1,1 ia®tA©&ï JOURNAL D'YPRES. POLITIQUE, JUDICIAIRE, NOTARIAL ET ACTES DU GOUVERNEMEN (N° i363. SAMEDI, 10 SEPTEMBRE, i83iva XV»* Àruïe*.) L'Abonnement au Jochnal d'Ymks est pour la rille et son arrondissementJl. 2-75, P.-B., par tri mestre et \fl,, pour toute la Belgique J'ranc de port par la poste. INSERTIONS. Prix 8 cents par ligne et toutes celles en dessous de 7 lignes se paient 5o cents. OUVERTURE DES PORTES DE LA VILLE. Du i au i5 Septembre5 heures. FERMETURE DE^JPORTES DC LA VILLE. Du 1 au i5 SeptembreS heures BELGIQUE. f près ,10 septembre. «f- H paraît que le système réglementaire, de bureaucratique mémoire, est l'épieootie ministé rielle. Le département de la guerre, sur-tout, si nul tous tous les autres rapports effecte de débuter par des règlemens. On connait de reste ceux des ministres bobletd'Hane et de Failly. Le ministre de U guerre actuel dont, au reste, nous sommes loin de contester le»capacitésn'y a fait faute, non plus, durant ses phases diverses. Il est inutile de rappeler iciles justes critiques que la presse a fûtes des règlemens émanés des mains de Al. Ch. de Brouckère. L'ordonnance, du 23 août, îilbi sur l'organisation du corps des intendans militaires, parmi diverses améliorations qui, du reste, ne sont pas neuves, vient, de nouveau corroborer les cri tiques dont il a'agit. En effet cette ordonnance d'une diffusion et d'une longueur plus qu'ordinaires est entachée du vice radical de règleinentomanie. Four ne pas multiplier les citationsnous nous bornerons indiquer les articles 10, 11, 12, i5, qui ne sont que des hors d'œu vre incobérens car en définitifpourquoi réglementer, et poseren con séquence, de soi-disant règles générales, dont, toujours en réglementant, et l'instant d'après, on pose, en principe, l'anomalie et la dérogation? A quoi bon tout cet échafaudage flous conseillons M. le ministère de la guerrede sortir de l'orniè re bureaucratique-réglementaire où il parait être encombré; et, sur-tout, de prendre, pour base de tes travaux, la laconisme, la brièveté la régula rité, l'homogénéité de tontes les parties intégrantes qui constituent le tout qualités essentielles indis pensables et dontjusque» ici nous devons cet aveu h U vérité, la justice l'absence, plus ou moins étendue, se fait remarquer dans toutes les oeuvres réglementaires de nos chefs de département. En définitifles règlemens quels qu'ils soientne donnent pas la mesure des talens du mérite d'un administrateur d'un homme d'état ce sont les ac tions, les œuvres.... Mous espérons que celles de i)l. Ch.de Brouckère répondront mieux que ses règle mens h l'attente de la Nation 1!! - On lit dans le Journal des. Flandres Nous apprenons que uos iu^emeuis vieuneoi d'entamer des couiéreuces avec les Hollandais, pour faire Cesser l'inondation du Clara-fotder. Ces conférences n'aurom-elles pas le même ré siliât que celles qui ont eu lieu du côte de Be- vereo Espérons qu'elles loui ueiout bonne tin. - V!Avenir, eu rendant compte des malheu reux événemetis qui se sout passe Vaisovie les i5 et 16 août dernier, fait a ce sujet les relle- xions suivautes: Peut-éire, et nous l'espérons avec ferveur, demain nous apprendra que d'infidèles uaria- tions ont exagéré cet attentai peut-être nous sera-t-il permis de mêler noue indignation quelque pitié pour ces hommes eusenes par la peste, exaspérés par la lialusou, égarés par la défaite cl la famine, comme les nauliages de la Méduse, qui s'entredécliiraieni sur le fiële ra deau qui les séparait de l'abine. Mais, quoiqu'il en soit, en repoussant de notre sympathie ce peu de Polonais coupables ou cruellement déçus, nous ne craindious pas d'imputer en grande partie leur crime ou leur égarement l'infâme conduite des puissances et surtout de la Prusse. Le jour viendra où la justice éternelle iustuira le monde du châtiment qu'elle réserve aux in croyables forfaits de ceux qui osent s'en dire les ministres et ce clrâtitneut sera terrible, car il faudra qu'il expie un malheur sans exemple et des et imes sans excuse. - Ou écrit de Bâte, 29 août: Dans sa séance du 20la diéle a dehbeié sur les affaires de Bâle. Il a été résolu que pour assurer l'exécu tion des mesures ariétées par la diere relative ment aux affaires du canton de Bàle, un corps de troupes stillisant serait mis en disponibilité et sur le champ mobilisé pour être