«9a général flulcrt serait transféré demain ^Totrrriay. - Un soldarfrançats ayantdans un accès rfaliénatiôti mentaletué d'un coup de tusil un habitant de Zenhoven père de trois enfans «des collectes ont été^ faites parmi les troupes françaises en faveur de cette famille infortunée, et ont produit plus de 1100 fiancs. G and 8 septembre. Vos attendons avec impatience le discours <9u trône. Nous avons un roi sincère et loyal, un roi qui sait parler et agir par lui-même. Ces considérations nous font espérer que les paroles sorties de sa bouche seront plus que des formu les d'usages et qu'elles serout propres calmer un peu l'inquiétude qui agile les esprits. Elles nous apprendront sans doute: pourquoi, parmi lescinq puissances, l'Angleterre el la France seules ont reconnu officiellement la légitimité ■de Léopold; pourquoi Guillaume est toujours dans les protocoles S. M le roides Pays-Bas et Léopold n'est jamais que l'une des parties intéressées ou la Belgiqueou le gouver nement belge, cl nulle part S. M. le roi des Belges elles nous donneront quelque lumière sur les négociations avec la Hollandesur la questions des limites et sur tant d'autres choses encore q"i intéressent si vivement tous les Bel ges et même toute l'Europe. Nous espérons que ce soir nous saurons, du mieux qu'à présent, où nous en sommes, où nous allons! - Le bruit est généralement répandu en ville <pie la régence se propose de morceler le brave corps de nos sapeurs-pompiers, qui seul a dis sipé le 2 février les cohortes de la trahison. Ou li'en'conserverait qu'une cinquantaine, parce qu'il faut toujours quelques-uns en réserve contre les incendies: celte mesure serait motivée sur l'économie que produirait la création d'une espèce de corps-francdont on n'indique pas encore clairement les attributions. Nous igno rons si ces bruits sont fondés, ou s'il faut seu - lement les attribuer ta méfiance produite dans notre ville par les premières mesures de l'admi nistration rétablie. Tout ce que nous pouvons en dire pour le moment,'c'est que depuis long- teuas nous avons eoleudu parler de ces projets comme devant être tôt ou lard exécutés. - On nous apprend que le brave vicomte de Pontécoulants'éianl reodu il y a quelques- jours Bruges, a été reÇupar les patriotes de cette ville avec tous les témoignages d'estime et d'attachement que sa conduite ferme el coura geuse lors des événemens du mois d'octobre lui avaient si justement mérités. Les officiers du corps de volontaires de Bruges, ancieus com pagnons de ses travaux l'ont surtout accueilli avec enthousiasme. On a observé que le ci-de- vant commandant des Belges-Parisiens portait le bras eo écharpe, par sdilfe d'une blessure 3u'il a reçue dans l'un des combats privés près e Louvam. Si c t - Les villes d'Aittlenaerde«tfîe Renarix man quent depuis les combats de Louvain de plu sieurs hommes de la gàrde ^civique dont elles n'ont aucune nouvelle. - Les journaux nous ont annoncé il y a quelque tems que l'incendiaire Chassé a fait saisir quatre bateaux de charbon qui remon taient l'Escaut. Quelques personnes'prétendent voir dans cette saisie une nouvelle ruse hollan daise: elles disent que ces bateaux étoienl char gés de grains qu'on étoit convenu de recou vrir d'une couche de charbon pour tromper les regards des commis belges, el servir de si- goal aux sentinelles bataves. Ce qui est certain, j» c'est que, malgré la défense d'exporter les grains, il se fait dans le pays de forts achats de ce comestible, ou ne sait pour le compte de qui. - Voici un petit échantillon de l'uibauité du duc de Saxe-Weimar, donné aujouid'hui par l'Arnhemsche Courant-. «Lorsque lord Rus se!, dit ce joumal se rendit Teivueren au près du duc de Saxe-Weimar pour l'engager cesser les hostilités, le duc lui dit: N'oubliez pas de dire mon cousin que je suis coûtent qu'il ail adopté le nom de roi des Belges car maiutenant il ne déshonorera plus le nom de Saxe, qu'il portait ci-devant - Lorsqu'il est reconnu que le 13e régiment et le 2e chasseurs ont soutenu dignement la cau se nationale; que leurs volontaires décimés par la mitraille du prince d'Orange n'ont pas cédé un pouce de lerrainaux Hollandais, l'on semble pour prix de leurs eflorts héroïques el de leur sang versé reprocher aux ollicieis les services rendus la patiie, eu les faisant descendre d'un giade. La Belgique serait elle le seul pays du monde où degloiieuses blessures deviendiaient, aux yeux du minisière, des marques réproba trices et des motifs de punition? Quand l'inca pacité est l'ordre du jour, la gloire serait-elle mise au ban de l'armée? C. de la Sarnbre - Quelques jours avant le bombardement d'Anvers el de l'approche des volontaires, Chas sé craignant la révolte du peupleavait doublé tous les postes militaires. La maison qu'il ha bitait près de la porte de Matines, derrière la comédie, était gatdée par 6oo soldats de la ioe et .40 cuirassiers brandissant leurs sabres d'un air rodomouli'Trois ouvriers ivres et armés de barres de fet se présentent devant le corps-de- garde de la poite, les soldats tremblent. L'offi cier hollandais seul montre du courage el abat un ouvrier. L'explosion du fusil épouvante tel lement le bataillon du 10e et les cuirassiers, qu'abandonnant la demeure de leur général ca valiers el faotassins courent péle mêle vers l'es- plauadeetse sauvent dans la citadelle. Les chefs ont osé écrire La Haye que la population en tière d'Anvers les avait attaques. Le rapport de Cette brillante retraite a élé lu la cour de Guillaume et voilà comment on écrit l'bistoiie néerlandaise! i - On lit dans VArgus du Nord: [je Mo niteur annonçait hier que par suite de la reutrée d'une partie d&d'armée française, un camp al lait être formé dans les environs de Maubeutie, O et que le quartier-geuéral serait établi dans celte ville. 