens hygiéniques et tbérapeuihiques qui, convenablement employésont sufii dans tous les cas pour triompher de la cholérine. - On écrit de Gênes: a La ducbssse de Berri a fixé sa résidence Massa, d'où ells nous fait d'assez fiéquentes visites. Un fait que nous ne pouvons apprécier, mais que nous vous donnons pour certain, c'est Îu'elle a nolisé, mois, le bateau vapeur il ïolomboy qui a ordre d'être constamment prêt partir pour la destination qu'on lui désignera. - On lit dans le Temps a D'après les nouvelles qui circulent sur les affaires polonaisesil paraîtrait que des négo ciations assez suivies auraient eu litu entre les commandans en chef des deux armées russe et polonaiseet que les diverses puissances n'y seraient pas étrangères. a C'est la sans doute la cause de l'inaction des deux armées. Si l'on en croit qnelques lettres particu lières les propositions faites de part et d'auties seraient bien divergentes et bien éloignées d'une conciliation facile et prochaine. Il devait en être aiusi. Le lendemain de combats si violens avec la haine acharnée qui existe entre les deux peu ples avec l'orgueil blessé du czar, avec la conscii-nce forte des Polonais dans leur droit on ne doit pas s'entendre ce que les pi entiè res paroles soient sans rudesse et les premières prétentions émises sans exagération. Ainsi, le cabinet de Saint-Pétersbourg ne consentirait a reconnaître l'indépendance que du grand-duché de Varsovie moyennant qu'on revint sur le décret de déchéance et les Polo nais de leur côté, réclameraient l'ancien royau me de Pologne avec la Lilhuanie et les autres provinces dont la Russie l'a démembré. a P. S. Ou apprend cesoir que le généal Skrzy- necky n'a pas voulu se soumettre l'espèce de surveillance que venait exercer la commis sion du gouvernement euvoyée prés de lui, et qu'il a préféré donner sa démission. 11 a été remplacé par le général Dembyuski, dont on connaît la miracnleuse retraite mais ce brillant fait d'armes révéle-l-il la haute capacité néces saire pour conduire une grande armée dans des circonstances aussi critiques que celle ou se trouve la patrie? Nous le désirons vivement. 11 paraît que la totalité des forces polonai ses s'éleve environ 62,000 hommes et celle des forces russes environ 90,000. - Nous uous empressons de publier la lettre suivaute: Ham, le 28 août i85i. Monsieur quelques journaux\t National entr'aulres) viennent de publier une lettre écrite, ce qu'ils prétendent, par uu soldat, et dont le cbâleau de Ham est l'uuique et triste sujet. Cette lettre ne contieut guère que des faus setés. J'ai peiue comprendre quel misérable sentiment veut exciter mentir sur de telles choses. La prison d'état de Ham est fort mal établie, et d'ailleurs mal saine. Elle est entourée de ter res basses et marécageuses. Les brouillards, l'enveloppent la moitié du jour. Il n'y a de jardin pour personne, plus forte raison n'y en a-t- il pas pour les prisonniers. oc Leur promenade consiste en uu bout de rempait d'une trentaine de toises, où deux per sonnes sans plus, peuvent marcher de froul, et du pied duquel s'eleveul continuellement des exhalaisons infectes. La nourriture qu'on leur fait servir est si délicate et si recherchée, qu'il m'est arrivé de faire mou dîuer d'uu morceau de pain. oc Les prisonniers de Ham ne passent pas leur temps jouer; ils out autre chose faire. Je ne sache pas que cela me soit arrivé uue seule fois depuis treize mois qu'on m'a privé de ma liberté. cc Leur vie est ce qu'elle doit être, grave et affligée. L'élude est leur unique divertissement. a Ceux qui cbeichent leur dérober l'estime, qui est due au malheur souffert avec dignité, métiteul peut-être qu'on ail pitié d'eux: je le crois aiusiet j'en ai pitié. a J'ai l'bouueur d'être, etc. db Peyrohhet. - Un jeune voltigeur de la garde nationale dans le quartier Feydeau, rentrant le 28, chez lui après l'exercice, rencontre une demoiselle qu'il couche eu joue eu lui disant: f oulez- vous que je vous tueL'arme était chargée, le coup partet la