J t tantôt sur un autre. Quand nos ministres sauront- ils concilier la vigueur avec la prudence? (i) Journal des Flandres Bruxelles7 septembre. M. Sylvain van de Weyer, notre ambassa deur Londres, a fait demander toutes les pièces et papiers, déposés aux archives du con grès relatifs la dette, aux limites et au budget de l'ancien royauraç des Pays-Bas. Plusieuts employés sont occupés faire le dépouillement de ces documens, tant au greffe du cougiés que dans les différens ministères. - Nous teuons de bonne source que le gou vernement français veut mettie charge de 110- tregouvernement les dépenses faites par l'aimée du maréchal Gérard depuis sont entiée eu Bel gique jusqu'au 8 septembre Le ministère fian çais allègue que celle charge nVsi que le prix du salut de Bruxcllesetde l'évacuation de notre territoire par les Hollandais. Les depejises de l'aimée françaises pendant l'espace de teins dont nous venons de parler, sont évaluées la somme de douze cent mille francs. Nous sommes cu rieux d'apprendre quel article de son budget M. Coglien placera cette somme. Courrier.) - Les ducs d'Oileunselde Nemours doivent revenir en Belgique la fin de cette s< mairie. Leurs équipages n'ont pas quitté Geuappe de puis que les lanciers et les busards y sont can tonnés, et un nombreux personnel de la maison des princes s'y trouveavec leuis équipages. - Le général Duvivieresl parti pour Liege avec mission d'y présider la réorganisation du 1" régiment de cuiiassiers. - Les escadrons de gendarmerie mobilisée ce se composeront que de voloutau esde soi te que nous pourrions espérer d'avoir là un excel lent régiment de grosse cavalerie. - Afin d'engager les anciens militaires re prendre du service, le gouvernement leur a permis de contracter des engagemens d'un an dans l'arme de lacavalerie et de l'ai tilleiie. Dans l'infanterie, au contraire, on ne reçoit des en- gagèmens que pour deux ans. Pnuiquoi celte différence?aurait-on voulu par là éloigner en tièrement de l'armée les braves voloutaii es dont les bataillons vienuenl d'être,si imprudemment licenciés? Espérons que M de Biouchéie re connaîtra sou erreur et voudra bien accorder aux fantassins la même faveur qu'aux artilleurs et aux cavaliers. Belge. - Quelques jours avant l'entrée du prince d'Orange en Belgique, aooo Prussiens déseilè- rent des environs de Juliers et se rendirent en Hollande. Si on a permis 2000 bommes de désertera Julieis, il est permis de penser qu'on n'a pas été plus difficile sur d'autres points. - Le Moniteur rapporte l'arrêté déterminant la nouvelle organisation de l'escadron des gui des de la Meuse. Nous avons vu avec suipiise dans cette ordonnance un ai licle qui décide que ce corps portera un uniforme liés coûteux et entièrement dillérenl de celui qu'il pot le main tenant. Pourquoi ce cliangemenr de costume? Lorsque nous avons taut besoin d'économies, pourquoi employer taut d'argent la parure d'un corps dont la tenue était d'ailleurs la fois ôimple et elégaute? Belge. 1 -Hiermatin,dix heures, une batteiiecom- pletle d'artillerie psi partie de Bruxelles par la (1) Dqj nouvelles postérieures d'Anvers annoncent que le gouvernement hollandais donnera enfin ordre Chassé de permettre la réparation des digues. C'est1 dommage que le verbe ae trouve encore au futur. porte de Laeked; on pense qu'elle est destinée être placées p'ès des dignes de l'Escaut, où les Hollandais semblent voulbir rester, malgré les conventions, pour être maîtres des inonda tions 11 est question de la formation d'un camp, qui pourrait fournir des postes forts et nom breux, pour s'opposer de nouvelles tentatives. - M. le duc d'Oiléans a quitté Paris, le 6 courant, pour se rendre Maubeuge, où il fixera son^quarlier-généraljusqu'à nouvel ordre. Le quartier-général français était hier Binche 11 sera aujourd'hui Mous. - Une pei sonne bien informée de certains détails diplomatiques nous assure que la confé rence de Londres s'est décidée résoudre la question du Luxembourg en faveur du roi Guillaume. Les troupes de la diète de Francfort envahiraient le Luxembourg au nom du grand- duc et celte invasion serait reconnue comme un fait par la couléreuce qui y donnerait son adhésion. Indépendant Anvers5 septembre. Les réclamations presantes de M. le général de Tabor au gouvernement et au général Chassé, pour le comblement des coupures fai tes aux grandes digues du fleuve durant les der nières hostilités, sont couronnées de syccès. M. le général de Tabor, dont le zèle et la sollicitude rie se ralentissent pas un moment, a été informé la nuit dernière du résultat heureux de ses démaiches instantes par la lettre qu'il a écrit, Iner au soir, M. le lieuteuaul-géuéral comte Beiliard. Les ha bilans et les propriétaires des poldres, victimes des inondations déplorables occasion nées pat la coupure des digues, peuvent donc recouvre l'espérance devoir bientôt une finaux maux et aux pet les qu'ils éprouvaient, par suite de l'irruption des eaux de l'Escaut, grâce l'ac tivité inappréciable de M. le général de Tabor. FRANCE. Paris septembre. L'armée