- Il esl arrivé environ aoo hommes du a«
chasseurs pied se rendant Ternaoudç pouf
y rejoindre leur corps.
- Parmi les Françtisqui prendront du ser
vice dans l'armée belge, on cite le général
Desprez qui commandait Alger l'état major-
général le général d'infanterie Drundler, le;
général de cavalerie Piquetle général d'ar
tillerie Emyn et le général du génie Kempde.
- Le sénatréuni eu comité-général a dis
cuté le i4 le projet d'adresse en réponse au
discours du roi. - Il paraît que ce projetdont,
la rédaction était extrêmement pâle, a subi di
verses modifications qui lui ont donné un ca
ractère plus fçrme; on dit que M. le comte
F. de Robiano a vivement attaqué le dernier
ministère, et qu'il a été appuyé avec fo'Ce par
plusieurs de ses collègues; ils demandaient que
l'adresse contint l'expression de leur opinion
sur l'imprévoyauce de ce ministère mais par
diverses cousidératiuus cet ameudemeui a été
écarté.
4o»« PROTOCOLE.
DIGUES - INONDATIONS.
Nons dous empr ssotis rie mettre sous les
yeux du public uu exilait que nous recevons
l'instant du 4ome piotocole du 10 de c- mois;
a Les cinq cours oui porté ensuite leur at
tention sur les dillicnltés qui continuent s'é
lever aux environs d Anveisainsi que les bat
teries construites sur I Escautet sont conve
nues de proposer aux deux parties d'envoyer
de suite sur les lieux des ofiieiers commissaires
lesquels sous la méditation de sir R. Adair et
du général Bt-lliuid s'entendraient sur les
moyens de mettre simultanément uu terme aux
inondations et de déliuire les ouvrages qui
avaient été érigés sur l'Escaut.
- Mous applaudissons vivement aux projets
de loi présentés hier à'ia chambre des repré
sentas par M. le ministre de la guerre. Le li
cenciement des miliciens de la classe de ida6
était une des fautes' les plus graves qui aient
été commises pendant la régence; la iévocation
de cette mesuie vaudra l'aimée un renfort de
Ôooo Bons Soldats. La uécessiié de donner ac
tuellement au gouvernement la latitude néces.-
saire pour éloigner prnmulemeui de l'aimée des
officiers indignes d'y figurer, était générale
ment sentie. Nous désirons que les chambres
pressent la discussion «le ces divers projets de
loi et ne perdent pas en vains discours le temps
précieux que nous devons employer en actions
promptes et vigoureuses.
- Le ministère ne s'étailguères plus occupé,
avant la derniere guerre, de remplir les cadres
de nos régimeus, que de mettre en état de dé
fense les points les plus faibles du pays et d'a
jouter par l'art la force de nos priucipaies po
sitions militaires. Malgré les nombreux avertis-
semens elles vives sollicitations de uosgéuéraux,
ou avait complètement négligé de fortifier le
centre du pays, où nos troupes u'avaient aucu
ne place forte dont elles pussent faire le base de
leurs opérations. Mais aujourd'hui no,us voyons
avec plaisir le ministre de ht guerre suivre une
marche entièrement opposée. Déjà les ordres
sont donnés pour concentrer Diesl des forces
considérables, il était impossible de choisir une
position plus favorable l'établissement du camp
retranché sur lequel doit s'appuyer notre ligue
de défense. Placés sur les bords du Dénier, au
débouché de nos principales routes, Diest est
vraiment, sous le rapport militaire, la clef du
3
pays. Le corps qui s'y établiera aura l'avan
tage de protéger ala fois Anvers et leLirobourg,
cause de la promptitude avec laquelle il
pourra se porter sur celui deces deux points qui
menaceront les hollandais. 11 parait que l'on
s'occupe sérieusemeul aussi de la défense de
l'embouchure du Ruppel. La facilité avec la
quelle la flottille hollandaise vint naguères cap
turer, près de Ruppclmoiide, de nos navires
marchands, avait d'aboid déterminé le gouver
nement placer quelques p.iects de canon
l'ancien fort Ste-Marguerite. Maiscel armement
fait la hqte ne suffisant pas pour arrêter un
ennemi eutieprenaut qui, aptes avoir essuyé le
feu de ces pièces, pourrait venir débaïquer
Boomet $e jeteul hardiment sur la routé de
Biuxelles, de nouveaux travaux vont être en-
trepiis, et l'oupresseia l'armement de la flottille
qui doit stationner au confluent de Ruppel et de
l'Escaut.
- M. de Brouckefe a enfin reconnu la faute
qu'on avait commise en renvoyant dans leuis
biigades les gendarmes qu'pn avait réunis en
escadrons de guerre. Il vient d'ordonner de les
réunir de nouveau et de les diiiger dit on sur le
camp de Diest. Nous ne pouvons qu'applaudir
celte mesure. Car »l ne faut pas se dissimuler:
nos gethlarmes sout tous sans douie des hom
mes d'élite, bien équipés et supérieurement
moulés, mais pour former une bonne cavalerie
<je campagne, ils ont besoin d'être exerces aux
grandes manœuvres, car ils sont habitués ne
se trouver ordinairement réunis qu'eu très petit
uoiubre. Dans la guerre d'Espagne de rbi3, il
y avait, l'aimee française, des corps de gen
darmes détachés des brigades départementales,
qui.se. trouvaient ainsi daus le même cas que |çs
nôtres, et des escadrons de gendarmes venait
de Paris où ils s'étaient aU contraire habitués
manœuvrer en graud nombre et avec eusemblf
on remarqua eutr'eux une différence notable
toute l'avantage de Ces dernier s.
