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JOURNAL DYPRES.
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SAMEDI, 17 SEPTEMBRE, i83i.
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POLITIQUE, JUDICIAIRE, NOTARIAL ET ACTES DU GOUVERNEMENT.
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N° 1365.
L'Abonnement au Journal d'Yïrks ejf /?o«r là
ville et son arrondissementJl. 2-y 5, P.-B., par tri
mestre et /t., pour toute la Belgique franc de port,
par la poste.
INSERTIONS.
Prix 8 cents par ligne et
toutes celles en dessous de 7
lignes se paient 5o cents.
OUVERTURE DES PORTES
dr la ville. y
Du 16 au 5o Sept., S 1/2 heures.
FERMETURE Dl
dr la ville.
Du 16 au 3o Sept., 7 i/2 heures.
BELGIQUE.
G and i5 septembre.
On nous apprend que la direction du génie
s'occupe activement a élever des trauvaux de
fortification sur plusieurs points de la rive gauche
de l'Escaut. Nous saisissons cette occasion pour
louer la seule bonne mesure que depuis long-
tems le gouvernement ait prise relativement
une frontière d'uu intérêt si majeur, et pourtant
si peu apprécié.
- Un parlementaire hollandais est arrivé le
j 1 Saffelaere, venant d'Axelet a été aussitôt
conduit chez le bourgmestre. On ignore le sujet
de sa mission.
- On nous assure que plusieurs patriotes de
cette vdle, se préparent réclamer de la légence
par une pétition eneigique l'abolition pleine
et eotiére de l'exécrable mouture. Tous les
cœurs généreux s'indignent de la conservation
de cet impôt dévoiant dans un terus où la classe
pauvre a tant souffrir, qu'elle voit l'hiver la
porte, et la misère avec lui; que pour comble
de maux, son attaclnmeul la révolution lui
est un titre de crime aux yeux d'une foule de
fabricans, qui lui fournissaient autrefois de
l'ouvrage: taudis qu'elle voit une regence, te-
pousséepar les vœux de tout vrai patriote, s'en
graisser d'un traitement de plusieurs milliers de
florins, dont elle pourrait alléger la misère de
ses concitoyens.il est dur de songer un si hi
deux contraste et il est du devoir de tout homme,
et qui le sentiment de l'humanité n'est pas en
tièrement étouffé, de prêter son appui au sou
lagement des maux de ses semblables Honneur
donc aux citoyens qui travailleront l'anéan
tissement de cet impôt infâme! Honte éternelle
ceux qui oseraient soutenir l'œuvre stigma
tisée de la marque de la réprobation publique!
- Le un incendie s'est manifesté Nazareth
dans Ia maison du sieur van VVingen. Le feu a
pris dans le lin qui était placé contre uue chemi
née. ilien n'était assuré: la perte est évalué
400 florins.
- Le 12 au soir, s<r Adair était chez le roi
lorsque M. de Stassart fut reçu par S. M. L'am
bassadeur d'Angleterre se fit présenter M. de
Stassart et complimenta l'honorable président
du sénat.
- Il nous est fort pénible de devoir signaler des
faits tels que ceux dont nous avons ete témoins
l'exercice du i3; mais ils sont d'une consé
quence trop grande pour les passer sous silence:
Un oflicier en corrigeant un de ses soldats,
s'est permis de l'apostropher en ces termes: Al
lons Flamand deNous avions toujouis
cru que Flamands et Wallons ne foimaient
qu'une nationet que séparer les uns des autres,
c'était semer la desunion dans le pays. Cet olfi-
cier est venu nous détromper; mais nous lui
demanderons si de telles qualifications soul bien
propres établir la discipline dans sou corps.
Pourquoi nous force-l-il de lui dire, ce qu'il
devrait savoir, que pour être respecté par ses
soldats, il doit commencer par les respecter
lui- même? Journal de Louvain.
- C'est le général de Koder qui succédé feu
M. le maréchal comte de Gneisetiau dans le gou
vernement militaire du grand duché de Posen.
- Le S'-Pere a créé un nouvel ordre, dit de
S'- Gtégoire.
- Ou mande de Barcelonne en date du 2 cou
rant: Le général russe Yermoloff est arrivé
dans notre place dans le courant de celle semaine,
venant de Valence; apiés demain, il doit s'em
barquer pour Gênes.