du Nord, qui était entré en Belgi que pour en défendre l'indépendance et la neu- lialité reconnues par les grandes puissances, rentre en Fiance. Une division commandée par le général Barrois, forte d'enviiofi douze mille hommes, reste momentanément sur le territoire belge, la demande et la disposition du roi Léopold. Le quartier-général du maréchal Gé rard et celui de S. A. LU Mgr. le duc d'Orléans vont être transférés Maubeuge, où sera formé uu camp en an 1ère et pi és de cette ville. - L'ex-empercur don Pedro lait, dit-on, chercher Paris un hôtel pour sa famille; pour lui, ou assui.e qu'il doit squs peu de lems re tourner en Angleterre. - On écrit de Douai que 60 pièces de canon neuves sont prèles partir, on ne sait pour quelle destination. - On vient d'ordonner, l'arsenal de Besan çon, la confection immédiate, tous autres tra vaux cessant, de douze mille lances feu et de neuf mille fusées d'obus. Ces pièces soutdes- liuées pour Alger. - Ou assure qu'il va se former deux fortes divisions, l'une d'infanterie, sous le comman dement de M. le lieutenant F. Jamin, qui aura son quartier général Givet; l'autre de cava lerie, sous le commandement du général Lalle- tnaut, quiaura souquatlier-géuéial Mèzièies. Par voie extraordinaire. Paris5 septembre. On annonce aujourd'hui que ce soir le jeune duc d'Orléans doit serendre l'armée. Onajou- te que, partageant l'opinion du ministre de la guerre,il serait prqnoncécouire le système po litique du président du couseil. NOUVELLES DE POLOGNE. La Gazette de Berlin contient le» nouvelles sui vantes du théâtre de la guerre en Pologne: Berlin, 1 septembre. - La retraite du F. M. Pas- kéwitsch Varsovie a eu lieu,dit-on en suite d'u ne déroute que le commandant en chef Skrynecki la téte de 16,000 hommes, doit avoir fait éprou ver le 20 de ce mois au général Rudiger. Le gé néral polonais doit avoir surpris le corps du géné ral Rudiger si l'improviste que celui-ci, après une perte considérable, a eu peine assez de tenu pour repasser la Wicchsel. D'après ces nouvelles^ la démission de Skrynecki et les scènes de meurtre Varsovie n'étaient que des inventions des Polonais pour détourner de l'ennemi de leur mouvement vers le sud. Cracovie, 25 août. - Nous recevons l'instant des nouvelles de Lcmbcrg, du 24 de ce mois. Le gé néral Rudiger a été battu des Polonais, et poussé sur le territoire autrichien. En suite de l'arrivée ici, avant-hier soir, d'une estafette, il est parti d'ici 2 régimens de cavalerie 2 régimens d'infanterie et deux batteries d'artillerie pour les frontières afin de desarmer les Russes qui cherchent protection en Autriche. Les nouvelles de la Pologne sont tout-à-fait in certaines. Depuis leur emplacement deSkrynecki par Dembinskiil ne s'est pour ainsi dire passé aucun fait dont l'exactitude soit constatée. Il parait qu'il y a eu a la vérité un mouvement populaire h Var sovie: mais tous les journaux varient sur le but dei ce mouvementsur les circonstances et même sur la date du jour où il doit avoir eu lieu. La Gazette d'htat de Prusseintéressée présenter l'état de la Pologne sous un point de vue odieux n'aura pa* manqué de peindre cette journée avec les plus noires' couleurs la Gazette universelle d'Augsbourg rapporte ces événemens d'une manière très diffé rente. lantot on parle de négociations, tantôt d'un dénouement prochain du drame sanglant qui se joue sur cette terre de foi et de liberté: choses encore entièrement contradictoires. Au milieu de ce chaos de bruits divers, et qui se détruisent l'un l'autre, nous préférons ne point donner nos lecteurs des nouvelles de la Pologne, que'de nous voir dans la continuelle obligation de démentir le lendemain ce que nous avons dit la veille. Cependant la Pologne souffre et combat: la Russie redouble ses coups: l'Autriche sourit la Prusse bat des mains la Gran de-Bretagne regarde faire: et la France balbutie quelque mots qu'on lui renvoie avec dédain en attandant qu'on vienne la cbàticr elle—même. L'a veugle ministère de ce pays rêve sans cesse un juste équilibre des pouvoirs et ne remarque pas que chaque jour devient plus menaçant pour le salut de la France. Ces hommes n'osent espérer le triomphe de la plus sainte des causes, et ils ne voient point que le triomphe de la liberté dépend de celui de la Pologne. Mais qu'importe la liberté ces gens, qui un froidégoïsme a glacé le coeur. Noble et hé roïque Pologne! il n'y a que les ames ardentes, le* ames vivantes de fot et de liberté qui comprennent la force qui te donnent ces invincibles sentiment: celles là ont espoir danl'ton courage, confiance dans l'avenir et malgré tes malheurs malgré tes dan gers elles s'écrient, La Pologne vivra I La cause de Dieu et la liberté ne saurait périr. ANGLETERRE. Londres, 4 septembre Les ambassadeurs et ministres d'Autriche, de France et de Russie, ainsi que les ministres extraordinaires d'Autriche et de Russie, ont te nu avant-hier avec lord Palmersiou une cour férence qui a duré euvirou 3 heures.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1831 | | pagina 3