1 Nous apprenons ce soir, d'une manière of ficielle, que d'après les ordres de M. le minis tre de ht guerre, ce camp sera de tOà 20,000 hommes. - Une lettre de Naples,du 20 aoûl, annonce qu'au retour du roi dans sa capitale des trou bles ont éclaté, et se sont prolongés pendant quelques jours. Le peuple demandait une nou velle conslitulion. Ces lioubles ont élé com primés par les troupes; un assez grand nombie d'arrestations ont élé fanes; el la tranquillité n'a pas été troublée depuis ce moment. 1 - Les troubles de Milan ont été plus graves que nous ne l'avions annoncé d'après la Ga zette privilégié de Milan-, nos lecteurs en jugeront d'après les nouvelles particulières suivantes en date du 26 aoûl Depuis trois jours, nous sommes en état de siège. La population de Milau De peut plus endurer le joug autrichien. On s'attache au moindre prétexte pour l'anéantir et le 22 on avait vraiment l'intention de faire une in surrection, Telle était l'animosilé du peuple,* contre les militaires que sans armes el sans prémédiation il désarma tous les postes de l'amphithéâtre, el les soldats qui voulurent opposer de la résistance furent blessés griève ment. Lorsque la troupe arriva la population fit bonne contenance opposa de la résistance elavec les armes enlevées aux Autrichiens, les principaux mutins firent feu el il y eut sept soldats tués et plus de viugl blessés. Mais tout fut enlevé.du théâtre dans la nuit. Il est cer tain que nous avons déplorer la mort de plu sieurs ciloyeus honorablesil y a plus de cent blessés dans les hôpitaux sans compter ceux qui resteul cachés chez eux. Hier le 37 et avant-hier le 26on a fait de grandes arres tations. Le gouverneur est en mouvement con tinuel et le général Frimout a ordonné qu'un nouveau corps de (iooo hommes s'approchât de Milan par Vérone. - Nous extrayons d'une lettre particulière de Riga: Depuis le i3 courant, personne n'a élé attaqué du choiera et ceux qui étaient encore maladesont été rétablis, aussi les hô pitaux soul entièrement vides. Si çel étal de choses cnniiuue ou chantera le 27 de ce mois un Te Deum et aptes cela les navires par tant d'ici seront de nouveau munis de certifi cats de sauté remis et visés par les consuls. Peudatil Indurée de la maladie dans notre ville et dans l'espace de deux mois 4317 personnes eu ont élé attaquées et dont i3u3 en sont mor tes. - Nous apprenons de bonne source que le choiera tsi Charlolten-Bourget que les communications sont entièrement interceptées entre Spaudown el Berlin. Une lettre de Mdsele, nous faisait connaître que les hollandais s'étaient opposés la réparation des dégâts qu'ils avaient faits nos digues. Nous ap prenons aujourd'hui de Bcveren que cette déf-nse est générale et qu'elle émane des autorités supé rieures des brigands du Nord. L'ingénieur en chef des ponts et chaussées accompagné de quelques membres de la direction des poldres s'étant trans porté sur les digues rompues par les Hollandais, afin de les boucher et de faire évacuer les eaux, les commandans des diflerens bàtimcns de guerre s'y sont opposés, en déclarant qu'il fallait s'adres ser au commandant supérieur. Ces messieurs se sont alors rendus sur le bateau vapeurcom mandé par le capitaine Koopman où on leur a fait savoir que les ordres du général Chassé por taient expressément qu'aucune réparation des di gues ne pouvait être tolérée. On se demande combien de tems nons aurons en core subir les avanies et les outrages de ces lâ ches assassins, Est-ce ainsi que les Français savent faire respecter l'armistice? Que l'on déclare donc enfin ouvertement quel'armistice n'est qu'une leur re, et que nous aurons éternellement essuyer l'ar bitraire de cette nation si froidement barbare! Car, de deux choses l'une ou ces digues appartiennent aux Hollandais, et alors, pourquoi les ont-ils aban données? ou elles sont nôtres, et dans ce cas, nous avons le droit de les réparer. Mais non elles res teront telles qu'elles sont, parce qu'il plaît ainsi k l'incendiaire Chassé et Guillaume-le-mitraiUeur cependant les eaux inonderont nos campagnes, dé truiront nos récoltes, mineront nos demeures, et plongeront dans la misère des milliers de nos con citoyens. Et nos généraux verront faire et ils s'adresseront nos ministres; et nos ministres au ront recours au cabinet français et le cabinet français ne fera rapport la conférence et la con férence délibérera dans la sagesse; et après mûre délibération elle ordonnera aux Hollandais de se conformer l'armistice; et les Hollandais feindront de se soumettre humblement et tout en cajolant la conférence ils continueront exercer leurs bri gandages, tantôt sur un point de notre territoire,

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Le Propagateur (1818-1871) | 1831 | | pagina 2