- Des nouvelles de Varsovie annoncent que
le général Skizynecki est eniié dans les rangs
du quatrième régiment d'iufanleriecomme
simple grenadier.
- Des avis de Napoli, en date du i5 août,
annoncent que trois consuls autrichiensy étaient
arrivés pour représenter les intérêts du com
merce d'Autriche.
- Des lettres de Constantinople portent que
l'incendie de Péra était l'œuvre de la malveil
lance ayant éclaté en quatre endroits la fois.
troubles de lisbonne.
Il y a eu le 21 août, une insurrection Lis
bonne. Les soldats du 2e régiment, au nombre
de 700 hommes, ont proclamé don Pedro, dona
Maria, la charte constitutionnelle, la liberté etc.
Ils ont en vain voulu entraîner dans leur révolte
des soldats d'autres régimens. Des anti-migné-
listes se sont joints eux. Plusieurs corps de
troupes ont pris les armes peur combattre les
révoltés. On s'est battu sur la place de Rocico
avec charnement. C'est là que les mutins ont été
obligés de fuir, accablés par le nombre. Par
suite de cet événement plus de 1,200 personnes
ont pris la fuite; cependant ori a arrêté une
moitié dans la journée du 22; ce jour-là 378
individus ont été incarcérés. Don Miguel était
àQueluz.il est revenue Lisbonne et a parcouru
les différentes casernes des troupes qui com
battent les révoltés.
- Nous avons signaler nos lecteurs un ar
rêté conçu dans un sens visiblement hostile
la liberté de la presse. Cet arrêté n'a point été
ofliciellement"publié par une raison toul-à fait
naturelle: Qui facit maluni odit lucem.
Nous nous contentons aujourd'hui d'en pu
blier le dispositif, avec les articles de l'instruc
tion générale sur le service des postes, qui y
ont rapport nous réservant de revenir sur le
service des postes, qui y ont rapport nous
réservant de revenir sur les odieuses mesures
qu'il lenferme et de dire ce sujet au gou
vernement et au pays notre pensée pleine et
entière.
Le ministre des finances ad intérim
Considérant que les ai t. 11> et 17 de l'instruc
tion générale sur le service des postes du 28
avril 1808 n'ont été abrogés par aucuue dis
position postérieure;
Yu les circulaires du 18 décembre i8i5,
n° 10, et du 16 novembre 1826, n° 20q
Considérant l'urgence de rappeler plusieurs
directeurs que le produit entier de l'affran
chissement des journaux et autres fmprimés
doit faire partie de leurs recettes
Sur la proposition de l'administration des
postes ariêle ce qui suit.
Art. ter. Les journaux et autres imprimés
seront, partir du 1" octobre i83t, soumis
la taxe ordinaire fixée par les art. 16 et 17
de l'instruction; tous traités et arrangemens
quelconques pris de ce chef avec les éditeurs
de journaux cesseront partir de celle épo
que, et sont strictement défendus pour l'avenir.
2 Les directeurs des postes se conformeront
l'article 211 de l'instruction générale, en
taxantpour l'intérieur tous les journaux qui
n'auront pas été affranchis; ils les inséreront
tous les jours pour chaque bureau de leurs
correspondancessur le journal n® 5o sur
l'état des reçetles n° 21 et sur les feuilles
d'arrêtainsi que cela doit se faire l'égard
des journaux et imprimés sous les pays étran-
gers.
3. L'administration ayant été informée que
des préposées aux postes exigeaient du public
un prix d'abonnement plus élevé que celui fixé
par les éditeurs qui l'indiquent ordinairement
dans les feuilles les ethployés sont prévenus
qu'il sera sévi contre ceux qui donneraient des
plaintes de ce chef.
4° Les directeurs veilleront avec soin ce
que tous les journaux, qui sont remis la pos
te soient dûment limbi éset ce que des feuil
les, adressées et des particuliers ne soient pas
soustraites l'affranchissement où la taxe
en passaul sous le couvert des bureaux ou de
toute autre mauière.
Expédition, etc.
L'administrateur des postes Delfosse.
Instruction générale sur le service des postes.
Art. 16. Journaux gazettes, ouvrages pé
riodiques avis papiers de musique et
autres imprimés (payeront) par chaque feuil
le. 4 cent®
Demi-feuillea
Art. 17. Livres brochés, catalogues
et prospectus sous baudes par chaque