exclusivement employé partout où il eu serait besoin. Les commissaires députés par la diete adresseront toute la population du canton de Bâle une proclamation pour lui faire counaîlre d'une manière claire le but de loutes ces mesures. Les représentons iniimeiout l'ordre aux individus des autres cantons qui se trouvent encore dans celui de Bâle de retourner dans leurs foyers. - La chambre des députés de Bavière a décidé en séance secrèie que la censure ne pourra plus s'éleudre qu'eux discussions de la diete germa- - nique, et cela duraiU six mois seulement: le$ aflâires de l'inléiieur de la Bavière en serout tout-à-fait allrunchies, ainsi que la politiques de l'étranger. - Un déserteur hollandais, arrivé le 6, Gand, annonce que Guillaume vient de de mander la levée en masse des hommes de a5 do aus, tant mariés que non mariés: il doivent se trouversous lesaruiesavaui le i5:de ce mois. Le même déserteur rapporte que la misère est graudedaus l'armée hollandaise, et que ia seule nourriture des soldats consiste en pommes de terre, vulgairement appelée ratatouille. - Voici quelques reuseiguemensqui prou veront au Messager combien ia conduite des Hollandais Calloo est digne des éloges des habitons comme il l'a dernièrement annoncé} Marie Verbuck, Jean van Exade et Charles de Blauger, après avoir été indignement mal traités, ont été tués coups de baïonnettes. Ce dernier était père de quatre eufans. Jeanne Catherine Metz, épouse de Joseph van Exade, a été tué de la même mauiere avec sou eutaul âge de deux mois. Marie vau Damme a été violé en ensuite as sassinée. Jean van der Meulen a été tué coups de ha che et de crosse de fusil. Pierre Curuelis, père dequalte eufans, a été tué coups de baiouueiie. Jean de Maeger, homme estropié, a été taé d'un coup de fusil. La seule victime de l'invasion hollandaise Calloo, dont ia mort ne puisse être qualifiée d'assassinatest le maréchal Pierre Deckers qui a été frappé d'un coup de mitraille. Nous garantissons l'authenticité de la source d'où nous tenons ces détails. - Le Messager inveute le jour en jour quel que véiiié nouvelle. Il nous apprend aujourd' hui que le commerce de la Hollande n'a ja mais été aussi florissant qu'il l'est dans ia circonstance actuelle, il faut sans doute attri buer cet état brillant la disparitition des im pôts dans le pays, depuis que ies Belges odc cessé de l'exploiter. - Le St.-Pére a ordonné Borne des prières publiques pour détourner le choiera. - Les volontaires n'ont pasdans le Litn- bourg, la réputation odieuse qu'ils se sont faits ou qu'on leur a faite dans d'autres provinces. J'ai entendu plusieurs personnes, fort peu in dulgentes de leur Datureen parler comme on parle de braves et loyaux soldais qui se font un devoir de n'être terribles qu'aux ennemis; il ne paraît pas qu'ils se soient livrés dans ce pays A ces actes de violence, ces excès qu'on leur re proche ailleurs. Vous concevez des-fors, mes sieurs, que la mesure ministériellè qui vient de les frapper a dû paraître bien rigoureuse, bien sévère aux yeux des Limbourgeois. Si l'on en croit ceux-ci, ce u'est pas là que les premiers coups devaient porter. Il fallait les adresser plus haut, beaucoup plus haut. Les volontaires ont du moios combattu ,on les a vus plus d'une fois aux prises avec les Hollandais, et le peuple so rappelle encore avec reconnaissance que ce sont eux qui Waliiem et Berchem ont seuls déci dé la victoire. Toutefois, on s'accorde généralement re connaître que des épurations même dans le* rangs inférieurs sout devenues nécessaires. Un voudrait donc que M. de Biouchëre, dont or» appiéciele zèle et les capacités, fil preuve d'un© énergie plus rigoureuse l'égard des chefs et ne se contentât pas dc déplacerquand il fau drait destituer. 1 - c:;- E« bouigmesUe de Liège vient de recevoir de la part du roi la somme de 10,000 in pour les iodigens de celle ville; ainsi que rx5o 11. des P.- B. pour les blessés, les veuves et les or phelins qui ont été présentés S. M. knsdesoa arrivée Liège. - Ou dit que Guillaume a cédé ses droits snr le Grand-Duché son bien-aimé fils Frédéric, qui viendrait 6aus retard prendre possession do pays. - La sous-intendance militaire française, vient de recevoir la nouvelle que le quarlier-géi

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Le Propagateur (1818-1871) | 1831 | | pagina 1