balle frappe la jeune personne 3ui tombe morte sur le coup. M. le commissaire e police a dressé procès-verbal et envoyé la préfectuie de police l'auteur de ce meurlie par imprudence. - Ou écrit de Vaienciennes, 3i août; L'ai memetil de la place de Valencieunesde puis bs premiers jours d'aoûta été poussé avec une extrême rapidité. Ou doit une partie de cet heureux résultat au zèle et la persévé- rauce de la compagnie d'artillerie de la garde nationale de Valeuciennesquidepuis le com mencement d'aoûta fourni tous les jours 30 hommes pour le service de l'armement. Les travaux faits par cette compagnie ressemblent pour leur perfection ceux faits par les compa gnies de ligne que l'œil le plus exercé ne sau rait distinguer. Le demi armementordonné dans toutes les places fortes de notre frontière est terminé de puis quelque temps au Quesnoyet aussi nous assure-t-onMaubeuge et Avesnes. - Les villes de Pillau et d'Elbing oui imité Kœnigsberg et ont demandé au gouvernement prussien d'abandonner un système politique si nuisible aux intérêts du pays. Mais le ministère prussien est tellement décidé aider la cause du despotismeétouffer toute étincelle de li berté civile sur le continent européenqu'au lieu de prêter l'oreille aux vœux de sou peuple, comme Poliguac eu Franceil cherche étouf fer l'expression de l'opinion publique en Prusse par les mesures les plus despotiques. A Bres- law, capitale de la Silesieil n'est plus permis de parler politique et surtout de la Pologne. Le système des mouchards y a été introduit, et quelques iudividus dénoncés par des espions de police ont reçu directement et indirectement l'avis d'être plus prudens l'avenir. Non con tent de l'infamie d'une pareille police on a tel lement anéanti la liberté de la presse en Prusse, que des ordres oui été donnés il y a quelques tempspour qu'on ne publiât pas même les catalogues de livres qui devaient être vendus sans l'examen et l'autorisation de l'inquisiteur qu'on appelle censeur de la presse. Tel est le système tant vanté eu Angleterre par les Loû- donderry et les Aberdeen. - On lit dans la Quotidienne La réception du dey d'Algerpar M. Ca simir Périer, réveille les soupçons déjà répan dus sur l'intention d'abandonner uue colonie si glorieusement conquise; On attend avec im patience le rapport que doit publier M. le ma réchal Clauzel. - récemment des moisonneurs Irlandais ont refusé 10 fr. par jour qu'on leur offrait pour les engager travailler chez un propriétaire tiroleslant quidans un banquet, avait porté e toast suivant Puissent les papistes et leur pape pourrir pendant l'éternité en enfer L'avenir, j Correspondance du Temps. La Haye, ao août. Il ne parait pas que la convention conclue entre le roi des Pays-Bas et la France doive aboutir un prompt désarmement dont on se berce en Europe de puis long-tempscar d'une part un arrêté du roi vient d'appeler la réserve sous les armes, tandis que, d'autre part, l'on mobilise une partie du second ban de la garde communale. Tout le monde en Hol lande s'attend a une guerre générale, quoique la Prusse fasse mine, depuis peu de suspendre ses ar méniens, qui sont déjà immenses. La princesse Marianne est tellement indignée de la couduitede l'Angleterre envers le roi son père, que pour ne pas être exposée recevoir lady Bagot, elle n'a reçu aucun membre du corps diplomatique ni aucune des ambassadrices. On vient de rétablir le télégraphe qui avait été détruit en i8i3, lors de la retraite dea armées fran çaises. Il est de la fausseté la plus insigne que l'armée des Pays-Bas se compose en grande partie d'étran gers. Sur ia5 mille bommes effectifs, il peine y a-t-il 2,000 bommes qui ne soient pas regnicoles. Un des gardes communaux de la Noord-Hollande simple soldat, avait offert de sa poche dix mille Jlonns quinconque amènerait prisonnier au quar tier-général hollandais le transfuge Daine, mais ce lui-ci a eu soin de se tenir distance re des boulets hollandais.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1831 | | pagina 3