files ■servir daqs notre armée. On attend la ré ponse. Lue îearede Londres, da 29 août assure que samedi .'a -été signé dans cette ville un em prunt de deux.millions de livres ster l., pour l'ex- empereur don Pedro. - Le gouvernement russe a adressé ses am bassadeurs pi es les cours étrangèresune cir culaire pour leur annoncer que l'étal sanitaire de Péiersbourg s'était considérablement amé lioré dams la dernière quinzaineet que le cho iera a beaucoup perdu de son intensité. -CHOLERA MORBUS. Depuis quelques jours :ont fait circuler Vienue un rappoit imprimé de M. Reyer com missaire du cercle de Bocbnia, en GalUcie; ce rapport annonce que les juifs de Wiesniz traitent 4e choiera avec un succès remarquable, de a4° individus qui, dans cette pelile/tvilleont été atteintsducholéra tous ont étéguéris, l'excep tion de deux personnes qui n'avaient pas voulu se soumettre au traitement. M. Reyer a été té moin de la méthode dont il s'agitl'a appliquée lui-même a trois de sis domestiques qui ont été sauvés. Elle consiste faire frictionner par des hommes vigoureux, les pieds et les mains du malade avec une mixture chaude composée d'une chopine de fort esprit de vinet une demi-chopine de vinaigre dans laquelle on aura laissé infuser pendant douze heures au soleil demi-once de camphre demi-once de moutar de de gros de poivre autant de poudre de cantharides et d'ail. On frictionne ainsi avec force «t sans relâche le malade placécet effetdans un lit bien chaud et bien chargé de couvertures et de duvets jusqu'à ce qu'il se soit établi par tout te corps une forie transpira tion et en même tems on lui fait boire un grand verre d'une forte tisane de camomille et de men the poivrée. On laisse alors le malade suer ainsi peudantdeux trois heures, toutefois sans le laisser dormir et ayant soin qu'il ne sorte pas même un doigt de dessous les couvertures car, dans ses circonstances, le moindre refroidis sement est mortel. On ôte ensuite une partie des couvertures dont le lit est chargéet le malade tombe alois dans un sommeil non interrompu qui dure 6 8 heureseu continuant de trans- pirer modérément. A son reveille malade est encore faible mais il est tout-à-fait hors de dang/rr, et quelques soins suffisent pour amener une guérison parfaite. Si le malade se plaint de colique et de crampe d'estomac, on lui applique sur le ventre des cataplasmes secs et chauds de son et de cendreset même si c'est nécessai re un large sanapisme. Le but de cette méthode est de rétablir la circulation du sang quidès l'iuvasion de la maladieabandonne la surface vlu corps et se refoule sur les organes intérieurs qui frappe pour ainsi dier de mort. Bruxelles4 septembre. Des Anglais, arrivés le a Bruges, annon cent comme certain et très-prochai ne, l'arrivée dans l'Escaut de quatre bateaux vapeur ayant bord 4>ooo hommes de troupes anglai ses, destiné occuper Anvers, Us doivent être en roule, et appareillaient leur départ. - La première remarque que les élections nous suggèrent, c'est qu'elles offrent la preuve la plus complète de l'attachement de la Belgique nu nouvel ordre de choses fondé par la révolu tion. A GandBruxelles, Liège, etc., le parti qui n'a cessé d'attaquer la révolution on de rêver une solution des derniers événemens contraire l'indépendance de la Belgique ce parti a eu complètement le dessous. Ainsi plus d'orangisrneplus de réunionismevoilà ce que pioclame itérativement la nation. Nos élec teurs vienneut de ratifier les deux grandes dé cisions du congrès sous ce point de vue le résultat des élections est décisif et rassurant. - Lors de la bagarre de Louvain, il fut jugé nécessaire de transporter Bruxelles la caisse de la garnison de celte ville elle fut escortée par douze hommes, qui menacés en route par l'armée hollandaise prirent la fuite. La caisse fut sauvée et transportée Louvain par le cou rage et l'intrépidité du uommé Biegler, sergent du a® régiment de ligne. On espère que ce brave obtiendra la juste récompense de sa noble con duite. - Décidément la conférence s'occupe de nos affaires; elle va discuter les moyens employer pour arriver une solution. Dire quelle elle sera, quand elle viendra, c'est chose impossible aux profanes, puisque les agrégés du culte diploma tique n'en savent rien eux-mêmes. Tant est ce pendant, que l'on pense nous mettre sur les fourneaux du Foreign-OJîcef puisqueS.E.M. Sylvain van de VVeyer, uolre ambassadeur Londres, a fait demander toutes les pièces et papiers, déposés aux archives du congrès, rela tifs la detteaux limites et au budget de l'an cien royaume des Pays-Bas. Plusieursemployés sont occupés faire le dépouillement de ces do- cumens, tant au greffe du congrès que dans les différentes ministères. Pour en venir là, il a fallu faire un graud pas. Emancipation.) - On écrit de La Haye, 3o août Les nouvelles récemment apportées de [Bata via par le vaisseau Vsïmirai de Ruiter, en date du 4 mai, portent que la plus parfaite tranquil lité régnait dans cette colonie. Le sieur Louis belgedont il a été dernièrement question comme ayant par ses discours, approuvé la glo rieuse révolution en Belgique, a été embarqué, avec défense de ne plus jamais remettre le pied sur le territoire javanais. Hier sont encore arrivées x barques avec des blessés et malades de l'armée. - Ou écrit de Londres, en date du tr septemb.: Le Courier dit au sujet du 3ie protocole, que les troupes françaises resteronten Belgique jusqu'à ce que la conférence aura mis les choses sur un pied qui rendra impossible toute nouvelle agression qu'elles rentreront alors en France et que leur retour sera même très-prompt. Le général Baudrand est arrivé hier veuant de Parischargé d'une mission spéciale près de Dotre gouvernement il a eu hier une entrevue avec lord Palmerson. Les débats parlementaires ont été hier de jieu d'importance. La chambre des communes, en comité de subsidesa volé 5o,ooo liv. St. pour les frais de couronnement, - Un courrier du cabinet anglais est parti hier matin de cette ville, avec des dépêches pour La Haye. - Un courrier du caLinet belge est parti hier apiès-midi, avec des dépêches pour Londres. - Efufin, un courrier du cabinet britannique est aussi parti hier au soir de celte ville, avec des dépêches pour La Haye. - Par arrêté en date du 26 août 183 xM. le colonel Rodenbachchargé des remontes de la cavalerie belgea été uommé commandant de la place de Bruxelles, en remplacement de M. le colonel Anoul, commandant militaire du Bra- bant, qui en remplissait ies fonctions ad intérim. - M. Slilit, administrateur-général du grand- duché pour le roi de Hollande, est arrivé le 1" septembre Luxembourg. - La revue du i« bau de la garde civique, qui devait avoir lieu hiera été remise. - Les journaux oui été mal informés en an nonçant que notre gouvernement avait donné mission pour contracter Paris un emprunt, aucune démarche de celte nature n'a pu être faite avec l'assentiment du gouvernement. - Nous avons remarqué avec surprise, dans le tableau sur l'organisation et le placement des diOérens corps de l'armée, le commandement de la a® brigade en blauc ainsi que les noms des colonels du 1" lanciers et x« chasseurs. Réser- ve-t-on peut-être ces commendemens des officiers qui doivent arriver de la Hollande Il y a, par exemple, le colonel Pleliukx, que nous sommes étonnés ne pas trouver commandant un régiment. Voudrait-on encore une fois écarter les hommes de septembre? - Le 1" considérant de l'arrêté sur l'organi sation du corps des iutendans militaires porte: ce corps ne saurait être organisé avec trop de soins; il importe d'appeler ces fonctions des administrateurs militaires qui ont servi dans la partie et ont acquis les connaissances nécessaires etc., etc. Nous connaissons cependant, au ministère de la guerre, deux sous-intendans,qui n'ont jamais été dans des administrations mili taires: l'un était employé dans un ministère en Hollande et l'autre était marchand. Nous igno rons où ces messieurs peuvent avoir puise les connaissances pour occuper ces emplois taodis que uous avons parmi les intendans militaires démissionnésdes gens qui sont même de les remplir dignement. - On dit que M. Angilles, ancien député aux états-généraux, et élu aujourd'hui comme mem bre de la chambre des représentai, Ypres Thielt et Courtrai, optera pour ce dernier dis trict. Ou parle de MM. Jollrand et van Meeuen pour la candidature de Thielt et Ypres. Liège, i" septembre. Le tribunal correctionnel de Liège vient de s'occuper de l'affaire des ouvriers bouilleurs qui se coalisèrent au commencement de juillet pour exiger que les propriétaires des mines sup primassent l'emploi des chevaux et des camions, dits berlaines,tt se livrèrent cette occasion de coupables excès. Sur les conclusion du mi nistère public, le tribunal a condamné les uns 15les autres 8 jours de prison: beaucoup d'entre eux ont été acquittés. - Lors de l'invasion de l'armée prusse- hol landaise, la ville de Tongers a eu déplorer un événement qui entiavera, pour quelque tems, le cours de la justice criminelle. L'escouade de chasseurs qui était de garde la maison d'arrêt fut retirée le 7 au soir. Les prisçnniers ne tardè rent pas s'en appercevoir. Ils formèrent le pro jet de s'évader et l'exécutèrent le lendemain. Gomme les accusés sont tous des babitans de la province, domiciliés dans l'arrondissement de Maestricht, il ne sera pas difficile de les attein dre. Politique. La même feuille ajoute que partout lesarchr- vesde l'administration et les papiers déposés aux greffes des tribuonux, ayant été mis eu lieu de sûreté, sont demeurés intac's. - Une petsonne digne de foi, arrivée récent*

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1831 | | pagina 2