- Lois du retour dp l'île d'Elbe Napoléon
avait établidans les vastes salles de Louvre
uue immense manufacture d'armes qui lui livra
bientôt i5oo fusils par jopr. Pourquoi m» lieu
de faire venir grands frais de l'Allemagne de
très médiocre fusils, u'imileiail-on pas JVu-
xelles l'exemple deNapoléo»? Que l'on fasse
venir quelques bonsarmui iers Liegeois et qu'on
fasse ensuite un appeaux ouvriers mécaniciens,
serrurieis, tourneurs et aunes de Bruxelles qpi
se trouvent sans ouvrage, et eu peu de jouis
nous aurons une manufacture d'armes excel
lente,
- Le colonel Bryas s'occupe avec la plus
grande activité de la réorganisation du a« regi-
meut de chasseurs cheval, Jl parait que quel
ques anciens maiécbaux-de-logis vont être éle
vés dans ce corps au grade de sous-lieuienant.
- Le brave capitatue Ory vient d'être promu
au grade de lieuleuaul-colouel, commandant
l'escadron des guides.
- On vient d'établir, Place-S'-Géryun
grand parc de caissons.
- - On assure que dan» le 4o« protocole qui est
arrivéavartl-hitr au ministère des affaires etrau-
geies, les 5 puissances proposent la Belgique
et la Hollaude un échangé mutel de pusou-
uiers.
Anvers, i3 septembre.
La rivière continue charrier des morceaux
de digues d'une longueur de plusieurs toises.
Ces spectacle esl vraiment etïrayaul.
- Le comblement de la coupure de la digue
dite Zommers-dyckva avoir lieu, et la fer
meture de la digue de mer sera opeié avant l'é-
quiuoxe, et nous n'aurons pas sur la rivedroile
du fleuve redouter les catastrophes qui déso-
leul la Flandre.
FRANCE.
Paris i3 septembre.
Un ordannauce du 37 août porte que l'Uni
versité continuera peicevoir jusqu'à i*r no
vembre tb3i les rétributions imposées par la
loi du ib avril dernier sur les établissement»
particuliers d'instruction et sur les éleves qui
fréquentes les écoles publiques.
- Le gouvernement du roi vient de recevoir
la nouvelle ollicielle que S. M. le roi d'Espagne
a ordonné la mise eu liberté de soix-arite onze
Français détenus dans les prisons de Pampeluue
et de Saint Sébastien, pour avoir fait partie des
délachetnens des réfugies éspagnols qui tentè
rent, l'année derniere, de s'introduire main
armée dans la Péninsule.
- M. de Latour-Maubourg, qui, comme on
le sait, avait été envoyé en Belgique, chargé
d'une mission,est de retour a Paiis depuis le 11.
- M. le Comte Lepèllelier-d'Aulnay vient de
succomber, dans sa bie année, aux suites d'une
longue et douloureuse maladie.
- il y a encore eu le S la rue du Cadran
des troubles plus considérables que ceux des
jours précédens. Il a fallu tirer sur le peuple
pour l'engager se disperser. Des pierres out
aussi été jetées sur la troupe, il y a eu plusieurs
blessés.
- Le roi Léopold a exprimé le désir de voir
admettre l'école polytechnique uu certain
nombre de jeunes belges; l'intention de Louis
Philippe éiant que sous ce rapport on accorde
au gouvernement belge ce qui a été accordé
aux Suisses, ou assure que cinq de ces derniers
serout admis comme internes au lieu de l'être
comme externes.
- MM Devaux et Keralry ayant publié une
réfutation de la lettre de M. de Cormeueiu, cet
honorable député leur a répondu par uue nou
velle lettre, qui ne fait pas moins de bruit daus
le monde politique que la première.
- Les deruieres lettres reçues le 1 3, de Lon
dres sont tout à-fait la guerre, et justifient
assez le discours de M. Sebasiiani, lorsqu'il di
sait le 13, la tribune que les événemens étaient
très graves l'égard des affaires de la Belgique.
11 paraît que le cabinet français n'est pas encore
parvenu tomber d'accord avec le cabinet de
b'-James, qui refuse obstinément de permettre
aux fiançais de rester en Belgique, malgré
les sollicitations de Léopold l«'.
-, Une Içttre de Londres, arrivée pas esta
fette, annonce que d'après uu prolocQle signé
par les cinq graudes puissances de la conférence
et accepté par le gouvernement fiançais,-la
France estexclue de toutes lesdélibéraiiousqui
se raitacheQl la démolition des forteresses 'de
la Belgique.
- Maidi dernier, six heures du soir, la
conférence, a signé uu nouveau protocole qui
prescrit péremptoirement l'évacuation immédiate
et intégrale de la Belgique par les t< oupes fran
çaises. Elle se réfuse consentir ce qu'il y
reste les quelques mille hommes que Léopold a
désiré garderet que la France consentait y
laisser jusqu'à l'expiration de l'armistice, le 10
octobre piochuiu. ^Journal du Commerce.)
r'jb*